Ceux qui insultaient.

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Prompt : Toi c'est pas une case qu'il te manque, c'est tout l'échiquier !

***

De temps à autre, Zhou Zishu et Wen Kexing avaient à faire des abrutis qui les insultaient. Wen Kexing réagissait au quart de tour. Il s'énervait vite, il était prêt à en découdre s'il fallait, mais personne n'insultait Zhou Zishu sans que cela ne le mette en colère. Zhou Zishu le retenait, le contenait, lui disait « allez viens, on s'en fiche » et comme son mari était le seul à vraiment pouvoir le calmer, Wen Kexing lâchait l'affaire.

— Ne me retiens pas A'Xu je vais lui faire la tête au carré, criait-il parfois.

Et bien entendu, Zhou Zishu le retenait.

— On n'a pas de temps à perdre avec les imbéciles, disait-il.

Ce qui énervait les dits imbéciles, mais qui soulageait Wen Kexing.

Zhou Zishu, lui, prenait ça pour de la jalousie. Ces gens-là, ça les dérangeait de voir qu'on pouvait être plus heureux qu'eux sans épouser le sexe opposé. Parce que les deux hommes étaient vraiment heureux. Ils se donnaient la main quand ça leur chantait et se taquinaient et flirtaient où ils voulaient et tant pis si ça énervait d'autres gens de les voir rire/sourire/parler/se balader ensemble main dans la main. Zhou Zishu s'en fichait des insultes, tant que personne ne s'en prenait à Wen Kexing. Les insultes glissaient sur lui comme des skis sur la neige, mais il suffisait qu'on dise du mal de son mari et il se transformait en démon.

La preuve, fallait voir la tête du voisin du dessus désormais quand il les rencontrait. Il devenait livide, et cela les amusait beaucoup.

Mais il y avait eu d'autres moments. Quelqu'un avait par exemple déjà dit à Zhou Zishu – devant Wen Kexing - qu'il lui manquait une case, qu'un homme beau comme lui gâchait sa vie à sortir avec un autre homme, qu'il aurait toutes les femmes à ses pieds, qu'il n'allait qu'être maltraité pour avoir épousé Wen Kexing.

— Toi ce n'est pas une case qu'il te manque, avait répondu Zhou Zishu, c'est tout l'échiquier.

Et il avait pris la main de son cher mari, et avait tourné le dos à cette personne stupide qu'il avait pris, si ce n'est pour un ami, au moins pour un camarade. Une grossière erreur qu'il avait corrigée en ne lui adressant plus la parole par la suite. Wen Kexing l'avait attrapé dans ses bras quand ils avaient été suffisamment éloignés :

— Tu es génial, je t'adore.

Zhou Zishu avait souri.

Le plus important ce n'était pas la haine que certains leur portaient, pour des raisons stupides, mais l'amour qu'il y avait entre eux, un amour plus profond que la fosse des Mariannes. Et ça, toutes les insultes du monde ne pourraient rien y changer, personne ne pourrait les séparer.

Fin.

L'autatrice : on baigne dans le niais. 

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