- PŁК, Mathieu et Kya
« Dans mes rêves c'est toi la plus belle
Ton nom dans chacun d'mes poèmes
Mais pourtant, ou t'étais tout s'temps. »
09.06.2023 - 16.08.2023
[republication 18.07.2023]
cette histoire n'est pas une chronique.
[terminée, en se...
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❝ KYA ❞
La porte s'ouvre juste devant moi. Je fais quelques pas et tend ma main vers le mur à ma droite, connaissant déjà l'endroit par cœur. L'endroit est maintenant éclairé par la lumière qui se situe au plafond. Je fais quelques pas pour avancer et laisser de l'espace à l'ombre qui se trouve juste derrière moi. J'observe le lieu qui semble s'être figé dans le temps.
– Ça fait un bail que je suis pas revenue dans cette place, souffle-t-il.
– Et moi encore plus.
Mes pas me guident vers le bureau de la pièce. Mes lèvres se pincent entre elles en passant mes doigts sur le support de ce dernier, sur le mur juste au dessus, il y a encore quelques photos accrochés. Notamment des photos de lui petit, avec ses frères et sœurs, ses amis pendant des soirées et nous.
Je récupère la photo de nous deux et un sourire perce le coin de mes lèvres, un brin de nostalgie me prend lorsque j'observe cette photo. Nous sommes tous les deux assis au sol, mon dos repose contre son dos, le reste de mon corps entre ses jambes, ses bras m'entourent. Un sourire illumine mon visage d'adolescente, Mathieu embrasse ma joue, mes mains posés sur ses bras. Cette photo est simple mais me ramène à une période où je me sentais tellement bien dans ma vie encore entre ses bras. Je nous trouve vraiment beau.
– On avait rouler une partie de la nuit.
– À cinq sur la banquette arrière, tout ça pour aller à la mer, dis-je en ricanant.
Je relève les yeux vers son visage, il hoche doucement la tête avec un léger sourire.
– Putain quelle époque hein.
– Hm. Cette époque me semble si lointaine alors que c'était qu'il y a une petite poignée d'années.
– On a grandit entre temps.
Je hoche doucement la tête et repose la photo à sa place. Je continue d'observer autour de moi. Un sourire grimpe sur mes lèvres en voyant son lit superposer être encore là. Je retire mes baskets et je monte à l'échelle pour m'y rendre, je m'allonge sur le dos pour observer le plafond.
– Qu'est-ce que tu fous-
– Viens.
Je me relève et l'observe par dessus le haut du lit, je l'incite à me rejoindre dans un signe. Il expire bruyamment en baissant son visage vers le sol. Il retire sa paire de baskets et je le vois me rejoindre dans ce lit superposé. Je lui laisse de la place sur le matelas et il s'allonge à mes côtés.
J'observe les ombres des dessins présents au plafond. Après avoir eu l'autorisation auprès de la grand-mère de Mathieu, nous avons peint sur une partie du plafond de sa chambre, un tas de choses, des dessins de paysage, des paroles de rap. J'avoue que l'on s'est pas mal débrouiller.
