Un Bel Homme Brisé

By Sublima25

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Supporterez vous les larmes d'un homme ?? Amadou Ba de classe moyenne et extrêmement beau est accusé d'un vio... More

Prologue
Partie 1
partie 2
partie 3
partie 4
partie 5
partie 6
partie 7
Partie 8
Partie 9
Hors série
Partie 10
Partie 11
Partie 12
Partie 13
Partie 14
Partie 15
Partie 16
Partie 17
Partie 18
Partie 19
Partie 20
Partie 22
Partie 21
Partie 23
Partie 24
Partie 25
Partie 26
Partie 27
Partie 28
Partie 29
Partie 30
Partie 31
Partie 32
Partie 33
Partie 34
Partie 35
Partie 36
Partie 37
Partie 38
Partie 39
Partie 40
Partie 41
Partie 42
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Partie 45
Partie 46
Partie 47
Partie 48
Partie 49
Partie 50
Partie 51
Partie 52
Partie 53
Partie 54
Partie 55
Partie 56
Partie 57
Partie 58
Partie 59
Partie 60
Partie 62
Partie 63
Partie 64
Partie 65
Partie 66
Partie 67
Partie 68
Partie 69
Partie 70
Partie 71
Partie 72
Partie 73
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Partie 75
Partie 76
Partie 77
Partie 78
Partie 79
Partie 80
Partie 81
Partie 82
Partie 83
Partie 84
Partie 85
Partie 86
Partie 87
Partie 88
Partie 89
Partie 90
Partie 91
Partie 92
Partie 93
Partie 94
Épilogue
Nouvelle chronique

Partie 61

101 21 27
By Sublima25

Bonne lecture

      Dans la Peau d'Amadou

-Je ne savais pas que tu avais une si piètre opinion de moi.

-Non ce n'est pas le cas, c'est juste que j'ai mal interprété la situation après tout ce qui m'est arrivé ces derniers temps.

-Hum, tu te crois si irrésistible que ça. Je ne suis pas comme toutes celles qui se jettent sur toi.

-Je le sais et je te présente encore mes excuses maintenant mange un peu pour être en forme.

-Non ça va j'ai pas faim.

-T'as rien mangé depuis hier et je me suis fatigué à te préparer ce riz au lait alors tu vas le manger.

-Vraiment non ça va.

-Y'a pas de non qui tienne, allez ouvre la bouche, oui comme ça.

Je lui donne plusieurs cuillères et elle mange.

-Alors c'est bon ?

Elle me regarde et pouf de rire.

-Ben quoi ? C'est bon non ?

-Oui c'est bon sauf que c'est fade, n'y as tu pas ajouté du sel ?

-Oh non j'ai oublié, désolé.

- C'est pas grave, c'est l'effort qui compte.

Ça c'est vrai. Je me suis brûlé en remuant.
Je me rends compte que les femmes sont très braves. Elles supportent la chaleur de la cuisine, les coupures et les brûlures. Chapeau à elles.

-Comment as tu su qu'il fallait me donner de l'ibuprofène ?

-C'est grâce à Alima.

-Comment ça ?

-Je me suis souvenue que c'est ce qu'elle prenait à chaque fois qu'elle avait mal.

-Tu te rappelles de beaucoup de choses la concernant on dirait ?

-Haha, elle disait que dame nature est venue pour la torturer.

-Et je suppose que tu la réconfortait avec tout ton amour ?

-Ouais mais parlons plus de ça, mange avant que ça refroidisse.

(...)

Soumaya se sent beaucoup mieux maintenant mais elle ne me parle plus comme avant.

Les mots font plus de mal que les actes.

D'habitude elle venait au bureau, s'asseyait sur le canapé et faisait des croquis tout en me taquinant mais maintenant elle a cessé de venir.

J'aimais passé mon temps au travail mais depuis qu'elle ne vient plus, je me dépêche de tout boucler pour rentrer.

Je retrouve un peu cette chaleur familiale que j'ai perdu à cause de Marème. 

-J'ai quelque chose à te dire.

-Oui je t'écoute.

-Ben voilà, tu as été très sympa de me laisser rester ici après que Mamoudou te l'ait proposé et je t'en remercie vraiment mais je crois qu'il est temps pour moi de déménager.

