- 𝗒𝗈𝗎 𝗆𝖺𝗄𝖾 𝗋𝖺𝗂𝗇 𝖻𝗎𝗍 𝗂 𝗆𝖺𝗄𝖾 𝗂𝗍 𝗌𝗁𝗈𝗐𝖾𝗋, 𝗒𝗈𝗎 𝗌𝗁𝗈𝗎𝗅𝖽 𝗄𝗇𝗈𝗐 𝗂'𝗆 𝗍𝗁𝖾 𝗈𝗇𝖾 𝗐𝗁𝗈'𝗌 𝗂𝗇 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝗈𝗅
『 ✎ « - Je ne voudrais pas que tu dises quelque chose que tu pourrais regretter.
- Qu'est-ce que tu vas...
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Aussi réaliste que cela puisse paraître, malgré le fait que toutes les pièces du puzzle s'assemblent parfaitement, je refuse d'y croire.
Ce n'est pas possible, ce n'est qu'un rêve. Ce n'est qu'un mauvais rêve. Je ne vais pas tarder à ouvrir les yeux, pas vrai ?
—Leyhni ! L'entente de mon prénom me fait sursauter et en levant la tête, je vois San qui se tient devant moi. Tout va bien ?
— O-oui...
Il s'assoit à côté de moi et me regarde.
— T'es sûre ? On dirait que t'as vu un fantôme, se moque t-il.
Lentement, je tourne la tête avant que mes yeux ne rencontrent les siens. Toutes sortes de pensées traversent mon esprit, j'en perds les mots et je ne sais même plus quoi lui dire.
Il pose sa main sur mon dos comme pour me rassurer et cette fois-ci, il semble avoir un air concerné.
— Eh, Leyhnor, qu'est-ce qui se passe ? Il murmure presque alors que je peux voir des perles de sueurs se former sur son front.
— T-tu es l'un des leurs, n'est-ce pas ? Ai-je enfin osé demander.
L'idée qu'il fasse partie de Hyonjun me fait presque peur. Mais peur de quoi ? Je ne sais pas. Je ne sais pas si j'ai peur de lui, peur de ce qu'il pourrait me faire ou encore peur qu'il découvre ma véritable identité.
— De quoi est-ce que tu parles ? Il fronce les sourcils, presque comme s'il ne sait réellement pas de quoi je parle.
Peut-être que j'avais mal vu ?
— Tu fais partie de Hyonjun, non ?
Et étrangement, ma voix ne paraît plus aussi peu sûre d'elle, comme si mon assurance vient tout juste de pointer à nouveau le bout de son nez alors que je peux sentir mon cœur tambouriner dans ma poitrine.
La chaleur de sa main sur mon dos, disparaît.
Puis, il baisse la tête en regardant le sol qui se trouve juste devant ses yeux avant de soupirer fortement.
Ce soupir veut en dire long. Ce soupir, me prouve que j'ai raison et je n'ai pas besoin de connaître San sur le bout des doigts pour le savoir.
Mais pourtant, le fait que cet action si simple suffit à le trahir, me laisse croire que finalement, je le connais mieux que ce que je pensais.
Peut-être que oui, peut-être que je le connais par cœur.
— Comment as-tu su ? Finit-il par me demander après un long moment de silence.
