Chap 28

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Quelle heure était-il ?
Je suis dans mon lit, la moitié du corps recouvert par ma couverture, j'avais déjà abandonné l'idée de dormir depuis déjà un bon moment, le soleil ne traversait toujours pas les rideaux, mon alarme n'avait toujours pas sonnée, j'avais presque oublié pourquoi je me retrouvais dans cette situation, j'avais le visage bouffis, mes yeux et ma tête me faisaient mal, je sentais simplement ma respiration lente et désespérée siffler dans le silence.

Je laissa tomber mon bras en dehors du lit en essayant de tâter le sol, ma main percuta finalement un objet rectangulaire et je le récupéra pour essayer de percevoir l'heure dans cette lueur trop éblouissante pour mes yeux abîmés.
4h38....

4h...

38...

Son vol est à 5h ?!

Je me redressa subitement, une soudaine énergie me parcourut le corps, une toute dernière once d'énergie, je ne le reverrais peut être plus jamais ?! Qu'est c'que je fous encore la ?

Je me leva brusquement, l'aéroport est à 20 minutes d'ici... heureusement, j'aurais peut être le temps si je me dépêche.

Je dévala les escaliers le plus discrètement et rapidement possible et enfila des baskets au pif, oui sans chaussette, pas la peine de juger ok ? Au dernières nouvelles Livai est plus important que le confort de mes pieds.

Je sortis de la maison et chercha de quoi me déplacer du coin de l'œil, à pied c'est mort et la voiture n'en parlons même pas je cherche à voir Livaï pas à ne plus jamais pouvoir voir personne. Mes yeux se posèrent alors sur un vélo, il était au voisin... mais est-ce que c'est vraiment grave au final ? Je lui emprunte juste... il n'y a même pas de protection, il l'a juste posé contre le mur.

J'enfourche l'engin et commence à pédaler d'abord avec difficulté puis les mouvements deviennent plus rapide et je commence à dévaler les rues dans la nuit.





4h58...

J'arrive à l'aéroport pile 20 minutes après, je pose le vélo je ne sais où et cours a l'intérieur du bâtiment, mon coeur semble exploser et je n'entends plus que ma respiration qui résonne dans mes oreilles, ma tête bourdonne et mes yeux ne cherche plus qu'une chose, une silhouette , je sors subitement mon téléphone de ma poche et appuie sur son contact en tremblant.
Ça sonne...

« Votre correspondant n'est pas disponible pour le moment veuillez laisser un message après le bip sonore »

Le bip résonna comme une balle, je courue alors vers le guichet le plus proche avant de presque agresser mon interlocuteur à cause du stress.

-Le... L'avion pour Paris de 5h il... il est déjà partit ?

-Euhm excusez-moi mais vous ne pouvez plus prendre ce vol, tous les passagers ont déjà embarqués, l'avion se prépare déjà à décoller.

Le monde autour de moi venait de s'écrouler, qu'est c'que je suis con... tu te crois dans un shonen Eren ? Tu pensais vraiment te pointer à l'aéroport en pyjama, mal coiffé avec de la bave séchée au coin de la bouche et arriver à intercepter son vol ? Tu n'es même pas dans un Shojo où l'amour de ta vie rate l'avion exprès pour rester avec toi, tu as juste l'air d'un idiot fou et fatigué. Le regard des gens ne m'atteignais même plus, en vérité j'étais juste brisé... dévasté et frustré, je me sentais comme un petit chiot seul et abandonné face à la rue cruelle et menaçante.

Notice me teacher ~ Ereri Where stories live. Discover now