Chapitre 1 : Le travail

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Une semaine avant le grand événement, une immense maison sinistre remplit... de vide. Il n'y avait que des murs, un toit et, de temps à autre, un autre mur à l'intérieur avec une porte, divisant ainsi la demeure morte en quelques grandes pièces. Chacune était meublé différemment. Les trois qui faisait la même taille était plutôt remplit. Un lit, une commode, une armoire, un chevalet, des livres, des outils de coutures, des toiles, des crayons et tout un tas d'autres choses... le tout communiquant à une salle de bain tout équipé. Tout cela était plus que confortable, accueillant et aménager pour le plaisir de leurs occupants.

La dernière chambre, la plus grande, n'était pas prévue pour cela. Il n'y avait qu'un amoncellement de longue « cordes » sans fin bleu cyan intense formant un hamac dans un coin, retenant des poupées dans lesquels battaient visiblement des âmes. Le seul meuble était une commode contenant à peine de quoi remplir la moitié d'un de ses tiroirs.

Le maitre des lieux apparut alors soudainement au milieu de ce vide qui lui ai si agréable. Couvert de sang, il retira son long manteau noir, le secoua pour dégager la poussière dessus et, de ses pupilles dépareillé tricolore, il regarda les poupées dans le coin. Ses dernières s'animèrent alors et vinrent vers lui dans un mouvement gracieux comme une danse. Il en attrapa une avant de grogner quelques mots. Puis, ses doigts rouge et jaune s'emparèrent d'une autre qui lui firent affiché un grand sourire, montrant ses dents jaunes alors qu'il y plaçait une âme. L'objet se mit alors à tourner sur elle même, flottant toujours avec légèreté suspendu à son câbles bleu éclatant au milieu de se vide noir intense. Une fois cela fait, il frotta doucement les os noir de ses bras, puis les traits de la même couleur que les filaments qui occupait la pièce. Après, il s'étira, engourdit par la fatigue d'une longue journée de travail...soulagé d'être rentré chez lui.

C'est alors qu'un petit bruit résonna dans le vide, on toquait à la porte.

« -EntRE mON filS. » bugua doucement le squelette aux os noirs, souriant.
Son seul réconfort, retrouver ses enfants...

« -Papa... » soupira le petit squelette aux os gris qui entra tout de suite.

C'était visiblement un jeu enfant, un peu maigre... normal pour un squelette... mais la, il semblait presque malade. Petit et relativement faible, il s'avança, laissant mieux voir les marques ayant perdu leurs couleurs qu'il avait sur les pommettes. Des sortes de tâches d'un côté, des traits comme son père de l'autre. Son père qui, justement, fit apparaitre des lunettes à montures fines métalliques rouge et ronde les fila pour voir les yeux blanc décolorés de son enfant, remplit de larmes.

« -enCOrE un cauChemAr ?

-O... oui... je... je suis désolé... » il baissa les yeux.

Du haut de son orbite jusqu'à l'arrière de sa tête, une énorme cicatrice attirait le regard.

« -nE t'eN faiT pas, çA Va tE PASSer UN JoUR.

-Je sais mais... mais... est-ce que je peux...

-tU SaIS trèS BiEN quE JE ne PEUx pAS tE DIrE Oui.

-Je veux juste dormir ici... s'il te plait, je peux même dormir par terre papa... je... » et puis, complètement épuisé, il baissa juste les yeux, les bras ballant.

« -Pardon... » et il sortit, complètement désespéré.

L'adulte détourna le regard, s'en voulant atrocement. Mais son petit dernier souffrait du manque de magie de son autre parent, il se reposait du seul qu'il avait, ce qui expliquait son retard de croissance. Il avait besoin de se séparer de la magie paternelle, sinon il allait perdre tout les avantages qu'il avait eut de son autre parent...

Dans le mondeWhere stories live. Discover now