Dans un monde où les mafieux dominent, des guerres, de la torture et de la non-pitié.
Le sang et règlement de comptes est l'unique but, pour eux.
Mais est-ce que collaborer ou plutôt tomber amoureux de son ennemi est-il grave ?
OUI...
Yi Jie, 22 ans...
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Esthétique du chapitre
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-PDV Yi Jie-
- Cet homme n'a rien à perdre, je m'en fous que tu le tues mais sache que là t'est dans mon organisation Chu, alors, il est préférable pour toi de baisser ton arme. Tirer dans le camp de son ennemi n'est pas une bonne idée. Réfléchie...
Je le regarde mais aucun de mes mots ne l'a dissuadé de son futur acte. Merde.
Je sors mon paquet de clopes, j'en prends une et l'entame. J'ai besoin de nicotine.
- Yi Jie, tu te prends pour qui ? Un dieu ? Il y a plus d'un mois environ tu voulais m'achever et là maintenant, tu veux que je t'obéisse...
Je le regarde en aspirant une bouffée de ma clope que je retiens dans mes poumons aussitôt, ça brûle mais j'aime. Je recrache la fumée et souri de toutes mes dents face à lui. Ces propos sont incroyables. Là actuellement, je n'ai pas envie de l'achever mais de faire toute autre chose. Il est séduisant, il est plus dangereux qu'il y a un mois. Ça c'est sûr.
- Chu et si tu le tuais comme ça, on parle dehors toi et moi. Ou tu peux aussi...
Je n'ai pas le temps de dire la deuxième solution qu'il vise son cœur mais ce n'est pas une balle mais une fléchette avec un pompon vert dessus. 1, 2... 3. L'homme s'écroule à terre et convulse. Quelle drogue il a utilisé c'est puissant. Très puissant.
- Je te suis pour parler, et c'est de la Strychnine. Je sais que tu te poses la question t'est sourcil sont froncés.
Il range son arme dans son pantalon et relève la tête vers moi, mais je ne croise pas son regard. Il s'approche de moi et je remarque qu'il n'a pas mis de badge.
- Tu n'as pas mis de badge.
- Ça ne sert à rien tu sais ce que je fais. Non ? Blanchiment d'argent, dealeur, trafic d'armes à et oui j'ai ajouté quelque chose à ma liste. Trafic d'organe.
« Trafic d'organe. »
Ces mots tournent dans ma tête. C'est lui. Le gars qui fait disparaître mes hommes ?!
J'ai deux fois plus hâte de parler avec lui ! Je pars et prends une porte de secours et sort dans une ruelle sombre et humide. J'entends un claquement de porte. On est seul. Je me retourne vers lui et tends mon arme dans sa direction. Je suis choqué de voir que lui aussi tend son arme dans ma direction.
-PDV Chu Yung-
Je savais que c'était louche. Putain. Me parler sérieusement ?
- C'était pour ça la discussion. Me tuer.
Je lui parle mais il ne me calcule pas. Merde.
- De base ça devait être une discussion normale.
- Pourquoi, tu as changé d'avis ? Pour le gars de tout à l'heure ?
- Tu ne sais vraiment pas Chu. Mes hommes tes hommes. LE TRAFIC D'ORGANE ! C'est toi le responsable ?!
- Attends, en aucun cas je suis responsable de ça. Je te le promets Yi ! Mes hommes sont actuellement sur une île en Ireland. J'en avais entendu parler de ça, des hommes de la mafia de Yi Jie, mais putain ! Ce n'est pas moi. Tu veux que je le prouve.
- Oui, prouve moi !
Je prends mon téléphone de ma main libre et regarde la position de mes hommes en Irlande. Je lui tends. Il le regarde attentivement. Il baisse son arme et rend mon téléphone.
Il recule et frappe un grand coup dans le mur. Et il ne s'arrête pas. NON !
Je cours vers lui et j'attrape son bras, pour qu'il arrête.
- Yi Jie stop ! Merde, pourquoi tu fais ça ?
Il ne dit rien, il fixe le sol sans rien dire. Les phalanges des doigts cassés. Putain, il est con quand même. Je le regarde et lui chuchote.
- Je te ramène chez toi, préviens ton manageur. Je vais te soigner.
Il ne dit rien mais prend son téléphone de sa main non cassé et écrit un message et le range ensuite.
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Nous sommes actuellement dans sa chambre. Le trajet en voiture c'est passé en silence. Les seuls mots qu'il a prononcés c'est l'endroit où se situe la boîte de secours.
Je me dirige vers lui et m'assieds sur le lit. Nous sommes côte à côte. Je prends sa main avec délicatesse. Je commence les soins. Il ne me regarde toujours pas. Il fixe un point imaginaire sur le sol de sa chambre.
- Tu sais, quand je me suis réveillé, je croyais que tu m'avais sauvé.
Nos regards se croisent pour la première fois depuis un certain temps. Et je continue ce que j'ai commencé...
- Mais mon secrétaire mon avouée que tu m'avais tirée dessus, et sache que c'était la douleur la moins pire physiquement mais mentalement la pire Yi. Je t'avais fait confiance, et j'avais foie en toi. C'est dur à imaginer mais j'étais réellement en train de mourir et, je croyais que tu voulais me sauver. J'ai pleuré mais ça ne sait pas vue. À cause du sang et de la sueur. Je...
Il me coupe la parole d'un ton sec.
- Je suis désolé.
Je suis resté bloqué sur ces mots.
« Je suis désolé. »
J'ai continué de soigner sa main, et je suis actuellement dans la salle de bain de sa chambre. Je lave mes mains et les essuies. Je range la boîte de secours et je retourne ou j'étais avant, sa chambre. Je le vois entrain d'enlever sa chemise avec galère. Je vais le laisser tranquille.
Je prends mon téléphone que j'ai laissé sur le lit et m'apprête à sortir mais Yi Jie m'interpelle.
- Tu peux m'aider.
Je me retourne vers lui, et la luminosité de la nuit, et de la table de chevet me laisse voir des larmes. Des larmes ?
Sans me poser trop de questions je me dirige vers lui et l'aide à se déshabiller. Et à enfiler son ensemble de nuit.
- Tu sais Chu, je suis sincèrement désolé de tout. Je... en fait je perds ma tête en ce moment. Des hommes de ma mafia que je connais disparaissent et mon père reçoit des lettres de menaces et de vengeances. Je ne sais plus quoi faire...
- Des lettres de menaces ? Il y a une signature.
- Non, il n'y a pas de signature.
Je le regarde se diriger de plus en plus vers moi. Son regard n'est pas le même.
- Actuellement, je n'ai pas envie de réfléchir.
Il m'embrasse soudainement. Je le lui rends. Il s'agrippe à moi tout en continuant de m'embrasser. Nos corps sont collés, une sensation étrange se dissipe dans ma poitrine. C'est quoi ? Mais je m'en fous. J'ouvre ma bouche et nos langues s'entremêlent. Pour la première fois, j'aime embrasser quelqu'un.
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Voici le chapitre 15. J'espère qu'il vous a plu.
Petit rapprochement et sincérité. C'est cool ? Non ?
