Gabriella a 17 ans et une passion, le football. Depuis son plus jeune âge, elle suit les matchs de ses équipes préférées. Et depuis quelques temps, elle s'introduit dans le stade de sa ville pour regarder le matchs de son équipe, l'OL.
Seulement u...
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Le bus s'arrête devant l'hôtel. Je descends de celui-ci en suivant Ángel. Une fois à l'intérieur, je salue les joueurs et monte dans ma chambre. Tous le monde fait de même d'ailleurs. Ils sont tous extrêmement fatigués de leur match.
Je rentre dans ma chambre et m'affale sur mon lit. Même si je n'ai pas joué, je suis fatiguée. C'est sûrement le décalage horaire.
Je ferme les yeux et tente de dormir, mais après un long moment, je me lève. Rien à faire, je ne dors pas. Je vais sur le balcon de ma chambre pour prendre l'air.
Le ciel est noir, emplis d'étoiles. C'est beau. Je l'observe tranquillement en laissant mes pensées aller vers elles quand une voix me coupe.
- Tu ne dors pas ?
Je tourne la tête et vois Leo. Je secoue la tête.
- Non. Et toi ?
Leo - Non plus.
Je détache mon regard du sien et lève à nouveau la tête vers le ciel.
Leo - C'est beau, tu ne trouve pas ?
- Si.
Un long silence s'installe entre nous. Il n'est pas pesant, au contraire, il est appaisant. L'air frais caresse ma joue. Je me sens bien ici. Leo fini par briser ce moment, presque hors du temps.
Leo - Les étoiles, elles illuminent la nuit. Une simple étoile illumine à elle seule la noirceur de la nuit...
Tu as été mon étoile. Quand je t'ai pris dans mes bras la première fois, j'ai été heureux, et fier de t'avoir comme enfant. Même si je ne t'ai gardé avec moi que quelques instants, tu as illuminé ma vie...
Alors j'ai espéré te revoir un jour. Pour retrouver ma lumière. Chaques buts que je marquait étaient pour toi. C'est ça. La signification de ma célébration. Les deux doigts en l'air, pointés, en direction de mon étoile perdue...
Le volume de sa voix diminue. Je quitte le ciel des yeux et tourne la tête vers lui. Il a les yeux humides, presque rouges. Mais il sourit.
Mon corps se met à bouger seul. Je me décolle de mon mur et m'approche de lui au plus possible. Je me colle à la rembarde et le prend dans mes bras. Il enfouit sa tête dans mon cou.
Leo - Je suis terriblement désolé...
Je dessere mon étreinte pour me placer en face de lui. Mes yeux plongés dans les siens.
- Tu n'as pas à être désolé. Je te l'ai déjà dit. Vous avez fait un choix. Et je le comprend. Mais c'est du passé. Je suis là maintenant. On est tous réunis. Alors arrête de t'excuser. Merci pour tout ce que tu as déjà fait pour moi.
