Silence | IwaOi

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Yahoo !

Allez, on s'retrouve encore pour un nouveau IwaOi. Que voulez-vous, je les aime, vous les aimez, tout le monde les aime, ce serait dommage de se priver ^_^

Un peu d'angst dans celui-là, un peu de fluff aussi, beaucoup d'interrogations et un Iwa-chan enquêteur qui s'inquiète pour Oikawa.

Bonne lecture ! <3

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Oikawa n'avait pas décroché un mot de toute la journée, et ça, Iwaizumi n'y était absolument pas préparé. Même après une défaite, même malade, le passeur trouvait toujours le moyen de se plaindre de quelque chose, de parler, de faire des blagues, de parlementer et de draguer. C'était une règle d'or : Oikawa ne s'arrêtait jamais de parler. S'il restait silencieux, alors il y avait un problème. Or, même s'il ne parlait pas, ça ne durait jamais très longtemps. Bien sûr, il arrivait que Oikawa boude pour une raison ou une autre, mais il préférait l'extérioriser plutôt que de le garder pour lui. C'était comme ça : il fallait s'habituer à la voix d'Oikawa.

Depuis qu'ils se connaissaient, les fois où Tooru s'était vraiment montré silencieux se comptaient sur les doigts d'une main. En réalité, deux fois, pour être précis. La première avait été marquée au fer rouge par leur première défaite contre Ushijima Wakatoshi au lycée.

Seijo avait sué sang et eau pour parvenir en finale et prendre leur revanche contre l'aigle royal, mais la puissance du rapace les surpassait de très loin. Même avec les passes et le potentiel d'Oikawa, ils s'étaient finalement inclinés. Oikawa avait fait l'effort de faire un bref discours pour soulager les membres de l'équipe, tous en larmes. Puis il s'était muré dans un silence détestable.

Son portable éteint, il avait passé la soirée dans sa chambre. Combien de larmes avaient coulé sans un bruit sur ses joues asséchées ? Il ne les avait pas comptées. Comme c'était le week-end, Tooru le passa aussi à l'écart et il ne reparla à ses camarades qu'en début de semaine, le mardi, à l'entraînement. Jamais Iwaizumi ne l'avait vu dans un tel état auparavant.

La deuxième fois, bien plus personnelle, se déroula lorsque sa grand-mère décéda. Oikawa avait évité Iwaizumi toute la journée, prétextant qu'il était fatigué chaque fois que son meilleur ami lui demandait comment il allait. Ses réponses laconiques poussèrent Iwaizumi à enquêter ; il apprit de la bouche des parents de Tooru que sa grand-mère les avait quittés dans la nuit. Finalement, Oikawa s'était écroulé dans ses bras quelques heures plus tard, après une longue journée de mascarade. Iwaizumi avait fait preuve d'une douceur et d'une patience dont il n'avait pas connaissance.

Alors lorsque Oikawa l'évita, ce matin de printemps, Iwaizumi tiqua. Il pensa d'abord que son ami ne l'avait pas vu. Le capitaine de Seijo, connu aussi pour son attention approximative, était peut-être perdu dans ses pensées. Mais quand Oikawa continua à se montrer distant, Hajime commença à paniquer. Il n'était pas rare que son ami boude ou soit capricieux ; qu'il l'évite presque comme la peste, beaucoup plus.

Quand Oikawa repoussa sa horde de fans d'une façon un peu moins douce que d'habitude, Iwaizumi disjoncta. Oikawa ne se montrait jamais méchant avec les filles — et même quelques garçons — qui venaient l'aborder. Jamais. Oikawa le lui avait dit : il ne le faisait pas parce qu'il appréciait ça, mais bien parce qu'il ne pouvait pas se moquer de ces cœurs épris. Une règle d'or à laquelle il n'avait jamais dérogé...

C'était définitivement étrange.

Iwaizumi ne pouvait pas rester les bras croisés. Il partit donc voir les premières personnes susceptibles de l'aider :

[Recueil d'OS] Tu as volé mon coeur || HaikyuuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant