- 𝗒𝗈𝗎 𝗆𝖺𝗄𝖾 𝗋𝖺𝗂𝗇 𝖻𝗎𝗍 𝗂 𝗆𝖺𝗄𝖾 𝗂𝗍 𝗌𝗁𝗈𝗐𝖾𝗋, 𝗒𝗈𝗎 𝗌𝗁𝗈𝗎𝗅𝖽 𝗄𝗇𝗈𝗐 𝗂'𝗆 𝗍𝗁𝖾 𝗈𝗇𝖾 𝗐𝗁𝗈'𝗌 𝗂𝗇 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝗈𝗅
『 ✎ « - Je ne voudrais pas que tu dises quelque chose que tu pourrais regretter.
- Qu'est-ce que tu vas...
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Séoul, Commissariat d'Itaewon : 7h56
Deuxième journée en tant qu'agent à la brigade des stup.
Il n'est que sept heures trente et pourtant, j'ai déjà envie de retourner à la maison et m'affaler dans le canapé, rester là toute la journée à ne rien faire.
Mais il faudrait sans doute que je cesse de rêver de cette utopie qui semble être hors de portée.
— Tiens, Sung-Jin me tends le latté que j'ai commandé, puisqu'il nous a demandé ce qu'on voulait boire comme type de café.
— Merci. J'avale une simple gorgée pour goûter et savoir si les doses sont convenables.
Elles le sont.
— Au fait, tu as pu te connecter avec les codes d'accès qu'on t'a donné ?
— Oui, je le regarde en souriant étant donné que je dois essayer de me faire apprécier en tant que collègue sans oublier que j'ai commencé il n'y a pas même pas vingt-quatre heures. Les affaires qui s'affichent sont celles qui sont déjà classées ? Je demande.
— Ouais, me répond Yeong-Hwan qui se tient à l'autre bout du bureau. Ces interventions font partie des plus dangereuses qu'on ait eu, il me regarde.
Je hoche la tête puis me concentre de nouveau sur l'écran de mon ordinateur.
— Et si vous voulez mon avis, la journée d'hier était bien trop calme et même ce matin, tout est beaucoup trop calme et je trouve ça louche, parle de nouveau Yeong-Hwan.
— Moi je pense surtout que t'es un peu parano, rit le blond.
Je pouffe en les regardant, mais ce qu'a dit Yeong-Hwan m'interpelle malgré moi. Je ne sais pas à quoi est-ce que je m'attendais en arrivant ici hier mais une chose est sûre, je ne pensais pas que j'allais passer ma première journée assise derrière mon bureau à me tourner les pouces.
Car le seul côté positif à mes yeux d'avoir intégré cette brigade, est de pouvoir aller sur le terrain lors d'intervention, se battre et aussi paradoxal que cela puisse paraître, voir des personnes comme moi être mises derrière les barreaux pour leurs crimes, pour le mal qu'ils ont pu faire autour d'eux.
Parce qu'au fond de moi, ceux à qui je ressemble m'écoeurent et pourtant, je suis comme eux. Certains ont choisi d'être ceux qu'ils sont aujourd'hui tandis que d'autres y ont été contraints.
— Tu peux te moquer de moi si ça te chantes, rétorque le brun. Mais tu ne peux pas nier le fait que j'ai raison. S'en est presque anormal, râle-t-il alors qu'il se dirige vers son bureau.
