dieciocho

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La maison était bien plus grande que celle d'Akashi et plus lumineuse. Il y avait des employés un peu partout avec des plateaux sur lesquels étaient posés des verres et quelques invités par-ci par-là.

– bienvenus messieurs, dit un homme assez âgé en s'inclinant et en réponse, akashi inclina légèrement la tête. De même que Kuroko.

– suivez-moi, je vous prie, dit-il en se tournant pour aller vers un couloir et les deux hommes le suivirent. Kuroko regarda vers akashi et constata qu'il n'avait plus seiji dans les bras.

– où est passé seiji ?

– asu l'a emmenée en haut, répondu le rouge en reprenant la main du bleu qui essaya de se rappeler du moment où la femme est venue pour prendre le petit.

– tu es prêt ? Demanda le rouge.
Ils  se tenaient devant une porte en bois peint en noir. Kuroko hocha la tête. L'homme qui était devant eux ouvrit la porte en se dégageant du passage. Le rouge et le bleu entrèrent ensemble.

La salle était remplie sans être bondée pour autant.

– alors, où se trouve ta belle-mère ? Demanda kuroko sans quitté la foule des yeux.

– tu veux la voir ? Demanda akashi en regardant le bleu qui posa aussi son regard sur lui. Le bleu hocha la tête.

– dès que je la vois, alors, répondu le rouge en se mettant à la cherchée du regard. Et dans la marche de ses yeux, il vu quelqu'un. Un homme assez grand, musclé, yeux noirs et cheveux blanc. Il était là aussi. Haïzaki. Il le regarda longuement. Se remémorant de leur passé commun; de leur amitié et de sa détérioration.

Il le regarda assez pour qu'il le sente et qu'il le regarde aussi. Ils se fixèrent. Une seconde de trop. Haïzaki souleva son verre avec un sourire en signe de salutation et akashi inclina la tête du côté gauche en signe de réponse.

Un serveur vint vers les deux hommes et les deux prirent du vin blanc.

– viens, je l'ai vu, dit akashi et kuroko redressa soudainement la tête puis entreprit de suivre le rouge mais s'arrêta au même moment que le rouge.

– akashi, tu te fais rare parmi nous ces derniers temps, dit le blond qui faisait face à akashi.

– le travail, tu sais bien ce que c'est, répondu akashi avec un sourire qui n'atteignait pas tout son visage.

– mais, ça fait toujours plaisir de te revoir, dit Haïzaki en lui tendant la main et akashi la prit. Avant de le lâcher, haïzaki appuya légèrement sur le majeur d'akashi. Comme il en avait l'habitude avant.

– depuis tout petit, toujours à travailler, dit haïzaki avec un sourire qui, lui, par contre semblait être sincère. Et le blond remarqua enfin le bleu qui s'était ranger derrière le rouge.

– et lui, qui est-ce ?

Akashi se décala pour permettre à haïzaki de voir kuroko en entier.

– c'est mon petit ami, dit le rouge et  kuroko lui tendu la main. Il venait de le présenter comme son petit ami, cette simple présentation enjallait le cœur du bleu.

Haïzaki prit la main du bleu. Dès la seconde où il l'avait vu, quelque chose en lui s'était brisée pour laisser place à une nouvelle. La foudre venait de tomber sur sa tête pour venir focaliser toute sa force dans son cœur.

– tetsuya kuroko, enchanté

– haïzaki shogo, de même, et il décida enfin de lâcher la main du bleu. Même s'il ne le souhaitait pas.

– excusez-moi, akashi, on se revoit plus tard pour parler, dit il et le voilà qui partait déjà.

Kuroko n'aimait pas entendre aux portes mais il se souvenait avoir une fois entendu akashi dire que l'attentat qui avait eu lieu à l'hôpital était à cause d'un certain haïzaki.

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