Partie 4_Chapitre 14

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4ème partie

Chemin de Traverse

~ Chapitre 14~

Nouveaux amis

Je marchai un moment en silence, Furie me suivant de près. Puis je m'arrêtai soudain, me rendant compte d'un fait :

— Mais au fait... où est donc ce Chaudron Baveur ?

Oh la nouille ! s'exclama Furie. Je croyais que tu le savais moi ! Pourquoi ne lui as-tu pas demandé ?

Parce que tu crois que j'aurais pu y penser ? Même là, j'ai encore mal à ma cicatrice et je ne sais toujours pas ce qu'elle est...

Je me tus dans mon explication en voyant passer une famille nombreuse assez bruyante. Une femme un peu rondelette parlait à ses enfants. Il y en avait quatre dont deux qui devaient déjà être à Poudlard depuis longtemps. Ils devaient connaître le coin.

Je dis donc à Furie que j'allai leur poser la question et me dirigeai vers la mère de famille. La jeune fille, à qui elle tenait la main en même temps que réprimander le plus jeune des rouquins, m'entendit l'interpeler et se tourna donc vers sa mère, ses cheveux flamboyants volant soudain dans les airs.

— Maman ? Il y a un garçon qui voudrait te parler je crois.

— Ginny ? Oh oui je vois, finit-elle en s'avançant vers moi, que voulez-vous jeune homme ?

— J'ai une petite question à vous poser, j'ai remarqué que vous sembliez connaître l'endroit alors... Pourriez-vous m'indiquer où se trouve le Chaudron Baveur ?

La femme s'adoucit et me montra un endroit du doigt. Puis elle passa au tutoiement pour me donner mon chemin.

— Il se trouve deux rues par là-bas. Tournes à droite puis à gauche et tu ne peux pas le manquer.

— Je vois. Merci beaucoup Madame. Et j'aurais une deuxième question... sauriez-vous où je peux trouver un magasin de farces et attrapes ? Un ami m'a fait jurer...

Deux des rouquins, qui m'avaient tout l'air d'être des jumeaux, me regardèrent soudain avec un air malicieux. Je soutins leur regard et interrogea, d'une voix plus qu'innocente, à la limite du ridicule.

— Oui ?

L'un des deux jeunes se tourna vers la mère et lui demanda d'un ton suppliant s'ils pouvaient venir avec moi pour me montrer. Je vois la femme soupirer. Apparemment, les deux jumeaux avaient l'air difficiles à vivre niveaux caprices...

— Fred, George, êtes-vous obligés de vous jeter sur quiconque parle de bêtise ?

— Ce ne sont pas, commença à s'offusquer le premier.

— des bêtises ! finit de s'indigner le second jumeau.

La mère soupira une deuxième fois.

— Très bien, je vous laisse lui montrer. Mais vous vous débrouillez pour acheter toutes vos fournitures avant la fin de la journée. Et ce n'est pas négociable, ajouta-t-elle en surprenant le regard du premier rouquin.

— Merci M'man ! On rentrera directement à la maison ce soir alors !

Et ils m'embarquèrent dans leur sillage, tandis que je me demandais comment j'avais fait pour me retrouver dans cette situation de « Je-comprends-que-dalle-à-ma-vie-! ». Ils me lâchèrent un peu plus loin, lorsqu'ils furent sûrs que leur mère ne reviendrait pas sur sa décision.

— Alors comme ça,

— tu t'intéresses aux farces ?

Je souris et expliquai que des fois, lorsque l'on vivait dans un orphelinat moldu, c'était libérateur. Et ça l'était réellement : Jonathan en avait déjà payé les frais plusieurs fois...

CoïncidencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant