Dans un monde dans lequel les mafieux dominent, des guerres, de la torture et de la non-pitié.
Le sang et règlement de comptes est l'unique but, pour eux.
Mais est-ce que collaborer ou plutôt tomber amoureux de son ennemi est-il grave ?
OUI...
Yi Ji...
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Esthétique du chapitre
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-PDV Yi Jie-
Je sors de la voiture et regarde plus en détail ce qui se trouve devant moi. Le campement est énorme. Une partie est dédiée au sport, où ils s'entrainent pour ce soir. Putain, c'est ce soir. J'en reviens pas. On a tellement travaillé dessus, jusqu'à nous engueuler. On avait des crises de nerfs souvent. Trop souvent. Il ne faut pas croire que c'est facile de gérer une mafia. On doit paraître monstrueux aux yeux des autres mafias pour ne pas paraître faible. On doit tuer des gens sur commande, ou par notre propre volonté. Quand j'y repense. Il y a eu des moments où je voulais tout abandonner. C'est vrai que dans le passé j'ai aimé tuer des gens sous les coups de la colère mais là actuellement je commence à être dégouté de tuer des bons à rien. Je ne mens pas, la plupart du temps on tue des espions, des gens qui nous trahies. Et la plupart du temps c'est des cinquantenaires, alcoolique qui font mal leurs boulots. Après cette mission, je veux faire une pause. Me concentrer sur notre relation à Chu Yung et moi. Je l'aime et je ne veux rien gâcher. Car oui nous avons un cœur nous les mafieux.
- T'est arrivé !
Je regarde dans la direction de cette voix que je connais beaucoup trop. Chu Yung.
- Oui, alors les préparatifs ? Tout se passe comme tu veux.
- Sans te mentir, on est dans la merde. Un des hommes à repérer une immense source de chaud en dessous de la maison. Soit ce sont des hommes supplémentaires, ou soit ce sont des armes composées de nucléaire. Mais il a plus de chances que ça soit des hommes. Ça bouge mais sinon voilà.
Il soupire et pose ses mains sur sa taille. Son regard fixe le sol. Je fais signe à mes hommes de s'éloigner de nous. Après qu'ils soient partie, je m'avance vers lui et le prends dans mes bras. Sous le contact, il se fige. Il ne doit pas être habitué mais moi j'essaie de l'habitué.
- Ça te tracasse, cette histoire. Ne me ment pas. Parle moi.
- Tu deviens toujours sentimental avant les missions toi.
- N'ignore pas ma question.
Il se presse deux fois plus sur moi.
- Ouais, j'ai envie de tuer tout le monde. J'ai envie de prendre une arme et d'aller directement vers mon père et lui coller une balle entre les deux yeux. Putain, j'en ai marre. Tu sais que t'est la seule personne ici que j'arrive à tolérer. Sincèrement, je t'aime Yi. Après cette mission on prend une pause.
- J'allais justement t'en parler. J'ai une immense envie d'une pause avec toi.
Je me détache un peu de lui pour déposer un baiser sur ces lèvres douces. Ces lèvres sont comme une drogue à mes yeux et jamais je m'en détacherais.
