𝙩𝙬𝙚𝙣𝙩𝙮 :;

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Séoul, Itaewon :
23h09

— Je t'avais demandé de rester dans la voiture ! Cri San alors qu'il chuchote en même temps.

— La ferme, je râle.

Tous les deux adossés contre un vieux mur, il jette au coup d'œil au-dessus de son épaule pour essayer de comprendre ce qui se trafique, puis tourne la tête vers moi.

— C'est si difficile que ça de faire ce que je te demande ?

— Non. J'ai juste pas envie d'être celle qui devra désinfecter tes plaies parce que tu sais pas faire ton travail correctement, je crache sans même réfléchir à ce que je viens de dire.

— J'ai pas besoin de toi.

Je baisse la tête et me pince la lèvre inférieure.
Je ne sais pas si ce genre de choses me fait mal ou non.
Je ne sais pas parce qu'avec le temps, ce genre de choses ne me surprend plus. Elles ne font plus palpiter mon cœur.

San se met en position et regarde de l'autre côté du mur, à nouveau.

— Tu as mis ton oreillette ? Il ne se retourne même pas pour me regarder.

— Oui.

Il analyse et scan la pièce des yeux de longues secondes.

— Si j'ai bien compté, ils sont six. Donc trois chacun.

On se trouve actuellement dans un hangar en plein cœur d'Itaewon.
Ce hangar est donc remplit d'ULM et d'hélicoptères.

Alors qu'on était en train d'organiser la soirée qui s'offrait à nous à Jeonju, San avait reçu un appel de Hyonjun en personne.
Il faut absolument qu'il les empêche tous de décoller car ils sont en possession de marchandises précieuses.

Lorsque j'ai demandé de quel type de marchandises il s'agissait, San m'avait dit qu'il ne valait mieux pas que je le sache.
Il avait aussi insisté pour que j'attende son retour à Jeonju.

Je ne comptais pas passer la soirée seule à me tourner les pouces alors que lui serait en train de risquer sa vie, ne sachant en rien s'il allait rentrer vivant ou si j'allais apprendre son décès je ne sais combien de temps après.

Et pour lui, ce n'était pas un argument valable en plus du fait qu'il m'avait reproché de me sous-estimer.
Ce n'était pas le cas.

Mais on ne sait jamais ce qui peut se passer et un imprévu peut vite arriver.

Peut-être que l'un d'entre nous mourra.
Ou alors peut-être qu'on va mourir tous les deux.

— Je vais à droite tu vas à gauche, il me dit.

𝙄 𝙂𝙊𝙏 𝙏𝙃𝙀 𝙋𝙊𝙒𝙀𝙍 ; c.sWhere stories live. Discover now