Blanc comme neige - Miraculous Ladybug

Epilogue

« La neige commence à fondre à Paris, attention aux glissades ! » avait prévenu la voix de Nadia Chamack, ce matin-là, à la télévision.

Adrien avait déjà rattrapé trois personnes qui avaient manqué une dégringolade sur le verglas depuis qu'il était descendu de la voiture qui l'emmenait au collège. Sur ces trois personnes, deux n'avaient pas pu s'empêcher de dire : « J'aime bien votre béret. »

Lui aussi, il l'aimait bien. C'était même pour ça qu'il le portait au collège : parce qu'il l'aimait bien ; et parce qu'il se sentait moins bête quand il le portait.

On pouvait avoir tendance à prendre Adrien pour un imbécile ; peut-être parce qu'il n'avait pas été aussi présent que Marinette dans cette histoire, alors que par la présence de son double, il était, très paradoxalement, partout.

Mais tout comme Marinette, lui aussi avait fait des rêves.

Il s'était vu lui tenir la main, il s'était vu danser avec elle, il s'était vu rire avec elle – avec Marinette, et pas Ladybug. Puis les rêves se transformaient subitement en cauchemar, et il se réveillait souvent avant la fin.

Au début, il avait trouvé cela étrange. Peut-être était-ce lié à la présence de Chat Blanc, comme les « bugs » que son corps subissait depuis son arrivée.

Puis il y avait eu Marinette volant au secours de Chat Blanc, le béret, ce baiser échangé en pleine nuit, et son manque notoire de surprise quand il avait dû se dé-transformer devant elle pour faire face à son père.

Hm.

« Attention ! Attention ! Je gliiiiiiiiiisse ! »

Avant même qu'Adrien ne puisse se retourner pour venir au secours de ce nouveau naufragé du verglas, il fut percuté de plein fouet par ce qui ressemblait fortement à un missile lancé à pleine vitesses – un missile doté de couettes.

Adrien et le missile susnommé se retrouvèrent les fesses sur le verglas, qui reflétait un ciel bleu qui n'était pas apparu depuis des semaines.

« Marinette !

-Ah ! Je ne vous ai pas fait mal, au mo... Adrien ?! »

Instinctivement, Marinette s'était accrochée à Adrien, et lui avait épargné une chute bien plus douloureuse en laissant glisser son sac à dos sous lui. Ils reprenaient encore leur souffle, à moitié effondrés sur la glace – et alors qu'ils se regardaient, ni l'un ni l'autre ne semblait vouloir se relever.

« ...Tu m'as sauvé. Merci, fit Adrien.

-...Pas de quoi. » répondit Marinette.

Ils se toisèrent en silence, et il flotta pendant quelques secondes la certitude que ni l'un ni l'autre ne faisait référence au verglas. Le regard de Marinette se troubla, rivé sur le béret d'Adrien.

Puis finalement, elle l'attrapa par le col et le serra contre elle. Adrien ne pouvait pas se douter de l'orage qui se jouait en elle à ce moment précis – ni du fait qu'il représentait sa bouée en un moment pareil.

Adrien ne savait pas qu'il allait devoir être fort. Très fort.

« J'ai quelque chose à te dire. »

Pour autant, comme évoqué au début de cet épilogue, Adrien Agreste, alias Chat Noir, n'était pas aussi bête que l'on pouvait l'imaginer.

« Je sais, ma Lady. »

Un peu plus loin sur un toit, Bunnyx déchira la page de son carnet aux sept milliards huit cent millions trois cent mille vingt-quatre victimes. Elle se retourna et rentra à nouveau dans son terrier.

Le temps avait changé et après l'hiver, l'heure était au printemps. 

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Cet épilogue est plus court que le reste, car le dernier chapitre a déjà apporté une conclusion. Voilà ! C'est terminé ! J'espère que ça vous a plu.

Je vous remercie de m'avoir suivie jusqu'à la fin. Cette fanfiction a été une véritable expérience, un bac à sable, mais je suis contente de ce que j'ai réussi à mener. Comme mentionné dans le chapitre précédent, cette fic était plus "psychologique" que les autres, et j'ai beaucoup appris. 

Je vous remercie sincèrement pour vos commentaires, vos votes, et vos lectures. Merci en particulier à mes lecteurs et abonnés "Miraculous", toujours au rendez-vous. N'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de la fanfic de son ensemble ici ! 

KumaJeanne, 23/07/2021