Your death is coming

4. Mauvais temps

POV Ayden Brown, l'immeuble.

Je ne vais pas paniquer, cela serait inutile.
Ils ont besoin de moi pour trouver je ne sais quoi, parce que je ne sais vraiment pas ce qu'ils veulent prendre.
J'ai maintenant un couteau qui me passe sous la gorge.

Il n'y a plus un bruit depuis que je suis pris en « otage ».
J'aimerais rire à vrai dire, cette situation est géniale.
Parce que je m'entraîne tellement que quand rien ne se passe, et bien c'est ennuyant...
Peut être que j'ai réellement un problème finalement.

  - Ce serait idiot de vous couper n'est ce pas ! Donc vous allez avancer sagement jusqu'à dehors d'accord ? Me dit l'homme qui me tient.

C'est plus fort que moi, un rire jaune sort tout seul.

  - Ça te fait rire peut-être ? Continue-t-il.

  - Je ne mens pas alors autant continuer sur cette lancée, oui cette situation me fait rire je l'avoue, répondais-je.

Je sens une plus grande pression de l'arme à l'arrière de mon crâne.
Si il croit que c'est un couteau sous la gorge et une arme qui vont m'arrêter, il a carrément tord.

Le problème, c'est que je suis tout seul contre, je ne sais pas combien de personnes...
Bryan va arriver d'une minute à l'autre, et j'espère qu'il ne se fera pas prendre.
Normalement, pour ça j'ai aucune raison de m'inquiéter il s'en sort très bien.

- Avance sale merde j'ai pas le temps de m'amuser là.

- Oh mais ça, ce n'est pas mon problème c'est le votre, vous allez commencer par retirer vos pattes de moi et ce n'est pas une question, lui dis-je en lui attrapant le couteau des mains.

Il ne sait pas tenir un couteau, ce n'est même pas drôle c'est trop facile.
Je voulais m'amuser un peu.

- Si je tire tu crèves sale fils de pute, me dit-il l'arme face à mon visage à présent.

Il dit que ma mère est une pute, c'est l'élément déclencheur qui va me faire tuer un à un ces connards.

- Mais tire je t'en pris ! Il me semble que ton chef a besoin de moi non ? Donc tes petites menaces gardent les pour toi parce que moi, personne ne m'empêchera de te tuer tu vois mon vieux.

À peine après avoir fini ma phrase, le couteau se plante entre ses yeux.

- Ça, c'était pour toi maman.

Je me tourne puis me retrouve avec une douzaine de mecs armés.
Ce qui est drôle, c'est qu'ils ne peuvent les utiliser sur moi. Alors je ne comprends pas vraiment à quoi cela leur sert.

- À qui le tour ? Dis-je en les regardant.

C'est une caméra cachée ?
Ils se regardent l'air de dire « qui se lance en premier ? ».

C'est le genre de personne qui parle pour rien dire. Ils font les grands avec leurs armes mais dès qu'ils ne peuvent pas les utiliser, il n'y a plus personne.
C'est un avantage de savoir se battre avec ses mains simplement.
Mais les armes aident vachement, tout le monde sera d'accord avec ça.

- D'après votre camarade qui est... ah non, qui était là, vous n'aviez pas vraiment le temps alors venez. J'ai cette adrénaline qui ne me fera pas perdre.

La chaleur se propage partout dans mon corps, je la sens passer dans chacuns de mes membres.
Et ils ne sont que douze, alors ça va être rapide.
Je ne doute pas de moi, jamais douter de soi-même.