Le cousin Jin.

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Prompt : J'espère que tu as eu mal, c'est ce qui arrive quand on ne regarde pas où on va.

***

C'était peu avant la demande en mariage. Le cousin de Zhou Zishu était réapparu dans sa vie. Apparemment à l'aide d'un détective privé, il avait retrouvé l'endroit où Zhou Zishu habitait désormais. Cet endroit où il partageait sa vie avec Wen Kexing. Le cousin, que Zhou Zishu appelait « cousin Jin », avait donc sonné à sa porte et quand Zhou Zishu lui avait ouvert il lui avait souri :

— Trouvé !

Zhou Zishu avait eu un choc. Cela faisait des années qu'il n'avait plus de nouvelles de ce cousin et qu'il s'en portait au mieux. Le voir réapparaître dans sa vie n'était pas du tout bon signe.

— Je peux entrer ? demanda l'homme.

Zhou Zishu faillit dire non, mais il s'avait qu'éviter le cousin Jin ne servirait à rien, celui-ci était capable de se pointer à son boulot, pour lui pourrir la vie, jusqu'à ce qu'il accepte de le voir.

Zhou Zishu le laissa entrer, la boule au ventre. Wen Kexing n'était pas là, heureusement, il avait encore un court et rentrerait plus tard. Cousin Jin prit immédiatement ses aises comme s'il était chez lui, il s'installa sur le canapé et réclama un café. Zhou Zishu lui aurait bien versé sur la tête, à la place il lui prépara une tasse. Il avait mille questions en tête, mais n'arrivait pas à en poser une seule, tellement ces retrouvailles lui tordaient l'estomac.

— D'après mon détective, tu vis en colocation avec un autre homme, fit le cousin Jin complètement à l'aise.

Zhou Zishu comprit comment l'autre homme avait obtenu son adresse, il avait donc fait appel à un détective, et avait fouillé dans sa vie, comme s'il en avait le droit.

— Tu te permets de faire des recherches sur moi ?

— Oui, bien sûr, je me demandais ce que tu devenais. Tu sais, j'étais inquiet pour toi.

Zhou Zishu grimaça devant tant d'hypocrisie mielleuse.

— Et donc je disais que tu avais un colocataire qui vivait avec toi, reprit le cousin.

— Tu es venu pour me parler de mon colocataire ou de moi ? demanda Zhou Zishu froidement.

— Oh allons, Zishu, ça fait des années qu'on se connait, ne sois pas si froid. On a passé de bons moments ensemble, tu te souviens ? Je t'ai toujours considéré comme mon cousin adoré avec lequel j'aurais pu changer le monde.

Zhou Zishu serra les dents.

— Qu'est-ce que tu veux ?

— Je veux que tu reviennes bien sûr. Qu'on fasse équipe à nouveau.

— Non.

— Zishu, j'ai des arguments, tu ne veux pas les écouter ?

— Non.

Cousin Jin fronça les sourcils, il n'avait pas l'habitude qu'on lui refuse quoi que ce soit. Surtout de la part de Zhou Zishu. Celui-ci, dans le passé, lui obéissait au doigt et à l'œil. Il suffisait de le caresser dans le bon sens du poil, de lui dire qu'il le devait parce que sa famille l'hébergeait, qu'il fallait se montrer reconnaissant, qu'il serait toujours bien accueilli et choyé s'il faisait ce que son cousin voulait.

Zhou Zishu avait peut-être réussi à s'enfuir, mais cousin Jin voulait le garder dans la paume de sa main.

— Tu sais, j'en ai appris des choses sur toi et ton fameux colocataire.

Les extraits de nos viesWhere stories live. Discover now