-Mais pourquoi ? Est-ce à cause de ce que je t'ai dit la fois passée. Je m'en excuse encore mais ne pars pas pour ça.

-Non Amadou, je t'ai déjà pardonné et puis tu as très bien pris soin de moi mais je dois y aller car je ne voudrais pas que tu te méprennes encore sur mes intentions.

-Je t'apprécie énormément Maya et je sais que t'es une bonne personne si tu pars comme ça je me sentirais vraiment mal et coupable.

-Ne le sois pas.

-Alors reste, je t'en prie. Dis-je en lui prenant les mains.

Elle semble surprise mais me sourit quand même.

-Crois moi Amadou je t'ai vraiment pardonné toute fois je dois partir car j'ai des choses à régler.

-Tu ne peux pas les faire à partir d'ici ?

-Depuis lors, je travaillais à distance et c'est mon assistante qui s'occupait de tout mais maintenant elle a besoin de moi alors je dois rentrer.

-D'accord, si c'est comme ça, dis moi quand et je te conduis. 

-Hum, ça risque d'être impossible.

-Pourquoi ?

-Parce que je rentre en France.

-Oh ! Et est ce que tu comptes revenir après ?

-Il n'y a rien qui me retienne ici alors je ne pense pas revenir et puis ça te fera de l'espace pour mieux faire le point sur tes sentiments. Je sors, ne m'attends pas pour dîner.

Elle s'en va sans se retourner et j'ai l'impression que mon cœur me quitte à nouveau.

Rester seul dans cet appart sans elle me semble d'un coup impensable. 

Je ne sais pas comment mais je vais faire de mon mieux pour la convaincre de rester ou sinon de revenir après son travail.

      Point de vue externe

-Astou, je ne comprend pas ce que tu dis ?

-C'est simple mon frère, Awa est en France et elle voudrait te voir. 

-C'est impossible, on a perdu contact depuis longtemps et elle ne répondait plus à mes appels.

-J'ai découvert récemment que c'est  maman qui lui avait demandé de ne plus te déranger, de te laisser te concentrer sur tes études.

-Je ne peux pas le croire, elle n'aurait jamais pu me faire une telle chose.

-Je te jure que c'est la vérité Mamadou et quand tu auras parlé avec Awa, tu comprendras tout surtout que tu sais qu'elle ne ment jamais.

-Tu as raison sur ce point.

-Alors voilà, je t'envoie son adresse.

(...)

Une parole, une date, une chanson, une odeur, une toute petite chose et un souvenir se déclenche, refait surface et nous procure de la joie et/ou de la tristesse.

En ce qui concerne Diéwo, le souvenir de cette journée ne s'est jamais effacé.

Plus d'une vingtaine d'années se sont écoulées mais son cœur crie toujours de douleurs et d'inquiétude pour son enfant.

Elle ne se résigne toujours pas de l'avoir perdu.

-Tu pleures encore, quand vas tu cesser de remuer cette histoire ?

-Qu'est ce que tu veux que je fasse Thierno ? Il a pris mon enfant sans même que je l'ai tenu dans mes bras.

-C'était le mieux à faire sinon il allait les prendre tous les deux.

-Haha, même s'il n'était pas désiré, c'était mon enfant et j'avais le droit de le tenir au moins dans mes bras et de savoir si c'était un garçon ou une fille et le pire dans tout cela est que tu l'as laissé faire.

-QUE POUVAIS JE FAIRE D'AUTRE ? Il était riche et avait de l'influence comment aurais-je pu l'empêcher de prendre son enfant, il allait nous créer des problèmes. Fallait y penser avant de coucher avec lui.

Ces mots sont comme un poignard qu'il lui assène en plein cœur.

Son infidélité, cette erreur d'une nuit, elle l'a payé avec les insultes et larmes toute sa vie.

-Désolé, je ne voulais pas...

-Me rappeler que je ne suis qu'une moins que rien, une infidèle. Oui je t'ai trompé, mais c'était qu'une seule fois,  et je le regrette profondément mais toi alors combien de fois m'as tu trompé. J'ai fait l'aveugle, la sourde, celle qui ne comprenait rien alors que tu me trompais jour et nuit, THIERNO TU N'ES PAS UN SAINT.

