08 - ( L'hôpital )

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Point de vue Sabrina

- Mais putain Sabrina! Réveille toi, ça fait deux semaines.

J'ai mal à la tête, j'entend mal et un bruit de tintement résonne dans ma tête. Je sens plus mon corps du cou jusqu'au bassin et un goût de métal est dans ma bouche, c'est dégueulasse, mais j'arrive à entendre la voix rauque de Lorenzo.

- Reveille toi merde!

J'essaye déseperement d'ouvrir les yeux, mais ils se referment quelques secondes après ou j'arrive à peine à voir en noir et blanc. Je force pour ouvrir mes yeux et ils réussissent enfin à s'entrouvrir pour me laisser voir flou.

Je suis allongé dans un lit d'hôpital et je suis relié à des machines par plusieurs fils, d'où vient le goût de métal dans ma bouche. Lorenzo fait les cents pas dans la chambre et laisse régulièrement échapper des soupirs.

Mes yeux s'habitue lentement à la lumière et j'arrive à voir plus clairement. Je suis bien dans un lit d'hôpital et par la fenêtre je peux voir qu'on est soit le matin, soit l'après-midi.

Je prends toutes les forces qu'il me reste et j'essaye de m'asseoir sur le lit plus confortablement. Lorenzo le remarque immédiatement et il m'aide à m'asseoir sur le lit assez confortable, mais je balaie ses mains de mon corps blessé et je m'assois moi-même.

- Ne fait aucun mouvement brusque, je vais chercher un docteur, dit-il autoritairement.

Je m'apprête à parler, mais je n'y arrive pas, ma gorge est nouée . Je place ma main sur ma gorge et j'ouvre la bouche pour vérifier si je suis réellement incapable de parler.

- Ne parle pas tesoro, prononce t-il en me regardant comme si j'étais la chose la plus fragile au monde.

Je déteste que les gens me regardent comme cela, mais il a raison, je me suis fait tirer dessus et je suis assise dans un lit d'hôpital reliés par des millions de fils.

Je suis là définition de faible.

J'observe mon environnement et la première chose que je remarque c'est qu'à ma porte il y a deux gardes armés à la ceinture d'un glock 17, je crois.

Lorenzo revient rapidement avec un médecin au crâne rasé et aux yeux bleus.

- Mademoiselle, vous avez de la chance de vous en sortir, car dans votre dossier médical on dit que vous avez fait plusieur crises d'anxiété, se qui aurais pus causer problème pendant l'opération d'urgence qu'on a procédé sur vous.

Lorenzo écarquille discrètement les yeux à l'attente du fait que je fais régulièrement des crises d'angoisse et moi j'hoche positivement la tête pour faire comprendre au médecin de continuer son discours.

- Les... fils, dis-je difficilement pour qu'il me les enlève.

Ce qu'il fait immédiatement, il commence à enlever les fils de sur mon corps et moi j'enlève le masque respiratoire placé sur mon visage.

- M...m.. merci.

- Continuez docteur, expliquez-lui tout ce que vous avez besoin puis partez pour nous laisser, dit froidement Lorenzo.

- D'accord. Vous avez reçu une balle dans le dos ce qui à par chance endommagé aucun de vos organes et tissu vitaux. Après avoir procédé à une opération en urgence, on a réussi à retirer la balle, mais votre organisme à mal réagi et c'est cela qui vous a plongés dans un coma au stade 2.

- Combien... de... de temps? Dis-je moins facilement qu'au début.

- Deux semaines, c'est pour cela que vous avez de la misère à parler, mais à ce que je vois votre vue est redevenue normale, c'est une très bonne chose. C'est complètement normal que vous ne sentez plus vos jambes et votre torse, ca devrait vous revenir avant la nuit.

Captive du grand Lorenzo LiziriWhere stories live. Discover now