The Island || Malum/Lashton

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"L-Lai-Laissez-moi t-tranquille, j-je v-veux rentrer à-à l-la mai-maison !" sanglota Calum, recroquevillé dans une pièce sombre et humide, qui sentait le moisi à plein nez. Aucune réponse. Seul le bruit de sa respiration sourde et entre coupé de hoquets retentissait dans l'espace noir qui l'entourait. Le garçon aux cheveux brun releva doucement les yeux, laissant échapper un cri effrayé alors qu'une chauve-souris s'échappait dans un battement d'ailes.

Il n'avait rien put faire, quand, quelques minutes auparavant, il avait était entraîné de force dans cet endroit qu'il ne connaissait pas. Il supposait qu'il se trouvait encore sur l'Île, mais dans une partie qu'il n'avait pas eu le temps de découvrir. Et Calum aurait certainement voulu découvrir cette grotte d'une manière différente. Un vent doux s'engouffra dans la caverne vide, gémissant tel un vieillard malade. Il frissonna.

Ses yeux s'habituèrent peu à peu à l'obscurité ambiante, tandis que ses muscles se relaxaient quelques peu. Il se redressa, et posa sa tête sur ses genoux repliés, enveloppant le tout de ses bras musclés. Une dernière larme sécha sur sa joue humide, et il secoua doucement la tête, clignant des yeux pour tenter de distinguer encore plus clairement le paysage qui l'entourait.

Des roches de toutes tailles semblaient comme des sentinelles, et toisaient le jeune homme de toute leur hauteur. Ce dernier frissonna, et baissa les yeux, incapable de bouger. Il fallait que quelqu'un vienne le sortir de là.

Pourquoi il vient pas ? se demanda soudain Calum. Pourquoi l'homme de ma vie ne vient pas me chercher, pour après me faire des câlins, et me dire que je suis beau et...

Ses pensées furent interrompues par un bruit sourd, qui résonna dans la caverne. Calum sursauta, sautant sur ses pieds, les genoux fléchits, près à courir au moindre signe de danger. Mais rien. L'Australien se redressa péniblement, et avança à pas prudent vers l'endroit dont il pensait avoir entendu venir le son. Il trébucha, et s'étala face contre terre, un gémissement de douleur échappant ses lèvres entrouvertes. "Putain !" cria-t-il en refoulant des larmes de colères et d'exaspération. Il se releva doucement, grimaçant à la douleur dans son genou gauche. Il se retourna, le regard plein d'une haine immense envers la chose qui l'avait fait tomber. Ses yeux se posèrent sur une forme sombre. Calum se rapprocha à petits pas boiteux, et posa ses mains sur l'objet qui lui faisait face, tentant de deviner de quoi il s'agissait.

Une valise, se dit-il immédiatement. Il sentit également un feuille sous ses doigts fins. Il fourra le morceau de papier dans la poche de son slim noir poisseux, et attrapa la valise. Apercevant une lumière, il tituba vers ce qu'il pensait être la sortie, buttant ici et là sur quelques cailloux, mais finit par ressortir à l'air libre, inspirant une bouffée d'air frais. Il regarda autour de lui, et son souffle se coupa. On l'avait amené en haut de la colline surplombant l'Île. Le panorama magnifique qui s'étendait devant lui semblait ne jamais se terminer.

Ce truc est énorme... pensa-t-il alors qu'il plissait les yeux, tentant de définir les limites de l' Île. Impossible.

Il s'assit, et ouvrit avidement la valise, oubliant presque le papier qui se trouvait dans son slim. Il laissa échapper un long soupir quand il vit que les vêtements ne lui appartenait pas. Il s'en était douté, ayant vu l'autre garçon aux cheveux colorés porter ses propres fringues, mais être placé devant le fait qu'il n'avait aucune de ses affaires avec lui sur un île déserte dans laquelle on l'avait enlevé et placé dans une grotte, ne le rassurait pas vraiment.

Après avoir fait l'inventaire de ce qui se trouvait dans la valise, sans avoir fouillé trop loin, bien entendu, Calum sortit de sa poche arrière le bout de papier qu'il avait récupéré quelques minutes auparavant. Intrigué, il déplia la feuille, dont le papier velouté et doux paraissait ironique entre les mains salies du jeune Australien. Ses yeux se posèrent sur une écriture nette, légerment penchée. Les mots avaient été écrits sans aucune trace d'hésitation, et tout était bien droit.

 Cher Calum Hood,

Je sais que toute cette aventure te semble absurde, si absurde que tu demandes parfois pourquoi tu a voulu y mettre les pieds. N'ai-je pas raison, Calum ?

Mais ne t'en fais pas, tu rencontrera bientôt l'élu de ton cœur. J'espère que le choix que j'ai fait personnellement te conviendras.

En attendant, je tenais à te rassurer. Tu ne risque rien ici, tant que tu ne désobéis pas, et que tu accepte chaque défi, chaque challenge que je te proposerait...

Je peux te voir, Calum. Et la désobéissance n'est pas quelque chose que j'apprécie.

Si ton sens de la survie reste intact, tu saura que ton devoir est de m'obéir.

En attendant ma prochaine lettre, je t'invite à investir cette caverne.

Je t'observe, et veille sur toi,

A.I

Calum relut la lettre pendant au moins une bonne demi-heure, cherchant à comprendre le sens caché de la missive. Mais rien ne semblait germer dans l'esprit agité de l'adolescent de 19 ans. D'une main tremblante, il replaça le papier dans sa poche. Il avait de nouveau faim, mais ne pouvait se résoudre à quitter la grotte.

"Qu'est-ce que vous me voulez ?" marmonna-t-il en rentrant dans l'antre sombre qui serait sa nouvelle maison.

Et Calum jura qu'il avait entendu un ricanement grinçant...

+++

Michael était de nouveau allongé sur son lit, des tonnes de grappes de bananes alignées sur le sol. Il restait les yeux grands ouverts, ne pouvant se résoudre à dormir. Qui avait poussé ce cri ? Qui avait détalé à son approche ?

J'ai du rêvé, s'était-il dit. Mais il avait bientôt douté de son affirmation, en sentant un regard perçant le dévisager alors qu'il buvait de l'eau. Il s'était retourné à plusieurs reprises. Mais rien. Il était resté un peu plus longtemps à l'Oasis, jusqu'à ce que le soleil fasse prendre au ciel une couleur rosée, et que les rares nuages furent devenus violets, tels ses cheveux sales.

"Va falloir se laver, mon p'tit Mikey..." fit-il en reniflant bruyamment sous son aisselle, grimaçant à l'odeur de transpiration emplissant ses narines. Puis, marmonnant qu'il le ferait demain, Michael se retourna dans son lit, impatient de trouver le sommeil, pour pouvoir oublier le temps d'une nuit qu'il était coincé sur une île déserte...

+++

Pardon pour la courte partie sur Mikey, mais je suis plus dans l'histoire de CalPal (loool) pour le moment :)

J'ai publié 2 P*UTAINs de ChApItReS aujourd'hui, je suis géniale (je sais que vous ne pensez pas la même chose mais je m'en fiche)

A.I... cette signature ne vous rappelle pas un petit quelqu'un ?

Je ris.

Bisous bisous, je vous aime, bande de tortues velues (oulàlàlàlàlà le claaaaaaash !!!!)

+Cassie+

Ps : les notes de l'auteur deviennent vraiment n'importe quoi.

Pps : je fais ce que je veux, je suis Punk Rock :p