Chapitre 13

34 2 2
                                    

Drago

Mon cœur palpite à toute allure alors que je dois simplement récupérer ce qu'elle me tend. Le regard d'Hermione scintille d'une lueur nouvelle. Lorsque je saisis le parchemin, nos mains s'effleurent et une chaleur s'empare de mon corps. J'ai très envie de l'embrasser. Ses lèvres semblent m'appeler silencieusement. Nous restons comme collés l'un à l'autre, les yeux dans les yeux. Au lieu de retirer ma main, je saisis son poignet pour la serrer contre moi et l'embrasser. Sa bouche est délicieusement chaude et douce. Son odeur de vanille m'enveloppe littéralement et je me sens comme sur un nuage. Nos lèvres esquissent quelques mouvements. J'ai la sensation que la température monte en moi, de vouloir beaucoup plus. Alors je la serre plus fort, je sens sa langue jouer contre mes lèvres. J'entrouvre la bouche et débute alors une valse endiablée. J'ai l'impression de me consumer plus vite que le bois dans la cheminée... Elle enlace ses bras autour de mon cou comme pour m'intimer de continuer. Je descends mes mains vers ses fesses pour la presser davantage contre moi et sur une zone qui semble en feu. Je n'avais jamais ressenti ça avant....

Je me glace. Je pense à mes amis et à ma famille. Hermione ressent ma paralysie soudaine et se recule. Je lis de l'incompréhension dans son regard, de la peur même.

J'attrape le parchemin et tente de m'enfuir aussi vite qu'un éclair de feu. Je l'entends m'appeler lorsque je sors de la Salle sur Demande. Je cours. J'entends ses pas. Je ne suis pas prêt pour discuter de ce qui s'est passé ... Je rentre en contact avec une personne dont la robe est toute douce. Je me retrouve au sol essoufflé, les lèvres gonflées. Je lève les yeux lorsque j'entends Hermione bafouiller :

- Professeur Dumbledore... Je...Nous...

Un sourire malicieux et des yeux qui pétillent nous répondent. Nous ne discutons pas beaucoup, mais ils nous confirment qu' il va régler notre « petit problème ». Ce qui m'étonne c'est qu'il cite nos vrais noms dans un couloir... mais cet homme semble ne jamais rien faire au hasard. Il ne dit rien de plus et s'excuse car il a une envie pressante. Je baisse les yeux, je n'ai pas le courage ... Deux mains m'attrapent celle de gauche . Je lève la tête et me perd dans les yeux noisettes de la gryffondor.

-Si tu n'es pas prêt, ce n'est pas grave.

Elle m'embrasse sur la joue, me souhaite bonne nuit et part. Je n'arrive pas à décrypter ce que je ressens. De la colère envers moi-même peut-être ? De la tristesse ? De la frustration ? Je me dirige vers mon dortoir. J'entends un bruit et me retourne mais je ne vois rien. Sans doute un fantôme. Je me dépêche d'aller me coucher car j'ai envie de dormir et d'oublier cette soirée pleine de rebondissement. Comme dit ma mère, demain sera un jour meilleur.

J'ouvre les yeux difficilement, j'ai eu des difficultés à m'endormir. Avery me presse pour aller déjeuner, mais finalement nous nous retrouvons seuls dans la salle commune. Ses yeux me transpercent :

-Qui es-tu ?

Je fronce les sourcils mais il ne me laisse pas répondre.

- Mon père travaille au ministère et il ne connaît aucun Munter.

Je grimace car il me rappelle moi... Je respire calmement avant de dire de manière hautaine :

- Il ne connaît sans doute pas les bonnes personnes.

Je tourne les talons pour me rendre à la Grande Salle. Il m'attrape par le poignet avant de glisser :

Je jure solennellement que mes intentions sont bonnesWhere stories live. Discover now