L'adoption.

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Prompt : Ta vie ne tient qu'à un fil.

***

C'était Wen Kexing qui avait eu l'idée. Zhou Zishu avait râlé pour la forme :

— J'ai déjà un chiot, je n'en ai pas besoin d'un deuxième.

Il faisait bien sûr référence à la bouille que prenait son mari quand il désirait quelque chose. Puis Zhou Zishu avait demandé taquin :

— Et pourquoi pas un poisson rouge ? Au moins ce n'est pas bruyant.

— Parce qu'un chiot on peut le caresser, le cajoler et qu'il est le meilleur ami de l'homme.

Zhou Zishu s'était rapproché et avait flirté :

— Si tu veux cajoler quelqu'un, tu m'as moi.

Wen Kexing posa sa main sur sa joue, dragueur :

— Si je te cajole, tu dis oui ?

Zhou Zishu avait souri et doucement frotté son nez contre le sien.

— Je ne sais pas.

Il faisait exprès et Wen Kexing savait qu'il faisait exprès, n'empêche qu'il était conquis et qu'il ne put s'empêcher de l'embrasser.

Et bien entendu, Zhou Zishu avait craqué.

Pas seulement à cause du baiser, mais parce que c'était Wen Kexing qui demandait, et puis parce que pourquoi pas ? Un animal remplirait leur vie.

Ils se rendirent à une association et tombèrent tous les deux en amour pour un tout petit beagle à l'air vraiment, vraiment, vraiment mignon. Il les regardait avec de grands yeux ronds et Zhou Zishu s'en amusa :

— Il a un air de famille avec toi, dit-il à l'attention de Wen Kexing.

— Alors on le prend lui, ce sera comme notre enfant.

Zhou Zishu ne se fit pas prier. Le chiot lui plaisait et de toute façon, des fois, l'amour ça rend bête, parce que Wen Kexing aurait voulu adopter un gros crapaud moche, qu'il aurait sans doute fini par accepter.

Ils signèrent les papiers d'adoption pour le beagle et se mirent d'accord pour l'appeler Chengling.

La responsable de l'association les remercia, parce que le beagle venait de la fourrière et sa vie ne tenait qu'à un fil si on ne l'adoptait pas rapidement.

Zhou Zishu dut retenir Wen Kexing, parce qu'à cause de ses paroles, il s'inquiéta du bien-être des animaux, et voulut adopter tous les chiens et chats abandonnés.

— On n'a pas de place dans notre appartement, sois raisonnable. D'autres gens viendront les adopter.

Wen Kexing avait cédé à contrecœur, mais ils étaient partis avec Chengling.

Et Zhou Zishu se retrouva effectivement avec deux chiots. Les deux savaient le faire fondre, avec leurs grands yeux ronds et leur bouille si mignonne. Pire que ça, Wen Kexing utilisait Chengling pour le faire craquer. Il était pris au piège.

Mais il l'aimait ce piège.

Parce que c'était sa famille. Son mari et son chiot.

Fin.

L'autatrice : encore un truc trop fluffy. 

Les extraits de nos viesWhere stories live. Discover now