Ceci était était le rapport de Taylor. Il en avait l'air très satisfait. Mais alors qu'il devait restituer dans son rapport, tous ce qui c'était passé avec une fidélité impecable, son rapport n'était qu'un tissu de mensonges dont s'accommodait bien le jeune chef du FBI.
Lors de l'interrogatoire de Bug, Taylor entra puis s'asseya. Si le début était bien fidèle, la suite de leur discussion en revanche, l'était moins.
- Tu sais que j'ai beaucoup entendu parler de toi ! Fit Bug avec un sourire malicieux. Et moi tu sais, je n'ai pas la prétention d'avoir le viol à mon arc.
Le sang de Taylor ne fit qu'un tour à partir de ce moment là. Sa bouche ne dit plus rien. Alors le hacker continua :
- J'ai aussi fouillé un peu ton passé... J'ai été très surpris, tu as fait une dépression très jeune... Mais malgré tout tu es là. Et ça à cause de ton chère père, Sénateur Hacquin, plus de 10 milliard de dollars à son actif, impressionnant. Mais particulièrement, particulièrement violent...
Mais le brun ne pu continuer de parler, un violent coup lui étant asséné. Puis un autre, puis un autre, puis un autre, sans retenu, avec une rage indéniable.
Et c'est comme ça que l'interrogatoire de Bug se termina. Quand il entra dans la salle où Heaton était prisonnier, il se heurta directement à une réaction violente de la part du blond.
- Espèce d'enfoiré ! Tu as attrapé ma fille et j'espère bien pour toi que tu ne lui as pas fait de mal comme tu l'a fait a Mélania ! Tu sais, ça ne m'étonne même pas de toi ordure que tu es ! Tu supportais pas que Mélania soit folle de moi ! Faire un truc aussi dégueulasse, c'est dans tes gènes à ce que j'ai compris...
À la fin prématuré de cette entrevue, la main de Taylor en sortit plus saignante et plus douloureuse. Au point qu'il ai mit un temps fou à rédiger son rapport, d'où le peu d'informations qu'il donne. Il lui était insupportable d'écrire mais il ne regrettait rien.
Il ne regrettait strictement rien.
Le lendemain, Taylor revint dans le quartier général sous un tonnerre d'applaudissements. Et le sénateur Hacquin lui même, et le supérieur de Taylor étaient présent pour le féliciter.
- Bien joué mon garçon ! Fit le premier. J'ai toujours su que tu ferais de grande choses.
Son visage carré apparaissait joyeux à cette remarque, mais à l'intérieur, il était totalement indifférent. Même irrité de cette hypocrisie.
- Vous allez gravir les échelons Hacquin, et j'ai même un très beau poste bien payé à vous proposer ! Déclara le gros supérieur suivi d'un rire gras.
Après la petite fête en son honneur, il retourna dans son bureau où il y trouva la petite Cécilia, recroquevillé sur le canapé. La petite était appeuré et avait l'impression d'être spectacle de sa vie qu'elle ne contrôlait même plus.
Taylor l'a regarda avec peine. C'est vrai après tout, ce petit ange ne méritait absolument pas ça. Dans cette histoire, elle était la victime collatérale. En plus, la petite tête blonde devrait assumer les conséquences des bêtises de ses parents.
Ceci, cet douleur lui faisait particulièrement écho car lui même, avait été dans cette situation et lui même avait éprouvé ses sentiments.
Même si il ressentait une haine sans non pour son père, le brun aux yeux bleus ne pouvait pas abandonner Cécilia.
Doucement et avec le plus de compassion possible, il s'asseya à côté de la petite.
– Tu ne devrais pas avoir à subir ça. Souffla t-il. Tu es beaucoup trop jeune.
– Ces derniers jours, souffla t-elle à son tour de sa toute petite voie, j'ai pourtant vécu des choses qui me dépassait. Expliquez moi, je vous en prie. Expliquez moi ce qui est en train de se passer. Finit elle en sanglotant, s'effondrant par la suite sur l'épaule de Taylor.