- PŁК, Mathieu et Kya
« Dans mes rêves c'est toi la plus belle
Ton nom dans chacun d'mes poèmes
Mais pourtant, ou t'étais tout s'temps. »
09.06.2023 - 16.08.2023
[republication 18.07.2023]
cette histoire n'est pas une chronique.
[terminée, en se...
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❝ KYA ❞
Si il y a bien un rôle dans lequel je pensais être assez correcte, c'est celui de grande-sœur auprès des deux êtres qui m'ont été offert par mes parents. Pourtant, ça fait bientôt un mois que ma sœur m'adresse à peine la parole, en fait c'est depuis la soirée de lancement du projet de BE.
Avec mes heures en plus, l'émission. Ses cours à elle, ses sortis et week-ends avec Théo, on s'est seulement croisé mais elle ne m'a adressé que quelques mots. Je crois qu'elle me fait la tête et je déteste ça. Je déteste vraiment ça.
Il est deux heures du matin, je suis rentrée depuis pas très longtemps. J'ai pris une longue douche chaude et je me suis glissé dans l'un de mes ensembles de pyjama préféré avec un pull en plus. Et me voilà dans le couloir, devant la porte de la chambre de ma sœur en train d'hésiter à toquer à la porte, je sais qu'elle ne dort pas, il y a encore de la lumière qui file sous la porte de sa chambre. Sauf si elle s'est endormie avec la lumière allumée.
Je m'avance d'un pas et je frappe finalement doucement contre sa porte, pour éviter de réveiller le reste de la maison qui doit dormir à poings fermés.
– C'est Kya. Je peux entrer ?
Un petit silence suit à ma demande puis :
– Viens.
Je pousse la porte de sa chambre que je referme ensuite juste derrière moi. Elle est assise en tailleur sur le sol, son dos repose contre son lit. Son ordinateur est ouvert, proche de là où elle se trouve, l'écran retransmet l'épisode d'une de ses séries qui est actuellement sur pause.
– Tu regardes quoi ?
– Peaky Blinders.
– Cillian Murphy, quel homme.
– Malheureusement mon cœur appartient depuis toujours à Ian Somerhalder.
On se regarde toutes les deux, un rire nous échappe en même temps et je m'autorise à m'approcher d'elle pour venir m'asseoir à ses côtés, sur le sol de sa chambre. Je tourne la tête dans sa direction, alors que je suis assise en tailleur, elle, se positionne, les bras autour de ses cuisses, relevés contre sa poitrine.
– Comment tu vas ? Demandé-je. Ça fait un petit moment que l'on a pas parlé toutes les deux, je veux savoir toutes les choses que j'ai pu raté.
Un léger rictus grimpe sur le coin de ses lèvres. Son visage bascule sur le côté, sa joue s'appuie sur son genou.
– Ça va. Puis tu sais, rien d'extraordinaire se passe dans ma vie en ce moment, je vais juste au lycée.
– Et Théo va comment ?
Ses joues rougissent et un sourire naît sur le coin de ses lèvres. Je souris à mon tour et pousse doucement son épaule avec la mienne.
