SOUVIENS-TOI D'AIMER

22.

2018 – Habits, Tove Lo

❝ 𝐌𝐀𝐓𝐇𝐈𝐄𝐔 ❞
𝟦 𝖺𝗇𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗍𝗈̂𝗍

    Je quitte l'intérieur de la maison et mets les pieds sur la terrasse. Je m'approche de la brune, en pleine discussion avec ma mère et ma belle-mère, la nouvelle épouse de mon père. À ses côtés, il y a ma sœur endormie et étendue sur le reste du canapé extérieur, sa tête repose sur la cuisse de Kya. La petite porte le pull de la brune.

Je dépose ma veste sur les épaules de Kya, qui instantanément tourne la tête dans ma direction, un sourire sur les lèvres. Je garde mes mains sur ses épaules, l'une des siennes glisse sur le dessus de la mienne.

– Je vais aller coucher Léna.

Kya pose ses yeux sur ma sœur. Cette dernière a une main qui repose sur la petite, qui tiens elle-même la main de cette dernière. Elle hoche doucement la tête avec un petit sourire.

– Elle sera mieux dans son lit.

Je fais un mouvement de tête et m'approche de ma sœur. Je passe un bras dans le bas de son dos et sous ses jambes, elle ouvre les yeux, perdue pendant un instant puis grogne dans son sommeil en plaquant sa tête contre mon torse, ses bras autour de ma nuque.

– Petite profiteuse.

J'entends ma sœur émettre un petit rire. Je rejoins avec elle, l'intérieur de la maison. Enzo est déjà couché depuis un petit moment. Je passe devant mon père qui discute toujours avec mon beau-père, j'étais jusque là avec eux.

J'entre dans la chambre que Léna partage avec Enzo. Je la dépose assise sur le bord de son lit, elle se frotte les yeux.

– Tu mets ton pyjama, tiens, dis-je en récupérant son pyjama glisser sous son oreiller. Tu oublies pas tes dents.

– Mathieu ? Je pourrais avoir un câlin avant de dormir s'il te plaît.

– Ouais, mais file dans la salle de bain.

Elle récupère ses affaires et je regarde la petite brune qui file dans la salle de bain. Je jette un coup d'œil à mon frère, qui lui dort à poing fermé, la bouche grande ouverte. Rien ne va perturber son sommeil, c'est certain. Il a passé toute l'après-midi avec nous dans la piscine, avec Kya. Il ne voulait jamais quitter ses bras, sous prétexte qu'il ne savait pas nager mais j'ai pu contraire ça en l'envoyant de l'autre côté de l'eau et qu'il a su nager pour rejoindre le bord. Il voulait juste rester aux seins de ma copine, pas un Pruski qui se rate.

Je récupère Léna dans mes bras lorsqu'elle saute dans mes bras. Elle dépose sa tête contre mon épaule et elle me serre contre elle, les yeux fermés.

– Je suis trop contente d'être en vacances avec tout le monde. C'est trop bien.

– Tu dis ça pour la piscine et les glaces hein ?