Partie 67

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Bonne lecture

   Dans la Peau de Fatima

Main dans la main, je danse avec mon mari sous le regard de nos amis et invités.

Pas la peine de dire à quel point je suis heureuse en ce moment, il suffit juste de me voir pour le savoir.

-À quoi penses tu mon amour ?

-À nous mon mari !

-J'adore ce nouveau nom.

-Haha, désormais c'est ce que tu entendras.

-Ça me va madame Thiam. Sourit il

Je suis comblée de savoir que je suis sa femme.

Après avoir coupé le gâteau et pris des photos avec les invités, Alima prend la parole.

-Bonsoir à tous, j'espère que vous profitez bien de la fête. Dit-elle et tout le monde écoute.

-Je ne suis pas douée pour les discours en public alors veillez m'excuser en cas de bourdes. Les mariés sont des êtres chers à mon cœur et ce qui me lie à Fatima, dépasse de loin tout ce que je pourrai dire aujourd'hui. Je me contenterai alors de leur souhaiter tout le bonheur du monde auquel ils ont droit. Dit-elle en s'approchant de nous.

-Kallé, mon petit mari chéri, j'ai toujours rêvé de vous voir finir ensemble car tu es l'unique homme qui la rend vraiment  heureuse alors je te confie ma moitié, prends bien soin d'elle.

Kallé acquiesce avec le sourire.

-Vous avez fait face à des obstacles, à l'adversité mais par la grâce de Dieu, vous voilà unis aujourd'hui, tout le monde n'a pas cette chance alors heureux ménage et prenez bien soin l'un de l'autre.

-Ah ma chérie ! Dis-je en la prenant dans mes bras et tout le monde applaudit.

-Merci, merci pour tout.

-Je t'en prie ma belle. Dit-elle en me faisant un bisou avant de s'éloigner larmes aux yeux. On dirait que son discours l'a affecté plus qu'elle ne l'aurait cru.

Je suis si émue et heureuse de l'avoir à mes côtés.

Elle a parfaitement raison.
C'est pas donner à tout le monde d'être marié à la personne de son choix. Beaucoup s'aiment sans être destinés à vivre leur amour au grand jour. 

Alors je suis reconnaissante d'avoir eu cette chance et je me promets de tout faire pour que mon mariage réussisse.

(...)

Même quand elles sont pour une bonne cause, les séparations restent toujours douloureuses.

Tante Nabou et maman m'ont  conseillées comme si j'allais en guerre et ça m'a foutue la trouille.

-Que la paix te suive partout où tu vas. Pria maman en versant de l'eau devant la porte de la maison et pleura en me prenant dans ses bras.

À cette vue, les jumelles aussi se mirent à pleurer et Alima les réconforta. 

La vie est pleine de surprises mais j'espère que ce n'est pas la dernière fois que je vois ma mère.

Dans le car en direction de Saint-Louis, les chants retentissent de temps en temps et pas moyen de s'ennuyer.

-On va loger à l'hôtel ! Annonça Awa.

-Mais vous pourriez rester à la maison.

-Oui mais Amrite et Mamoudou ont déjà réservé et puis ça sera mieux. Dit Amy.

Un Bel Homme BriséWhere stories live. Discover now