veinte siete

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Salut,
Je sais que j'avais dit que j'allais publier le 30 mais je me suis souvenue que c'est halloween et que vous n'aurez sûrement pas le temps de lire, alors je publie aujourd'hui.

Bonne lecture ❤️

Le rouge se réveilla le premier et alla sous la douche après avoir passé des longues minutes à contempler le bleu qui dormait toujours comme un bébé, d'un air calme.

Le rouge sortit de la salle de bains entra dans le dressing pour en sortir vêtu d'un jean et d'un t-shirt. Ça aurait pu être une journée de repos pour lui, mais il avait tant à faire...

Il alla prendre son téléphone sur la table de chevet et composa un numéro puis colla le téléphone à son oreille. Après deux sonnerie, le mauve décrocha.

– changement des plans, lança le rouge...

Après avoir raccroché, le rouge alla s'asseoir à côté du bleu qui dormait toujours. Il lui retira une mèche de cheveux qui lui traverser le visage puis le lui caressa. Ils allaient bientôt être débarrassé d'Haïzaki et vivre enfin en paix, ensemble.

Comme il l'avait ordonné au violet, ce dernier avait caché une partie de la marchandise et amener l'autre au point prévu. Plus tard il contacta Haïzaki.

– Comment vas-tu ? Demanda le rouge

– Ça va, pourquoi ?

– Simples formalités

– Que veux-tu Akashi ?

– Notre colis est arrivé, annonça le rouge, impassible

– où aura lieu l'échange ?

– tu étais sérieux, tu veux qu'on se sépare, constata le rouge

– oui. J'ai déjà fait les virements nécessaires

– d'accord, je t'envoie l'adresse

Et le rouge raccrocha.

Haïzaki déposa son portable sur la table. Il se tourna vers un homme derrière lui.

– je t'envoie l'adresse ce soir. Tu n'as qu'une seule chose à faire : le tuer.

L'homme bougea positivement la tête puis s'en alla. Cet homme devait être dans la trentaine, il était musclé et avait une cicatrice qui partait de sa joue gauche jusqu'à l'oreille droite. Haïzaki se tourna vers un portrait de sa défunte épouse ; elle était resplendissante. Mais n'avait pas pu avoir des funérailles, sinon ça allait attirer la police. D'autant plus qu'il devait recevoir une cargaison dans les jours à venir.

Cette guerre, c'est le rouge qui l'avait commencé en ôtant la vie de son père. Et lui, il allait la finir.

Kagami venait de recevoir la lettre qu'il attendait depuis son arrivée au Japon, il en tremblait presque. C'est sur ça qu'il avait tout misé. Il alla jusqu'à l'appartement qu'il partageait avec Kuroko à pas de géant. Une fois à l'intérieur, il déchira l'enveloppe et retira la lettre. Il la déplia et lu le contenu aussi vite que possible mais son visage se déforma avant d'arriver à la fin; il n'avait pas été retenu pour le poste. Il devait rentrer en Amérique.

Il se laissa tomber sur le canapé, déçu, impuissant. Il se prit la tête entre les mains. Il avait tout misé sur ce poste, c'était le dernier souhait de son père avant sa mort. Même si c'était bête, il voulait le faire mais avait bêtement échoué et était obligé de rentrer.

Fou de rage, il prit son manteau et sorti de l'immeuble pour aller quelque part où il pourrait se calmer. En marchant, il se retrouva dans un club. Club qu'il détestait depuis qu'il y avait passé la nuit avec Aomine.

Il chercha un coin calme puis alla s'asseoir. Calme, c'était le contraire de l'ambiance qu'il y avait autour de lui. Mais, c'est là que l'avait mené ses jambes. Il commanda un verre puis tenta en vain d'appeler Kuroko qui ne répondait plus depuis des semaines.

Les parents de Kuroko l'avaient appelé à plusieurs reprises pour savoir où était leur fils mais lui aussi l'ignorait. Il savait juste qu'au début le bleu était avec un Akashi, dans son manoir, il lui avait même rendu visite une fois. Mais depuis un mois maintenant, il n'avait plus aucune nouvelle. Il ne répondait plus et ne l'appelait plus.

Le grand rouge avait promis à Kuroko de ne rien dire aux parents de ce dernier mais ça devenait difficile de cacher une chose qui pouvait s'avérer grave, vu les antécédents familiaux d'Akashi. Mais il avait décidé d'attendre. Donc il se résigna à lui envoyer un simple message vocal dans lequel il demandait de ses nouvelles et lui annoncer qu'il devait peut-être rentrer très prochainement aux Etats Unis.

– tu dois rentrer ? Pourquoi ? Demanda Aomine qui passait à côté et qui avait entendu une partie de son message.

– ce sont pas tes oignons, enfoiré, lança kagami, en colère.

– je t'ai pris dans la mauvaise position ou quoi ? C'est quoi cet humeur de con, cracha le bleu

Là, le rouge lui sauta à la gorge, assenant le bleu de coups, et ce dernier ne tarda pas à réagir : il le retourna avant de lui donner un coup en plein dos avec son coude puis mit un genou à terre et ramena le bras du rouge jusqu'au milieu de son dos, ce qui le fit crier de douleur.

Mais il ne pu rien dire parce que la sécurité s'était ramenée et les avaient mis à la porte.

– connards, cracha le rouge à l'intention des hommes de la sécurité et du bleu qui s'était assis à côté de lui. Sur le sol froid du parking.

– arrêtes de faire ta cougar ménopausée et dit moi ce qui ce passe

– j'ai pas été retenu

Et malgré lui, kagami lui raconta tout et la raison pour laquelle il était au Japon. Le bleu, lui, écoutait attentivement, même s'il était au courant de presque tout.

– tu sais, je peux peut-être t'aider, proposa le bleu après que le rouge ait fini.

– plutôt crevé, cracha le jeune homme

– allons, c'est pas comme si je te demande de me sucer la bite, je te propose juste mon aide

– j'en veux quand-même pas

– même pas pour rester près de Kuroko

Là, le rouge se tourna vers lui et lui vomit des insultes en lui criant qu'il ne savait même pas où il était.

– mais moi je sais. Et il va bien

Kagami se leva, il n'allait rien obtenir du bleu.

– dit, l'interpella le bleu

– hn ? fit le rouge en se retournant

– tu l'aimes, ce gamin ?

Le rouge le regarda avec un regard désarçonné. Il ne s'attendait pas à une question pareil. Ne sachant pas trop quoi répondre — parce qu'il ne voulait pas l'accepter, pas devant lui et ce pour une raison inconnue ni même lui mentir, pour la même raison— il décida de se retourner et partir.

La réponse était évidente, même s'il n'avait pas répondu son silence l'avait fait pour lui. Aomine sourit; ce sentiment a toujours été bête, ne sachant que faire souffrir après avoir donné un semblant de bonheur. Il se leva quelques minutes plus tard et s'en alla aussi.




J'espère que le chapitre vous a plu, n'oubliez pas de voter et de commenter, parce que c'est ça qui me donne le courage d'écrire et de publier.

Je vous dis à la semaine prochaine pour une surprise que vous allez adorer.

Nouvelle histoire ????

Mon ObsessionWhere stories live. Discover now