32 | 𝓼acrifice.

824 48 160
                                    

▁▁▁▁▁⋄▁▁▁▁▁

| CHAPITRE 32 |

le ciel est venu jusqu'à moi pour m'apaiser.
étrangement je me suis sentie plus
proche de lui que je ne l'avais jamais été.
comme si sa rage épousait la mienne,
je me retrouvais dans ses larmes.

▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁

ALLANAH FRONÇA LES SOURCILSen tournant une énième page de son livre

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.














ALLANAH FRONÇA LES SOURCILS
en tournant une énième page de son livre. Comment les personnages de romans pouvaient être aussi stupides parfois ? Bien sûr, c'était simple pour elle de critiquer, allongée sur son lit et une habitude à régler tous ses problèmes seule. Elle ferma l'ouvrage brusquement, n'ayant plus aucune envie de lire plus de mots ce soir, elle posa doucement sa joue contre la couverture et son regard sur le reflet de la nuit dans sa chambre.

La demeure d'Allanah était frappée par un orage monstrueux depuis le début de l'après midi. Il n'y avait pas une seule seconde sans que les éclairs pourfendent le ciel et éclairent sa chambre. Le vent qui accompagnait ce désastre météorologique faisait claquer des volets inconnus dans son manoir et faisait enrager la jeune fille depuis plusieurs heures. Elle observait les gouttes de pluies qui fracassaient sa vitre, il lui semblait que ce torrent démentiel voulait brisait le verre et la rejoindre dans sa noirceur. Comme si la pluie elle-même cherchait un abri à cet orage.

Elle soupira longuement. Allanah n'avait jamais réellement eu peur des orages, mais bien plus de ce qui se cachait derrière. Il lui paraissait que les détonations des tonnerres cherchaient à camoufler un énième danger. Que ceux-ci pouvaient même être le monstre qui frappait à sa porte. Enfant, elle se réfugiait dans une autre chambre pour ne pas être seule. À présent, elle observait l'orage avec négligence, elle n'avait plus peur des caprices du ciel. La petite fille avait fini par ouvrir au monstre qui toquait à sa porte.

La jolie blonde se leva brusquement, abandonnant ses réflexions aux lointains de ses couvertures. Alors, d'un geste agile, elle attrapa un plaid placé en haut de son armoire, ne se laissant pas distraire par les violents affrontements présents dans le ciel. En plus des fortes chaleurs de l'été, l'Amérique connaissait une météo profondément catastrophique. Les orages à répétions n'étonnaient plus la jeune fille. Cela poussait malheureusement celle-ci à moins sortir de chez elle. Elle ne quittait sa demeure que pour rendre visite à Andrew et Freya, en deux semaines de vacances, cela n'était arrivé que trois fois.
Elle devait également se faire à l'idée qu'Isaac ne pourrait sûrement pas rendre visite à Daniel. Les portoloins étaient peu recommandés dans ces instant si instables, et elle ne se faisait que peu confiance lorsqu'il s'agissait de ses talents en transplanage.

La jeune fille s'apprêtait à entrer dans la douceur de son lit et de son plaid pour enfin faire taire la rage du ciel au profit des bras de Morphée. Alors qu'elle essayait de ranger au bon endroit dans sa bibliothèque le roman de Jane Austen, des cris aigus retentirent soudainement.

𝐕𝐄𝐑𝐃𝐔𝐑𝐄 𝐀𝐑𝐆𝐄𝐍𝐓𝐄𝐄 | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙Where stories live. Discover now