Mon véritable nom...

Chapitre 28

- Gabriella !

Mon cœur rate un battement. Je vois flou. Mon corps tombe en avant, je me retient avec mes coudes. Je n'entends presque pas les applaudissement, je ne vois rien autour de moi.

J'ai...

Je suis...

Je suis ballon d'or...

Une main se pose sur mon épaule et m'attire vers elle. Leo me prend dans ses bras, il semble me dire quelque chose mais je ne parviens pas à entendre.

Je rassemble mes forces et me lève. Je gravis lentement les marches pour rejoindre la scène et les deux maîtres de cérémonie tout sourire qui m'attendent.

Didier - Félicitations Gabriella ! Il me regarde, je pense que j'ai l'air plus que crispée. Comment tu te sens ?

Je passe ma main sur mon visage, lorsqu'elle quitte mes yeux, je réalise.

Je viens de remporter le ballon d'or !

Un sourire se dessine sur mon visage, je redresse la tête pour regarder le public qui se tient devant moi.

- Oui. Je vais très bien. Merci !

Ma voix tremble sous l'émotion et la joie. Je me place derrière le pupitre où est posé le ballon d'or.

La femme - Gabriella, tu as 18 ans et tu gagne ton premier ballon d'or. C'est incroyable !

- Oui, c'est vrai. Pour être honnête, je ne réalise pas vraiment encore. Mais je sais ce que représente ce trophée... merci ! Merci à tous ceux qui ont voté pour moi. Je ne pensais pas qu'un jour, je ferais du football mon métier, alors me tenir ici devant vous aujourd'hui, j'étais très loin d'y penser. Je balaye la foule du regarde. Je voudrais juste remercier les joueurs du Paris Saint-Germain. Merci de m'avoir donné ma chance, mes yeux commencent à rougir, vous avez changé ma vie. Tout simplement. J'arrête finalement mon regard sur Leo. Et pour finir, je voudrais remercier mes parents, nous n'avons pas vécu des choses faciles, mais je suis heureuse de partager votre vie aujourd'hui. Merci pour tout, vous êtes extraordinaire et vous comptez énormément pour moi.

Une larme coule le long de ma joue alors que je fini mon discours. La foule applaudit. Je regarde Antonella, assise au fond de la salle, elle pleure.

Je passe ma main sur ma joue pour essuyer mes larmes. Les maîtres de cérémonie reprennent la parole pendant que je retourne m'assoir à ma place, le ballon d'or entre mes mains.

Quand je m'assois, je tourne la tête vers Leo, je sourit - Merci.

Il me prend dans ses bras. C'est peut-être trop tard. J'avais dis aux journalistes que mes parents m'avaient abandonné quand j'étais petite. Et je viens de les remercier, mais tant pis. Je suis heureuse, et je suis prête à assumer ce nom.