- 𝗒𝗈𝗎 𝗆𝖺𝗄𝖾 𝗋𝖺𝗂𝗇 𝖻𝗎𝗍 𝗂 𝗆𝖺𝗄𝖾 𝗂𝗍 𝗌𝗁𝗈𝗐𝖾𝗋, 𝗒𝗈𝗎 𝗌𝗁𝗈𝗎𝗅𝖽 𝗄𝗇𝗈𝗐 𝗂'𝗆 𝗍𝗁𝖾 𝗈𝗇𝖾 𝗐𝗁𝗈'𝗌 𝗂𝗇 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝗈𝗅
『 ✎ « - Je ne voudrais pas que tu dises quelque chose que tu pourrais regretter.
- Qu'est-ce que tu vas...
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Séoul, CHU d'Itaewon : 19h32
Je sors d'ici dans quelques heures, soit demain dans l'après-midi. Yeong-Hwan, Sung-Jin et la capitaine sont venus me rendre visite.
Lorsqu'il m'ont demandé comment est-ce qu'une telle chose a pu se produire, j'ai juste répondue que j'étais au mauvais endroit, au mauvais moment.
L'avantage, c'est qu'ils ne cherchent pas en savoir plus et ça m'arrange, déjà que mentir commence à me peser de plus en plus, s'ils posent trop de questions, ça en ferait trop.
Je risquerais de m'enfoncer davantage dans mes mensonges. Notre amitié est déjà basé sur des mensonges alors je n'ai pas envie d'amplifier tout cela au point que tout ce que je dis m'échappe.
Je ne veux pas que les choses s'amplifient au point de ne plus être en mesure de contrôler ce qui se passe.
J'avale une dernière gorgée d'eau et pose le verre sur ma table de chevet placer à ma gauche, tandis qu'il suit mes gestes du regard.
— Tu devrais rentrer, je lui dis.
— Les heures de visites se terminent à vingt heure trente, il me reste encore du temps, il me regarde.
— Je ne suis pas une enfant tu sais ? Je peux m'occuper de moi-même seule, j'arque un sourcil.
— Si c'était vraiment le cas tu serais pas sur ce lit d'hôpital, me fait-il remarquer.
Ouch. San 1 - Leyhnor 0.
— J'ai pris quelques jours de congés, me dit-il.
Je fronce les sourcils.
— Ça ne fait que deux mois que tu travailles et tu oses déjà prendre des jours de congés ? Je demande.
— C'est pour la bonne cause, il hausse les épaules.
— Vas-y dis-moi, je croise les bras.
Il soupire, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. San sait que je ne suis pas du genre à lâcher l'affaire et c'est une chose qu'il a remarqué lorsqu'il est venu me rendre visite à l'hôpital ces derniers jours.
Il me disait même que si j'étais capable de lui tenir tête, c'est que je n'étais pas aussi blessée que cela.
Il se trompe. Je le suis. Mais être blessée mentalement fait bien plus mal que d'être blessée physiquement.
C'est ma fierté qui en a pris un coup, mon image qui s'est dégradée, mon cerveau qui me répète sans cesse que je ne suis pas aussi compétente que j'ai toujours prétendue être.
