∆ CHAPITRE XI ∆

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« -En même temps tu vises pas très haut non plus hein..

-Qu'est ce que t'as contre mes conquêtes? » Demande-t-il, amusé.


Au départ c'était moi qui devait me foutre de lui, comment il arrive à retourner les situations comme ça?!


« -Tu veux dire, qu'est ce que je leur reproche? Demandais-je en m'asseyant sur le rebord del'immense fontaine au centre de la place.

-Exactement. Dit-il en prenant place à mes côtés.

-T'as plusieurs heures devant toi? Non parce que la liste est assez longue. Affirmais-je et lui, il rit.

-Tant que ça?

-Oui, tant que ça.

-Et c'est quoi, tes reproches?

-Elles ont toutes un tour de poitrine supérieur à leur QI. Pas besoin de plus d'explications. » Assurais-je, tout à fait sérieuse.


Il part dans un fou rire apparemment incontrôlable, pendant que je le regarde en haussant les sourcils.

Quoi?

C'est vrai après tout.

Certes, j'aurais pu le dire d'une autre manière, certes. Mais je pense que c'est seulement la plus appropriée.


« Tu.. Y'a que toi pour me faire rire autant. » M'avoue-t-il.


Je lui fait un grand sourire et il fait de même en se mordant la lèvre.

Ah mais non faut qu'il arrête de faire ça.


« -Arrête ça.. Implorais-je.

-De quoi? Demande-t-il, encore une fois amusé.

-De te mordre la lèvre. Dis-je en détournant le regard.

-Ça te dérange? Questionne-t-il malicieusement.

-Non, non pas du tout. Je m'inquiète juste pour ta lèvre tu vois. Elle a l'air sympa. Finis-je ironiquement.

-Tu penses qu'elle s'entendrait bien avec les tiennes..? » Interroge-t-il en se penchant vers moi.


Il est proche. Très proche. Trop proche. Beaucoup trop pour que je puisse agir, respirer ou même réfléchir correctement.

Et cet abruti n'a même pas l'air de s'en rendre compte.

Quand il s'approche encore un peu et qu'il colle son front au mien, il ne risque plus d'entendre ma respiration saccadée car elle est désormais coupée.

J'attends ses lèvres sur les miennes, ses mains sur mes joues, son souffle sur ma peau, sa langue sur la mienne.

Les papillons qui prennent leur envol dans mon ventre et la chaleur qui se repend dans mon ventre.

Mais bien entendu, on parle de Joshua.

Et je sens donc ses lèvres, oui, mais sur mon nez, ses mains aussi mais dans le creux de mes genoux et dans la poche de mon jean, sortant mon téléphone.

Et ce n'est pas la chaleur dans mes veines mais le froid à cause de l'eau glacée dans laquelle il vient de me balancer que je ressens.


Banana 🍌Where stories live. Discover now