Une histoire de baisers.

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Prompt : Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé.

***

C'était Zhou Zishu qui avait commencé :

— Je peux t'embrasser ? avait-il demandé alors que lui et Wen Kexing se fixaient depuis deux bonnes minutes.

Wen Kexing n'avait pas répondu et lui avait volé son baiser en posant sa bouche sur la sienne. Tournant une page de leur vie, comme s'ils en commençaient une nouvelle, mais cette fois-ci tous les deux.

Désormais, ils étaient mariés, ils partageaient leur lit, ils partageaient leur vie. Et de temps en temps Zhou Zishu se penchait à son oreille et susurrait :

— Je peux t'embrasser ?

Cela faisait frissonner Wen Kexing, jusqu'aux orteils.

Pourtant ce que préférait Wen Kexing, c'était quand Zhou Zishu le prenait par surprise et il était très doué pour ça. Wen Kexing était en train de cuisiner, Zhou Zishu venait embrasser sa nuque sans le prévenir, sans se rendre compte de l'état dans lequel il mettait son mari qui avait du mal à se concentrer ensuite pour couper ces foutus concombres.

Wen Kexing était en train de perdre à un jeu vidéo, et Zhou Zishu embrassait sa joue, lui faisant faire son meilleur game over.

Wen Kexing essayait de se concentrer sur un poème un peu difficile à comprendre et Zhou Zishu embrassait sa tempe, l'empêchant de se concentrer plus longtemps, la poésie se transformant en hiéroglyphe impossible à traduire.

Wen Kexing regardait un film qu'il aimait et Zhou Zishu embrassait sa bouche, tant pis pour le film.

Des mini baisers volés qui rechargeaient les batteries de Wen Kexing ou plutôt lui faisaient perdre complètement ses moyens.

Mais il n'était pas en reste, lui aussi pouvait se montrer voleur et rendre dingue son mari. Il embrassait sa paume de main et se régalait des frissons de Zhou Zishu. Il embrassait son cou et souriait en le voyant rougir jusqu'aux oreilles – oui même encore maintenant, il embrassait le bout de son nez et s'amusait de le voir faussement râler.

Il louchait sur sa bouche, fermait les yeux et attardait ses lèvres sur celles de Zhou Zishu, et le monde explosait, pour eux deux.

Et plus tard, Zhou Zishu demandait :

— Je peux t'embrasser ?

Et Wen Kexing souriait et lui volait son baiser. Encore.

Fin.

L'autatrice : un truc court que j'ai voulufaire mignon, j'espère que vous aimerez. 

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