Chapitre ~ 48

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PDV Meliodas:

-Adieu Elizabeth.

Je tremble. J'ai peur. Je m'approche de la porte et amène ma main vers la poigne de porte. J'ai pas envie. Tout sauf ça, jamais. Je ne veux plus jamais entrer dans cette maison.

Je n'ai pas le temp d'ouvrir la porte qu'elle s'ouvre soudainement et une forte main agrippe le collet de mon chandail. Je me sens rapidement tirer vers l'intérieur et envoyé sur le sol. J'entend la porte se faire claqué puis des cris.

-T'AS FOUTUS QUOI TOUTE LA SEMAINE?! Espèce de chien, t'es resté dans la rue?!

S'en suit un coup de pied dans le ventre, je crachai de la salive, j'ai pas hâte au moment où je cracherai du sang. Je veux pas inclure Ashley dans le problème, qui sait ce qu'il pourrait lui faire.

-Ouais...je suis rester dans...la rue.

-C'quoi l'problème icitte? S'écria ma "mère" en arrivant dans le salon.

Elle posa son regard dans le miens, plein de larme dus à la douleur.

-C LUI LE PROBLÈME! CE FOUTUS GOSSE!

Elle ne fléchit pas lorsqu'il me frappa dans le visage me faisant revoler sur le mur. J'en ai marre, arrête...je suis plus capable de vivre comme ça. Le regard sans amour de ma mère, celui plein de haine de mon père. Pourquoi je peuvent-ils pas m'aimer comme n'importe quelle famille?!

-P...Pourquoi...

-Hein???? T'as dis quelque chose bâtard? S'exclama mon père en tirant ma tête vers le haut par mes cheveux.

-P...Pourquoi...POURQUOI VOUS POUVEZ PAS M'AIMER COMME UNE FAMILLE NORMALE! Vociféra Meliodas en poussant mon père avant de me relever difficilement.

Le silence s'installa, puis ma mère pouffa de rire. Je tournai ma tête vers elle, pourquoi est-ce qu'elle rit...? Puis ce fus au tour de mon père de rire aux éclats. POURQUOI EST-CE QU'ILS RIENT?!

-T'ES VRAIMENT DRÔLE GAMIN! S'écria mon père en arrêtant de rire. C'est vrai que tu sais pas pourquoi on te déteste autant, peut être qu'il est temp de savoir, non?

-Dis y, dis y! S'exclama ma mère en riant.

Il s'approcha de manière menaçante vers moi et tira à nouveau mes cheveux vers son visage.

-T'es même pas mon vrai gosse, pour tous dire, on ta trouver dans la rue un jour, grâce à toi, on touche l'allocation pour enfant, tu nous ramène un bon petit paquet de pognon!

-Q...quoi...?

-C'est quand même triste! Tu t'es fais abandonner par ta famille et ta nouvelle te déteste encore plus, continua mon "père" en éclatant de rire.

De quoi il parle...je...je suis orphelin?

- C'EST DRÔLE! VRAIMENT PERSONNE T'AIME!

Il me frappa au ventre, me faisant tombé au sol. À nouveau, je tombe au plus bas. M'insultant encore et encore, j'ai tout entendu, mais là. Il m'a lancer une bombe. Depuis le début je faisais un effort car je me disais que j'étais leur enfant, ils doivent m'aimer un peu.

Mais on est même pas lié par le sang. Tout ces efforts, ces coups, ces injures, tout ça pour rien. J'en peux plus. La douleur me traine vers le bas, il me brise.

Il riait en me frappant encore et encore, est-ce aussi plaisant qu'il laisse paraître? Ça dois, regardez ce sourire sur son visage et sur celui de ma "mère" aussi. Ils n'ont aucun regret de leurs actes.

Pourritures.

Déchets.

Emmerdeur.

Je veux les tués.

Non.

Non, non.

Non, non, non!

Je veux me tuer.

Haha...ouais. Me tuer réglerait tout mes problèmes non? Ce serait si simple. Personne ne me veut ici, personne. Elizabeth est ailleurs, Ethan me veut mort, mes "parents" aussi.

Qui souhaite être amis avec quelqu'un de pathétique comme moi. Autant mieux me suicider non?

Ouais. C'est finis.

Puis après la plus longue heure de toute ma vie, les coups cessèrent. Les deux me regardait, sourire au visage, contemplant leurs merveilleux travails. Jamais n'avaient-ils fait une aussi belle job. Tonnerre d'applaudissements!

Le sang coulait de partout, j'étais à deux doigts de m'évanouir, si je ne me suis pas déjà évanouis durant l'heure. Sûrement. La commotion était présente, mais cette douleur n'étais rien comparé à mon ventre qui semblait percé de trou.

Il doit m'avoir brisé quelque chose aussi, ah...ça fait mal. Les larmes coulent à flots. C'est honteux...tellement honteux, arrêtez de me regarder!

Puis ils s'éloigneront, convaincu de leurs bon travails. Je ne peux pas bouger, je suis incapable de faire quoi que ce soit.

J'ai tellement une vie de merde.

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Une petite main me réveille de mon sommeil. Encore recroquevillé dans le salon, une voix m'appelle.

-Meliodas! Meliodas! S'écria une voix féminine. Que s'est-il passé! Tu n'as jamais été aussi...battus...!

-E...Emily...ne me regarde...pas comme ça, répondis-je en tournant la tête vers elle. Tu ne dois pas...! Reste pure et innocente...

-Non! Je vais t'aider!

Elle me prit et me posa sur le dos.

-Arg!

-Désolé...

Je ne répondis pas et la laissai faire. Elle fit ce qu'elle pus pour nettoyer le sang et mettre de la pommade pour empêcher l'infections. Elle ne savait pas quoi faire de plus et franchement, je n'ai pas la force de lui expliquer comment faire le reste.

-Merci...

-C'est bon...je vais aller dans ma chambre, je veux pas me faire voir...

-Va s'y...

J'arrive pas à croire qu'elle n'est pas ma vrai sœur. Si ça se trouve, ce qu'il m'a dit est un mensonge, mais je ne ressemble ni à mon père ni ma mère. C'était un bon indice. Bon...maintenant...

Je me suicide comment?

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Coucou 👋🏻

Désolé du chapitre macabre et triste. Il est plutôt intéressant. Comme Tsukasa dirait:

« j'aime voir les visages des gens lorsqu'il décide d'arrêter de se retenir ».

À mercredi prochain ❤️

Byebye🙌🏻

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