La demande.

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Prompt : Il va falloir que je trouve.

***

Cela faisait deux ans que Wen Kexing et Zhou Zishu sortaient ensemble, et c'était parti pour durer vu que leur amour ne s'effilochait pas. C'était pour ça que Wen Kexing voulait sauter le pas, plonger à pieds joints dans cette relation et demander Zhou Zishu en mariage. C'était quelque chose d'important, qui lui trottait dans la tête depuis quelque temps et qui avait fini par tellement grandir, qu'il ressemblait à un baobab dans son cerveau. Cette idée, il n'arrivait plus à se l'enlever de la tête. Il voulait épouser Zhou Zishu. Ce n'était sans doute rien, juste une promesse, mais pour lui ça comptait comme s'il coulait leur histoire dans le béton.

Mais il y avait tellement de choses à penser. Il allait falloir trouver le bon moment pour le demander, la bonne alliance, la bonne façon. Wen Kexing y réfléchissait pour que tout soit parfait, pour lire l'émotion sur le visage de Zhou Zishu pour l'entendre lui dire oui. Ils se tomberaient dans les bras l'un de l'autre, tout serait parfait.

Wen Kexing avait fait le tour des bijouteries, il se montrait difficile, perfectionniste, il avait peur de se rater, de tout gâcher, ce qui était complètement stupide parce qu'il savait au plus profond de lui que Zhou Zishu accepterait. Il regardait des émissions stupides pour se trouver des idées pour la demande. Quelque chose de grandiose ressemblerait à Wen Kexing, mais pas à Zhou Zishu. Il allait falloir doser. Une demande, il n'y en aurait qu'une, alors il allait falloir trouver la meilleure.

Les idées commençaient à se profiler dans sa tête, il avait même fini par trouver les alliances qui leur iraient, il était tellement content et impatient. Il était encore en train d'y penser et d'y réfléchir alors qu'il regardait une émission à la télé avec Zhou Zishu. C'était un documentaire hyper intéressant, mais Wen Kexing n'arrivait pas du tout à se concentrer. Il sentait les doigts de Zhou Zishu emmêlé au sien, il entendait sa douce respiration, il se pencha et posa sa joue contre son épaule.

Zhou Zishu était vraiment celui qui lui était destiné.

Celui-ci murmura alors :

— Et si on se mariait ?

Wen Kexing se redressa d'un coup, lâchant sa main :

— Quoi ?

— Et si on...

Zhou Zishu ne put terminer sa phrase, Wen Kexing venait de placer ses mains sur sa bouche :

— Je t'interdis de faire ça ! ordonna-t-il l'air paniqué.

Le regard que lui lança Zhou Zishu signifiait « faire quoi ? » :

— Tu ne peux pas parler de mariage entre nous de manière si désinvolte !

« Et pourquoi pas ? » lui demandèrent les yeux de Zhou Zishu.

— Parce que ! répondit Wen Kexing. Ne le fais pas, c'est tout. D'ailleurs je n'entends plus rien, je n'écoute plus, je vais me coucher bonne nuit !

Wen Kexing relâcha Zhou Zishu et se boucha les oreilles en s'enfuyant dans leurs chambres. Car ils vivaient déjà ensemble. Il abandonna un Zhou Zishu les yeux écarquillés devant cette réaction et se demandant si Wen Kexing refusait de l'épouser.

Wen Kexing accéléra un peu la cadence, il ne voulait pas que Zhou Zishu recommence à lui présenter les choses aussi simplement devant une émission, comme si ce n'était qu'une formalité. Ce n'était pas possible. Il savait que Zhou Zishu était franc et qu'il ne passait pas par quatre mille chemins pour faire une demande, mais là, c'était trop brutal, sans aucune once de romantisme. Wen Kexing voulait se souvenir de ce jour, et pas comme quelque chose de banal, un simple « et si on se mariait ? » alors que la télé était allumée.

Un soir qu'il finissait avant Zhou Zishu, il se dépêcha de rentrer chez eux et alluma des bougies pour former un chemin vers un cœur de bougies et de pétales de roses.

D'accord c'était cliché.

Peut-être un peu cucul.

Mais Wen Kexing y avait passé du temps et mit tout son cœur.

Il attendit dans le noir que Zhou Zishu rentre. Quand il avait entendu les clés dans la porte, son cœur s'était mis à battre plus vite, de bonheur et d'appréhension. Il attendait Zhou Zishu au centre du cœur, la boite des alliances dans sa main.

Zhou Zishu dut s'arrêter sur le palier, car il n'arriva pas tout de suite dans le salon. Que pensait-il ? Que faisait-il ? Et si, il trouvait ça stupide et faisait demi-tour ?

Mais l'homme qu'aimait Wen Kexing ne fit pas demi-tour, il arriva finalement dans le salon, et écarquilla les yeux en voyant le cœur de bougies et de pétales de roses. Il leva la tête pour regarder Wen Kexing. Ils se fixèrent ainsi un bon moment, avant que Wen Kexing ouvre la boite et demande :

— Veux-tu m'épouser ?

Zhou Zishu resta silencieux, puis il s'avança à petits pas et entra dans le cœur de bougies en faisant attention de ne pas les renverser.

— J'ai cru que tu ne voulais pas, dit-il.

— Pourquoi ?

— Parce que la dernière fois, quand je t'ai demandé, tu m'as repoussé.

— C'était parce que je voulais faire ça bien ! Tu m'as pris au dépourvu de demander ça si facilement.

Zhou Zishu eut un petit rire, puis il passa ses bras autour de la nuque de Wen Kexing.

— Alors, tu veux bien ? demanda ce dernier d'une voix presque timide.

— Bien sûr que je veux bien, je veux même beaucoup.

Wen Kexing l'attrapa par la taille pour le faire tourner, et Zhou Zishu éclata de rire :

— Arrête, tu vas renverser les bougies.

Wen Kexing le relâcha et Zhou Zishu l'attira contre lui, souffla doucement :

— Je t'aime.

Et l'embrassa.

Ce serait une demande en mariage qui resterait en tête de Wen Kexing et de Zhou Zishu comme un super bon souvenir.

Fin.

L'autatrice : une demande un peu beaucoup trop cucul. 

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