Ma psychologue

Chapitre 35

Alec

Je regarde Harper qui dort dans mon lit, ses bras tiennent le coussin où sa tête est posée, elle est sur le ventre, quelques mèches de ses cheveux retombent sur son visage.

Un vrai petit ange.

Je dépose délicatement mes doigts près de sa joue pour remettre les cheveux derrière son oreille, elle bouge légèrement son corps mais se rendort assez vite.
Nous sommes rentrés tard et nous avons continués notre soirée - plutôt notre nuit - dans mon lit.. Elle s'est seulement endormie vers cinq heures du matin.

Je me lève du lit et descend pour aller préparer du café, aujourd'hui, Harper ne travaille pas donc je n'ai pas de rendez-vous. Je devrais retourner voir mon avocat d'ailleurs, pour savoir si c'est possible de diminuer les jours de rendez-vous, je me comporte très bien, je ne vois pas pourquoi le juge refuserait.

Les flics me regardent de travers dans la rue mais ils ne disent rien, puisqu'ils ont rien à dire. Je n'insulte personne, ne frappe personne, je ne fais aucun excès de vitesse.

Je suis parfait.

Même un peu trop parfait.

Je sais qu'ils continuent les recherches pour la voiture brûler, j'ai appris, par quelqu'un, que la fille brûlée dans la voiture, son père a été anéanti. J'aurai aimé voir sa tête ! Il devait avoir une tête d'enterrement, sans jeu de mot, quand il a apprit qu'elle était brûlée, sait-il que je suis de retour? Je ne sais pas, en tout cas, il le saura bientôt !

Harper vient s'asseoir sur une chaise haute dans la cuisine, je pose une tasse de café brûlant devant elle, sous son sourire.

- Bien dormi ? Je demande en prenant ma tasse pour aller m'asseoir près d'elle.

Je pose mes lèvres sur son crâne avant de m'asseoir. Elle vient poser ses lèvres sur les miennes, je réponds à son baiser puis elle recule.

- Je suis courbaturée, Souffle-t-elle.

Un sourire vient sur mes lèvres.

- Vu la nuit que tu as passée ....

- À cause de qui ! Elle rigole.

- Tu n'as pas dis non, Je fais un clin d'œil.

- Ça ne me dérange pas.

Je rapproche sa chaise de la mienne, ses jambes entre les miennes, je prend son menton entre mes doigts et l'oblige à se rapprocher de moi.

- Ça ne me dérangerait pas de recommencer, Dis-je en chuchotant à quelques centimètres de ses lèvres.

Elle passe sa langue sur ses lèvres, ce qui me rend encore plus fou. Sans attendre, je pose mes lèvres sur les siennes, il n'y a rien de doux dans ce baiser, nous le savons tout les deux, il est sauvage.

Mes mains attrapent ses hanches pour la soulever, elle se laisse faire, je la pose sur moi, elle enroule ses jambes autour de moi.

- La chaise ne va pas tenir, Souffle-t-elle entre plusieurs baisers.

- On s'en fout, J'embrasse son cou sous sa respiration haletante.