-MAIS MOI JE N'AI PAS AMENÉ MA BÂTARDE ICI !

Le ton monte, les reproches s'enchaînent et ils se déchirent mutuellement.

Supportant plus d'entendre leurs cris, Alassane sort et tombe sur sa sœur qui jouait avec sa fille.

-Hey Alou, prépare toi vite, aujourd'hui c'est mon anniversaire alors on va dîner dehors avec ma petite princesse.

-Youpie! Je vé mangé une glace maman ?

-Bien-sûr ma jolie. Qu'est ce que tu as Alou ?

-Dédé, ya djew djinabébé, abéna douka tane (grande sœur, vas voir les parents, ils n'arrêtent pas de se disputer)

-Ah bon ?

-Ki y'a-t-il maman ? Demanda la petite Maïna ne comprenant pas encore très bien la langue pulaar.

-Rien ma puce, je vais juste saluer mamie et papi. 

-D'accourr.

-Djew thiouko lel nguel, mbédéni arra (surveille la petite, je reviens).

Alima enjambe le pas et se dirige à la chambre de ses parents.

Arrivée à la porte, ce qu'elle entendit lui glaça le sang.

-Estime toi heureuse qu'il ne t'ait pas pris Alima aussi.

-Mais je veux savoir comment va son jumeau.

-Ou sa jumelle. On n'en sait rien, il est sorti de nos vies depuis ce jour là sans même nous laisser voir le bébé ou connaître son sexe alors pour l'amour de Dieu oublie cette histoire.

Alima reste figée en entendant cela. Ses neurones se sont déconnectés car l'information refuse d'accéder à son cerveau ou plutôt, elle refuse d'y croire.

-Néné, Baba, dites moi que c'est pas vrai, pitié dites moi que j'ai mal compris. Dit-elle en entrant dans leur chambre tandis qu'ils restent bouche-bée.

-Ma fille, qu'est ce que tu fais ici ?

-Papa, répondez à mes questions je vous prie.

Diéwo pleure juste sans pouvoir s'arrêter et le père cherche une excuse à fournir à Alima.

-Nénoyam (ma fille chérie) c'est pas ce que tu crois, on était juste entrain de discuter.

-Tu n'as pas besoin d'y aller par quatre chemins papa. Je sais déjà que tu n'es pas mon père biologique mais vous ne m'avez jamais dit que j'avais un frère ou une sœur jumelle. Est ce la vérité ?

-Euh non, c'est pas ça. Fit Thierno.

-Maman ? Dites moi la vérité, j'ai le droit de la connaître.

Diéwo n'en peut plus des secrets, ça la ronge de l'intérieur. Son mari lui fait non de la tête mais elle ne peut plus garder cela.

-Je suis désolée Alima mais oui tu as bien un jumeau.

Le choc fut si terrible qu'elle s'assoit par terre. 

-Pardonne moi ma chérie, je t'en supplie.

-Où est-il maintenant ?

-Je ne sais pas, son père me l'a pris dès sa naissance.

-Comment avez vous pu me cacher son existence. Je faisais de mon mieux pour encaisser le fait de ne pas être une enfant légitime mais là je découvre que j'ai un jumeau.

-On ne voulait pas te troubler avec cette histoire. Dit Thierno.

-Il y a un truc qui m'échappe. Comment peux tu ignorer que c'est une fille ou un garçon ?

-J'avais accouché par césarienne et à mon réveil, ton père m'a dit que l'un des jumeaux avait été pris. J'ai fait de mon mieux pour retrouver sa trace mais j'ai pas réussi.

Alima se lève et sort de leur chambre.

Son cœur est en miettes, elle est en larmes et triste.

-Dédé qu'est ce qu'il y a ?

-Prends soin de ta nièce, j'y vais.

Alassane l'appelle, lui demande des explications mais elle ne lui répond pas et marche comme une âme en peine.

Elle se sent mal, désemparée mais ressent surtout le besoin de se confier, d'être réconforter.

Son cœur et ses pieds la mènent vers  la seule personne qui pourrait en ce moment la consoler.

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À très bientôt pour la suite😘😘😘

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