Quand Le Rêve Devient Réalité

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C'est avec un air de déjà vu que je partis pour m'endormir devant la cheminée, mais cette fois j'ai pris mes précautions, j'ai bloqué la porte avec de nombreux sortilège et j'ai aussi mis un sortilège sur le lit s'il se lève. Puis je repris le plaid que j'avais laissé tomber au sol, cette fois je pus l'observé de plus près. Il a deux faces différentes, une face Gryffondors et l'autre Serpentard, elle est magnifique. Mais pourquoi ces deux maisons ? Bien que n'aimant jusqu'ici que très peu les Gryffondors, j'en avais un qui dormait dans ma chambre alors… Je m'emmitoufle dans le plaid en respirant à plein poumons cette odeur que je n'ai pas vraiment sentis la première fois, celle d'Harry, s'est donc son plaid, l'idée que lui aussi s'est entouré avec me plait étrangement.

Harry avait dû invoquer son plaid quand je m'étais endormis devant la cheminée, c'était plaisant qu'il veuille me voir avec… Puis c'est sûrement à ce moment-là qu'il m'a enlevé la marque… Si on m'avait dit un jour qu'on arriverait à me l'enlever, je crois que je n'y aurais pas cru, moi qui pensait que c'était le juste prix à payer, ce rappelle constant de la plus grande erreur de ma vie ! J'en aurai presque sauté de joie si je ne savais pas me tenir et si ce n'était pas en pareil circonstance ! Harry, mon Harry m'a enlevé la marque ! Harry que j'ai tant détesté et que maintenant j'aime… Quoi ? Aimer ? J'aime Harry ? J'aime Potter ? J'aime Harry James Potter ? Non ce n'est pas possible… Et pourtant, pourtant cette idée me réchauffe plus que le plaid ne le fera jamais ! Merlin, je suis tombé amoureux d'Harry et pas n'importe quel Harry, un Potter ! Bien que finalement son nom ne pèse plus tant que ça dans la balance, non. Je crois que je suis perdu ! Moi qui pensais m'endormir, je crois que je n'y arriverai pas.

Pourtant, je m'endormis quand même, bien longtemps plus tard, avec l'image d'Harry dans mes bras, cela m'allait très bien finalement. Puis mes rêves ont pris le dessus, et effectivement j'étais au-dessus d'un Harry plus que réceptif à ce que je lui faisais !

Je l'embrasse fougueusement, pressant mon corps contre le sien, s'est si bon… Je ne sais pas si c'est lui ou moi qui gémis, peut-être les deux, je descends ma main le long de son corps, je pince délicatement un téton, puis descend vers sa hanche puis vers ses fesses et insère délicatement un doigt en lui. Il bascule la tête en arrière rompant notre baiser et gémis sans honte, il est tellement beau, il m'excite tellement que ça ne devrait pas être permis ! Je glisse un deuxième doigt en lui et rapidement un troisième qui fut un peu plus gênant pour lui. Quand le plaisir repris le dessus je les retire pour les remplacer par mon sexe. C'est si bon, si étroit et chaud. Il me faut tout mon contrôle pour m'empêcher de le pilonner, mais j'y arrive et j'attends qu'il amorce le premier mouvement, une fois fais par contre je ne m'en prive pas et nous atteignons rapidement l'extase dans un râle de plaisir.

Je me réveille en sursaut, un rêve ! Un rêve bien trop réaliste… Tellement que j'en avais jouis pendant mon sommeil ! Ce n'est pas croyable ! Jamais un rêve ne m'a fait cet effet-là ! Heureusement un sort de nettoyage suffit pour cacher les preuves de ce doux rêve. Moi Severus Snape ai fait un rêve érotique qui m'a fait jouir, c'est inconcevable. J'étais encore consterné quand l'alarme du lit d'Harry sonna très brièvement pour s'éteindre aussitôt. Harry a dû l'éteindre dès qu'il fut levé, il voulait encore filer d'ici sans rien dire ! Autant me l'avouer tout de suite, il est hors de question que je laisse partir Harry maintenant ! Je pars dans la chambre et l'ouvre sans douceur alors qu'il remet son pantalon.

- Alors Potter, on essaie encore de partir sans prévenir. Dis-je sèchement, après un long silence je rajoute plus neutre. Il est déjà difficile de vous garder en vie quand on veut vous tuer mais si vous n'y mettez pas du votre…

- Vous n'aviez pas à me sauver ! Vous auriez dû me laisser mourir… Dit-il faiblement en finissant de mettre sans pantalon, il était tout de même torse nue et cette vue me fit frémir bien que je ne lui montre pas.

Les Sorts InformulésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant