4|| pain of love

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hello, voici le nouveau chapitre de "pain of love", j'espère que vous passez un bon été

profitez de la lecture !

✳︎

Après cet instant qui paraît plus que gênant, je descends en trombe pour me caler dans un coin. J'hoquète et mon souffle commence à se bloquer. Ça me rappelle des mauvais souvenirs et je ne m'imaginais pas que ça dépasserait les frontières.

Je ferme les yeux mais c'est pire car je vois son visage à la perfection, même sa sueur et sa mâchoire qui se tendait. Ma main trifouille mon élastique mais je n'arrive pas à me calmer. Je n'ai rien qui puisse me détendre et j'ai une envie de courir. Mais mes jambes elles, ont décidées de ne pas bouger. L'air me manque.

Je gémis doucement même si la musique couvre tout. Je n'aime pas déranger et je préfère même m'étouffer dans mes sanglots que de faire appel à quelqu'un.

J'entends des bruits de pas se rapprocher et n'y vois rien a cause des sanglots qui me rende les yeux flous, je sens une présence masculine et je m'écris :

— Non décale toi criais je comme une folle
La personne s'éloigne et elle me montre ses mains. Au bout de cinq bonnes minutes je reconnais les dreads de Tom ainsi que son piercing prenant la moitié de sa lèvre du bas. Aussitôt je commence à m'apaiser et je commence à respirer un peu plus normalement. J'ai honte je pourrais me lever mécaniquement et courir.

— Alex, je suis là. Tout va bien, je l'ai viré salement. Je l'ai mis en caleçon.

Entre mes larmes et mon choc je ricane et il se met a sourire.

— En plus comment il était nul, c'était un freegun.

Je me mets à exploser de rire et à poser ma tête contre son épaule. Il ne dit rien, il pose sa main sur la mienne et sa respiration se fait calme, ce qui fait effet sur la mienne.

— Ça va mieux ? Me susurre Tom en souriant

— Oui désolé...

— Ne t'excuse jamais de ça. Promis ?

— Promis.

— Bill était en furie contre Achim. Il te l'a traîné contre la sortie.

— Bah en même temps qui serait fou de ne pas empêcher ça quand tu deviens connu et que les gens scrutent vos faits et gestes.

Il me tape l'épaule et il rit en restant assis à côté de moi sur le sol. Il y a un silence qui est calme, pas lourd. Puis Bill arrive avec sa voix rauque. Il marche lentement vers nous.

— Ta meilleure amie s'est endormi sur mon lit. S'exclame-t-il en s'asseyant à côté de nous

— Ah... je suis désolé mais je ne vais pas vous laisser seule avec elle. Je vais aller la réveiller.

Je me relève difficilement car l'angoisse m'a compressée tout le corps et je monte les escaliers. Je vois directement où elle se trouve et je m'assois sur le lit.

— Frane, il faut qu'on y aille.

Elle marmonne et relève délicatement sa tête de l'oreiller. Elle ne semble pas encore en gueule de bois puisqu'elle se relève sans cri plaintif.

— D'abord je vais aller prendre ma veste et mes docs dans la salle de bain.

J'hoche la tête et je vais pour sortir de la chambre. Mais un détail me retient, je suis dans celle de Bill. Les posters sont variés, les photos souvent d'eux quatre ou bien avec son jumeau. Il y a pas mal de petits papiers accrochés avec des citations vraiment jolie et douce. C'est aux antipodes du gars nerveux et imbus de lui même que je vois.

Mon amie revient toute sourire et elle sautille en enfilant ses chaussures. Forcément elle est saoul mais en tant que bonne groupie elle remarque où elle avait élue domicile pour une sieste imprévue.

— Je sens Bill, c'est avec des notes de musqué et assez foncé comme odeur.

Je lève les yeux au ciel et on descend. Il n'y a que Tom qui attend à l'entrée. Il me serre dans ses bras et fait de même avec Frane.

— Ça été un plaisir d'être avec vous ce soir. Se réjouit mon amie

— Toujours un plaisir. Bon, vous perdez pas hein plaisante le guitariste en nous ouvrant la porte

La courte marche jusqu'à la maison se fait dans un silence qui veut tout dire. Un silence qui se coupe dès que l'on rentre dans la maison et que mes parents sont là. Elle se met à sauter de partout et à crier.

— Je ne demande pas comment était la soirée ?

— Non, elle l'illustre à la perfection. Dis-je en me mettant à rire

Bon, maintenant que vous êtes bien rentrés, on va allez se coucher. Dit maman en allumant le couloir

Je les serre dans mes bras et on monte avec eux. Nous nous mettons sur mon lit et commence le lourd moment de démaquillage. Discrètement nous mettons la musique pas trop forte et elle commence a m'énumérer la soirée comme s'y je n'y avais pas assister. Je suis heureuse de l'avoir mis aux anges pendant un moment. Et au vu de la joie des garçons elle reviendra. C'est cool, elle m'aide et en même temps elle vit un bout de son rêve. On a parlé brièvement et ses parents sont le genre à ne pas s'être séparé mais pour le coup, ça serait la meilleure option.

On se douche et aussitôt sous les draps que l'on s'endort. Frane ronfle en moins de deux minutes mais moi je n'y arrive pas directement. Je ne peux pas car dès que je me tourne vers elle, je reconnais le même parfum que j'ai pu sentir sur Bill. Et des fois je me dis que je n'ai aucune foutre idée de comment tout s'arrangera. Ou tant même les garçons perdront patience et préféreront, à raison, Bill.

Mais au fur et à mesure je ne me fais pas prier et je m'écroule.
[...]

—  Alex, réveilles-toi tes parents ont préparé des pancakes.

J'ouvre les yeux non sans difficultés et arrive à mon nez la douceur odeur de pâte chaude qui cuit doucement sur la poêle. Elle me tire le bras et je cède en sortant du lit pour me laisser traîner. Papa s'affaire à les mettre en forme  pendant que maman met du sirop d'érable ainsi que de la chantilly ou du Nutella.

—  Ils ont commencés à repeter tôt m'indique papa en désignant nos chers voisins

—  Ils ont un concert spécial orchestre mercredi. D'ailleurs puisque si j'ai bien compris on est dans le même lycée, on peut y aller ensemble. Informe Frane comme si c'était déjà tout vu que je viendrais

Ah d'accord, en fait ce ne sont pas des inconnus non plus. Je bois mon café en pensant déjà à demain. Je vais sans doute me perdre ou bien paniquer. Frane le sent et elle m'offre un grand sourire. Je ne remercierais jamais assez ma mère d'avoir prit le numéro de cette parfaite inconue qui m'aide à me socialiser.

Pain of love- Bill KaulitzWhere stories live. Discover now