Adoption forcée

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Sacha se réveilla brusquement, son souffle se coupa dans sa gorge tandis que de la sueur était sûr tout son corps. Il tremblait énormément, sans doute à cause de la montée de fièvre qu'il subissait et du cauchemar qui l'avait réveillé. Il tenta de reprendre sa respiration difficile, mais il avait beaucoup de mal à se ressaisir. Il gémit dans son lit, enfouissant sa tête contre l'oreiller se demandant pourquoi il avait demandé de dormir seul après la visite dans sa maison d'enfance. Leonardo n'avait pas voulu au début, mais son insistance avait payé et il le regrettait amèrement. Prenant une grande inspiration, l'enfant se leva avant de devoir se tenir sur la table nuit. Il trembla encore plus qu'avant, sa vue devenait floue très vite alors que le froid s'infiltrait dans son corps lui faisant claquer ses dents. Mince, son état avait empiré d'un coup sans qu'il sache réellement la raison. Le préadolescent mordait sa joue tandis qu'il tentait de se diriger vers la salle de bain pour prendre une douche chaude pour tenter de se réchauffer un minimum et enlever sa sueur. Le trajet fut épouvantable, mais au moins, il ne s'était effondré sur le sol.

La douche n'avait rien arrangé ni empiré, ce qui était bien soi-disant passant. Sa tête avait commencé à lui faire vraiment mal et les vertiges étaient beaucoup plus violents. L'enfant décida sur un coup de tête d'aller rejoindre son tuteur pour demander de l'aide. Il siffla en tombant dans le couloir avec un plaid sur ses épaules, il se sentait maintenant nauséeux. C'était très mauvais. Quelques secondes plus tard, quand il se sentit mieux, il se remit en route pour atteindre la porte de la chambre de Leonardo. L'homme n'allait pas être en colère s'il le réveillait, n'est-ce pas ? Ne voulant pas y penser, il descendit doucement la poignée et pénétra à l'intérieur de la pièce. Il se figea en entendant l'adulte tapotait sur la table de nuit et allumer la lumière. Les yeux sombres du chef de la Team Rocket le fixa avec une expression un peu endormie avant de s'éclaircir quand le noiraud tomba sur le sol dans un bruit assourdissant. Persian fut le plus rapide à se lever de son tapis et miaulait en passant sa tête sur son front. Sacha avait les yeux mi-clos, gémissant à cause de la lumière qui s'alluma dans toute la chambre, il se recroquevilla alors que son mal de tête devint encore plus fort. Il fut levé du sol minutieusement avant d'être porté jusqu'au lit de l'homme. Une main se posa sur son front une fois allongé et avec une couverture sur ses épaules. Il crut entendre un jurement et des pas partirent rapidement autre part.

- Sacha ouvre un peu la bouche pour le thermomètre. Ordonna doucement son tuteur dont l'inquiétude s'entendait dans sa voix.

Il le fit sans vraiment comprendre, il toussa plusieurs fois avant de se ressentir à nouveau nauséeux. Il tenta de prévenir son tuteur, mais l'homme avait dû déjà le remarquer, car un saladier avait été placé sous son visage et il vomit. Sa gorge brûlait quand il termina et un verre d'eau atteignit ses lèvres. Il buvait lentement pour ne pas en mettre partout. Leonardo lui donna quelques médicaments, une couette en plus avant qu'il ne sombre à nouveau.

Au petit matin, son corps était douloureux. Très douloureux. C'était comme si un camion l'avait percuté de plein fouet, pas que cela lui soit déjà arrivé. Les événements de la nuit était très flou, il se rappelait surtout avoir marché jusqu'à la chambre de son tuteur et de s'effondrer sur le sol. Il en avait honte maintenant qu'il y pensait. Sa gorge avait l'air anesthésié ainsi que très sèche, il remarqua un verre d'eau sur la table de nuit. Se mettre assis fut bien plus difficile qu'il aurait voulu, mais il y arriva après plusieurs tentatives et buvait d'une traite l'eau. Sacha avait l'impression d'être de retour à ses premiers jours de maladie où il avait des montées de fièvres ainsi que des envies de vomir avant de s'arrêter puis de recommencer à nouveau. Il se jura de ne plus être stupide et notamment, sortir plus chaudement ainsi que de ne pas rester sous pluie pendant des heures. Être malade était franchement nul. Quand la porte s'ouvrit, Natalie entra avec le chef de l'organisation criminelle. Le soulagement des deux adultes se voyait à des kilomètres. La médecin lui posa quelques questions avant de partir pour chercher un petit déjeuner pour eux trois. Mince. Il avait dérangé tout le monde à cause de sa maladie.