L'épée du désert

~Chapitre 4~

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Pdv de Yesmine:

Mes mains tremblent.
Mon cœur bat à en rompre.
Ma tête me fait atrocement mal.
Mon esprit est inondé de questions.

Comment ça ils viennent pour moi ?

Amira se lève d'un coup suivie de sa mère qui vint immédiatement poser une main sur son épaule.

Ma tante me foudroie du regard.

Et moi je suis là. Assise. Silencieuse.

Ma mère pose une main sur ma cuisse pour m'initier d'arrêter de bouger ma jambe.

C'est un tic que j'ai lorsque je suis stressée.

-Y-a-t-il un problème ? Intervient la voix du messager.

-Non pas à ce que je sache. Dit mon oncle en observant sa femme et sa fille d'un regard perdu.

-J'en suis soulagée. Alors qu'en dites-vous votre altesse ? Dit de nouveau la voix de la mère à ... Badr.

-Et bien je vais laisser la parole à mon très cher frère. Il aura le dernier mot, après tout nous parlons ici de sa fille.

-Et bien.... Commença mon père en me regardant alors que je fuyais son regard. Je ne vois pas d'inconvénient à cette union. Badr est connu pour sa force, sa sagesse et ses bonnes manières. Je pense qu'il est à la hauteur de ma fille. En revanche, je n'accepterai que si ma fille accepte. Après tout c'est elle qui se marie pas moi. Dis mon père en riant suivis de quelques autres rires.

Mais Badr lui me regardait d'un regard soudainement plus sérieux. Voir même inquiet.

Ils attendent tous ma réponse.

Ma cousine sort au même moment suivie de sa mère.

Elles partent toutes les deux en furie avant de claquer la porte.

Aidez-moi.

Je ne sais plus quoi faire.

Mon père et mon oncle me regardaient fiers.
Mes frères étaient restés silencieux mais ils n'avaient pas l'air contre l'idée.

Ma mère n'a pas donné son avis mais lorsque je cherche son regard elle me sourit.

Son sourire m'a réchauffé le cœur.

Mais je ne sais toujours pas quoi répondre.

Il me faut du temps.

Et puis y a aussi Amira ...

-Tu vas bien ma fille ? Me dit ma mère inquiète.

-Oui. Mais je ... je ne sais pas quoi dire. Dis-je honteuse.

-C'est compréhensible ma chérie. Dit la mère de Badr. Je te comprend, ce n'est pas une décision à prendre à la légère.

Je ne répond rien et me contente de baisser la tête.

-On peut patienter encore un peu. J'aurais aimé qu'on fasse de même avec ma fille. Dis la femme en regardant la jeune fille qui l'accompagnait.

C'est donc la sœur de l'épée noire.

-Merci. C'est très aimable de votre part. Dit à son tour ma mère.

-Et bien parfait. On ne se prononcera pas pour le moment. Dit mon père.