SOUVIENS-TOI D'AIMER

13.

2015 – Avec toi, OBOY

❝ KYA ❞
𝟩 𝖺𝗇𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗍𝗈̂𝗍

Je suis stressée, je tourne en rond dans ma chambre en jouant avec mes doigts d'une manière plus que nerveuse. Après cette nuit où mon père a remarqué mon arrivée trop tardive à la maison, une discussion a suivie le lendemain et j'ai décidé d'être sincère avec mes parents en leur disant que j'avais un copain. Cette discussion a dérivé sur un cours d'éducation sexuelle où ils m'ont parlé de préservatif, de pilule et pleins de choses, c'était extrêmement... gênant mais j'ai écouté car j'ai compris que c'était sérieux ce sujet là tout de même... même si nous avons encore jamais rien fait avec Mathieu, je ne suis pas encore prête.

Aujourd'hui, Mathieu vient manger à la maison. En fait, il y a quelques jours, ma mère m'a dit de l'inviter pour qu'il vienne manger avec nous et que la rencontre se fasse enfin. Mathieu a accepté tout de suite, il n'avait pas l'air plus stressé que ça, à l'idée de rencontrer mes parents alors que moi... je suis en train de mourir de trouille !

J'entends mon téléphone qui vibre sur mon lit, je le récupère entre mes mains. Je sors de ma chambre et je trottine jusqu'à la porte d'entrée, je sors de la maison en refermant la porte juste derrière moi puis descends les quelques marches devant la maison. Je me dirige en souriant vers Mathieu qui est déjà en dehors de sa voiture, il se dirige vers le trottoir où je suis.

– Je suis pas en retard ? Demande-t-il en ouvrant la portière avant passager de sa voiture.

– Non pas du tout, ça m'étonne même de toi, dis-je en croisant mes bras contre ma poitrine, un léger sourire sur les lèvres.

– J'aurais eu de quoi m'excuser.

Je le vois sortir un bouquet de fleurs de sa voiture, le bouquet est juste magnifique. Je pince mes lèvres entre elles et mes yeux se posent sur son visage.

– Ta mère aime les fleurs ? Demande-t-il avec une légère grimace. C'est ma grand-mère qui m'a dit que je pouvais pas arriver les mains vides, par principe.

– Oui. Oui elle aime les fleurs, elle va les adorer.

Je lui fais un petit sourire en jouant toujours nerveusement avec mes mains. Il referme la portière de sa voiture juste derrière lui puis ferme les portières avec sa clé, il s'approche de moi avec le bouquet entre ses mains.

– Tu es sûre que ça va ?

Il passe ses doigts sur ma pommette et je hoche doucement la tête. Je me mets sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres que j'embrasse d'un chaste baiser. Je récupère sa main dans la mienne pour le guider jusqu'à la maison.

– Tu stresses princesse ?

– Parce que tu stresses pas toi ? Demandé-je en me tournant vers lui, mes pieds posés sur la première marche devant la maison.