L'épée du désert

~Chapitre 14~

Pdv de Yesmine:

Amira.

-Amira, que fais-tu ici ma fille. Dit mon père.

-Je ne pouvais pas rater cette occasion tonton, on va dire que ma présence remplacera celle de mes parents absents en ce jour. Dit-elle en souriant et en s'installant à côté de moi.

-Et bien tu es la bienvenue ma fille.

-Merci tonton chéri. Dit-elle en souriant de toutes ses dents.

-Et bien, nous avons hâte de savoir ce que Yesmine a pris comme décision concernant la demande. Reprit la voix de Feryel, la mère a Badr.

-Oui, et bien nous sommes très heureux de vous annoncer que notre fille a accepté la demande de Badr ! Et nous leur souhaitons tout le bonheur du monde.

Tous crièrent presque de joie, se prenaient dans les bras et riaient.

Moi j'étais assise alors que tout le monde venait me féliciter.

Et Badr était entrain de parler à l'un de mes frères alors qu'une poignée de main les liaient.

Je souri de toute mes dents face à la scène.

On pourra enfin se réunir sans barrière et sans se cacher.

Après quelques minutes, tout le monde se calme et se rassois.

Les aînés parlaient entre eux alors que moi je rougissais dans tous les sens à cause du regard de Badr.

Il ne m'a toujours pas lâché du regard et je peux voir que mes réactions l'amusent beaucoup !

Et de mon côté aussi, je n'arrivais pas à détacher mes yeux des siens, comme si ces derniers étaient bloqués.

Ce qui lui arrache un énième sourire et ce qui me fait enfin baisser les yeux sur mes doigts.

-Je pense qu'il est temps qu'on accorde aux enfants un petit moment pour pouvoir discuter. Junaïd, tu veux bien les accompagner au salon du deuxième étage ? Dis ma mère en me regardant à moi et mon frère.

Mon deuxième grand frère hoche de la tête en se levant et je sentais mon corps chauffer.

On allait parler ensemble...

Et personne ne pourra nous dire de ne pas le faire.

-Oui je pense que c'est une bonne idée, de cette manière ils pourront faire un peu connaissance. Ils n'ont toujours pas eu l'occasion de se parler après tout. Surenchérit la voix de madame Feryel.

-Moi je pense que vous exagérez un peu, bien sûr qu'ils ont eu le temps de faire connaissance. Dis ma cousine en ricanant ce qui attire l'attention de toutes les personnes dans la salle.

Mon cœur tambourine dans ma poitrine alors que mon corps s'était redressé d'un coup, j'étais pétrifiée.

Qu'allait-elle faire ?

-Comment ça ? Prononce la voix de mon autre grand-frère, Ilyas.

-Quoi ? Vous semblez choqué ? Dit-elle en faisant la moue.

-Amira, parle. Reprit cette fois-ci Ilyas qui avait le regard noir.

-Et bien, je ... comment dire, je suis désolée d'annoncer cela comme ça. Je pensais que vous étiez au courant... Fit-elle d'un air théâtrale. Enfaite, ce que je voulais dire c'est que je les ai déjà surpris à plusieurs reprises entrain de se parler ... il allait même lui rendre visite dans sa chambre. Dit-elle d'un ton faussement peiné.

Non non non. Elle ne vient pas de dire ça, dites moi que je rêve.

-Pardon ? Dit mon père en se levant.