Partie 12_Chapitre 48

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12ème partie

De grands hommes qui apportent le changement

~Chapitre48~

Sirius Black

Finalement, Pétunia Dursley avait réussi à convaincre son pachyderme de mari de nous garder tous les deux dans la maison. Malheureusement, ça signifiait aussi que nous devions en retour rendre des tâches en temps et en heure.

— Enfin fini ! soupirai-je en me jetant sur le lit, alors que je venais de rentrer après avoir taillé la haie.

Je n'avais pas compris l'utilité, mais comme depuis la première fois, j'avais juste hoché la tête, sans répliquer. Mon frère m'avait appris cette technique. Acquiescer avec le grand sourire pour faire croire qu'on est heureux de le faire pour que le lendemain ce ne soit pas la même chose. Nathan y arrivait toujours. Ça marchait quelques fois pour moi, mais je n'étais pas si doué.

— Nat', où en est notre barre de jumeaux ? demandai-je en me tournant vers la droite du lit, où mon frère lisait un livre de conte.

— La dernière fois que j'ai regardé, c'était mercredi, et c'était à 23 pourcents.

— Mais ça fait deux jours ! Ça doit être à 40 au moins maintenant !

En effet, notre lien de jumeau avait enfin commencé à se ressouder. Je ne savais pas encore ce que ça nous ferait une fois le lien complètement restauré, mais j'étais heureux de cet état de fait. Je ne pensais quasiment plus à mon professeur.

— Harry, il me semblait que tu devais retrouver quelqu'un, aujourd'hui, non ?

Ah, oui, en effet. J'avais rencontré un des serpents du chemin de Traverse la veille. Il m'avait dit qu'il me cherchait depuis qu'une certaine Furie l'avait dépêché pour ça. Je n'ai pas osé lui demander la nature de mon familier, parce que le pauvre avait l'air terrorisé.

— Oui, c'est vrai. Je dois ressortir dans environ une demi-heure.

— Je peux t'accompagner ?

Je hochai la tête. De toute façon, je ne voyais pas les choses autrement. Il était temps qu'on voit s'il savait comprendre un fourchelang pur, et non plus seulement le mien. Quand vint l'heure, nous descendîmes les escaliers et dirent à notre oncle que nous allions dans le jardin. Il nous cria de ne rien faire de « bizarre », puis nous sortîmes sur l'herbe fraîchement coupée par moi-même le matin.

Salut les deux-pattes ! Toi Harry, je te connais. Et tu dois être Nathan, c'est bien ça ?

Bonjour, Mr. Sans-Pattes, saluai-je avec humour, faisant montrer les crocs au serpent.

Hey, salua mon frère, semblant fier de comprendre ce qu'on se disait. Ravi de te rencontrer. Tu t'appelles comment ?

Phyllis, enchanté.

Le petit serpent sembla sourire à nouveau, ayant oublié ma boutade. Il nous demanda dans combien de temps on pensait rentrer.

J'imagine pas avant la fin des vacances, répondis-je. Des nouvelles de Furie ?

Oui. Mais pas bonnes. Elle ne peut pas sortir du tout. Elle a parlé à d'autres serpents qui ont fait le relai jusqu'à moi. Une amie à elle serait coupable, mais elle ne veut pas lui donner du tort.

Un autre serpent à Poudlard ? interrogea Nathan en se tournant vers moi.

Oui. Et sûrement plein d'autres. Mais pas beaucoup sont en contact avec Poudlard en lui-même j'imagine.

CoïncidencesWhere stories live. Discover now