Arès Pierce, ce prénom ne vous dit peut être rien, si ce n'est le Dieu de la guerre. Pour moi, il est tout mon monde. Il est mon meilleur ami, je le connais depuis ma naissance. Pendant cinq longues années je ne l'ai pas vu, comme s'il s'était volat...
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Je me réveille par un doux bruit du frottement des draps. Un bras est enroulé de ma taille, je ne me souviens même plus comment j'ai atterris ici. Je ne comprends pas pourquoi je fais de légers mouvements circulaires avec mes fesses jusqu'à ce que...
Merde.
J'écarquille les yeux et arrête tout mouvement. Je suis vraiment pas possible. L'érection d'Ares est contre mes fesses, et il se frotte contre moi.. Et je n'ai trouvé rien d'autre à faire que de me frotter à mon tour contre lui.
Double merde.
Je n'aime pas ce que je ressens actuellement, je n'aime pas me sentir comme ça, si éperdue et éprise de son cœur . Alors qu'en réalité j'aime ça. J'aime vraiment cette sensation de le sentir contre moi.
Triple merde.
Il faut que je me lève, que je me m'extirpe de ce satané lit. Parce que sinon je risque de faire des choses très bêtes. Lorsque j'essaie de sortir du lit, le bras d'Arès autour de ma taille me serre un peu plus fort, suivit d'un grognement.
Je ne sais même pas s'il se rend compte de ses mouvements continus, son souffle erratique contre ma nuque me rend folle. Il fallait que j'arrête de penser à lui. Que j'arrête d'être tellement désespérée que je rêve de lui, pour qu'il commence a s'intéresser à moi.
Je préfère remettre ses mouvements sur le besoin primitif d'un homme — quoique celui d'une femme existe, mais est ce qu'une femme qui n'a jamais eu de plaisir sexuel (comme moi) peut être en manque ? — et son érection matinale, plutôt que de savoir que c'est peut être moi qui lui fait cet effet là.
Je tape sur sa main avec le bout de mes doigts. Sa main chaude et légèrement rugueuse. Sa main plus grande que la mienne et que j'ai longtemps comparée avec ma main lorsqu'on était petits.
Il ne bouge toujours pas, ce con ne dort presque jamais et lorsque j'ai besoin de sortir il dort comme une masse ! Je lui secoue la main et la lève pour sortir.
— Qestcqetufais, bafouille-t-il.
— Je vais préparer du café.
— Arrête de t'enfuir... je te rattraperai toujours, petit trésor, dit il contre son oreiller.
