Chaptre 7

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G A B R I E L L A

•Retour au présent•-Lundi 20 septembre 2021-~Lyon~

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•Retour au présent•
-Lundi 20 septembre 2021-
~Lyon~

Le match est fini, on a perdu. Marquinhos et Marco (Verratti) viennent me voir.

Marquinhos - Bien joué !

- Mais on a perdu... désolée.

Marco - On s'en fiche, c'était pour s'amuser, et puis tu joue moins bien que nous, c'est normal. T'inquiète pas !

Il me tend la main, je sourit et tape dedans.

- Merci !

Marquinhos me prend sous son bras alors qu'on se dirige vers l'hôtel pour rentrer. Je discute encore un peu avec les joueurs puis leur entraîneur vient leur annoncer qu'ils partirons dans quelques minutes. Je me lève.

- Bon, je vais vous laisser. Je passe ma main sur ma nuque et sourit. J'ai pas très bien compris ce qu'il m'es arrivé depuis hier soir, mais en tout cas je suis sûre d'un truc, j'ai adoré. Merci de m'avoir offert l'occasion de mieux vous connaître. On ne se reverra sûrement jamais, enfin vous vous ne me reverraient pas, mais ne vous inquiétez pas, je vais continuer de vous regarder. Peut être même de vous supporter ! Je les regarde tous. Alors je voulais juste vous dire merci.

Presnel se lève et me prend dans ses bras - Mais non, mon bébé. On se reverra.

Je rigole et me détache de lui - Merci mon p'tit Presnel !

Marquinhos - Nous aussi on a bien aimé être avec toi.

Je tcheck tous les joueurs un match un. Quand je tape la main de Leo, il me prend dans ses bras. Ça me surprend sur le coup, il ne me prend pas dans ses bras comme Presnel, lui il rigolait, mais là, c'est vraiment un... câlin ?

Leo - Merci à toi. Je suis content de t'avoir rencontré. Continue de bien travailler au lycée, et fais ce que tu veux de ta vie. Reste comme tu es, continue de vivre comme tu le fais.

Inconsciemment, un sourire se dessine sur mes lèvres. Ça faisait si longtemps que j'avais pas entendu quelqu'un me parler comme il vient de le faire. Je ne sais d'ailleurs même pas si quelqu'un l'a déjà fait. Pourtant, il n'a rien dit de vraiment spécial... C'est étrange comme sensation, c'est comme si ses mots allaient droit dans mon cœur et le réchauffaient pour me donner confiance.

Et en effet, à ce moment-là, il aurait pu me demander n'importe quoi, je l'aurais fais.
Il aurait pu m'emmener n'importe où, je l'aurais suivi.
A ce moment-là, j'avais plus confiance en lui qu'en n'importe qui.

- Merci Leo...

Je ne trouve rien a dire de plus. Et je crois que c'est mieux comme ça. On se détache doucement. Je tcheck les derniers joueurs puis sort de l'hôtel.

•une semaine plus tard•
- Lundi 27 septembre 2021-
~Lyon~

Je sort de ma salle de cour à la seconde même où j'entends la sonnerie, soudain, j'entends le prof me rappeler.

- Mademoiselle Gabriella. Oui, je n'ai pas de nom de famille, lorsque mes parents m'ont abandonné, il n'ont pas donné le leur alors j'ai décidé de ne pas en avoir. Restez un instant je vous prie.

Et merde. Je fais demi tour et entre à nouveau dans la salle.

Prof - Je voulais vous parler de votre comportement. Je vais être honnête avec vous. J'ai du mal à comprendre comment vous pouvez avoir de tels résultats avec l'attitude que vous avez en classe.

Je me pose contre une table et hausse un sourcil.

Prof - Vous savez que vous avez presque tous le temps les meilleurs notes et pourtant vous n'écoutez pas un mot de ce que je dis en classe.

Je hausse les épaules - Je sais pas, ça vient tout seul.

Prof - Je voudrait savoir si c'est que en maths que vous êtes comme ça ou partout ?

- Heu, je travaille un peu pour l'anglais et le français comme c'est plus dur, mais le reste, c'est pareil.

Prof - Essaye de t'impliquer plus en cour quand même.

- D'accord, j'essayerais. À demain monsieur.

Je me lève et sort de la salle. Il me saoul lui, je fais ce que je veux, je dors en cour mais j'ai des bonnes notes alors qu'il vienne pas me faire chier.

Je sort du lycée et saute sur mon skate, j'en fais depuis que je suis au collège, j'avais un pote qui m'a appris les bases.

Je pense que c'est l'endroit où je me sens le mieux, c'est comme si je flottait au dessus du sol. Personne ne peut m'atteindre. Je suis intouchable, comme invisible.

J'enfonce mon pied de plus en plus fort et de plus en plus vite dans le sol jusqu'à arriver au dessus de ma descente préférée, la descente de la mort.

C'est une très longue descente qui débouche sur un grand mur. Avec mon groupe de pote on faisait le concours de celui qui partait le plus haut et qui arrivait à ne pas s'écraser contre le mur.

Mais, c'était tous des têtes brûlées, ils foutaient rien, alors je les vois plus beaucoup, ils sont pas allée au lycée.





Je me sens un peu seule par moments...

Mon véritable nom...Where stories live. Discover now