Un Bel Homme Brisé

Partie 75

Bonne lecture

       Point de vue externe

Depuis qu'elle est revenue à elle, Ramata n'a pas osé se repointer à l'entreprise de son père, là où tout a commencé. 

Sa rencontre avec Amadou est gravée dans sa tête mais penser à tout le malheur qu'elle lui a causé par la suite,  la rend hyper honteuse.

Elle redoutait vraiment la confrontation avec l'homme qui jadis la rendait folle mais aujourd'hui elle a pris son courage à deux mains.

Quand son père lui a mis au courant  de la situation d'Amadou, elle fût très attristée mais souhaita toute de même  lui parler.

-Tu es sûre de vouloir y aller ?

-Bien-sûr papa, il faut que je le fasse maintenant.

-D'accord. Dit-il en toquant au bureau d'Amadou. 

-Oui entrez ! Annonça ce dernier.

-Bonjour Amadou, ça va ?

-Très bien, jolie demoiselle. Dit-il en lui faisant une bise sur la main. C'est comment le nom ?

-Ramata Sow Dieng.

-C'est ma fille. Annonça mr Daouda.

-Ah d'accord, elle est très belle, asseyez vous.

-Haha merci. Papa, tu pourrais nous laisser deux minutes ?

-Oui bien-sûr, je suis juste à côté.

Amadou est entrain de la séduire et ça la fait vraiment rire.

-Qu'est ce qui te fait rire ?

-Non rien, je suis juste étonnée de ta nouvelle personnalité.

-Ah ouais, tu me connaissais bien alors.

-Oui on peut dire, je t'ai beaucoup harcelé.

-Moi me faire harceler par une si belle femme, non j'y crois pas.

-Pourtant c'est vrai, si tu avais toute ta tête, c'est sûr que tu ne m'aurais même pas regarder.

Il devient sérieux d'un coup.

-Que s'est il passé ? Demanda-t-il.

-C'est une très longue histoire mais sache qu'en résumé, je t'ai beaucoup fait souffrir. J'ai été odieuse, sournoise et très très mauvaise avec toi et tous tes proches.

-Je ne me souviens de rien.

-Je sais, c'est d'ailleurs pourquoi tu ne me vires pas d'ici à coups de pieds. Je tenais très sincèrement à te présenter mes plus plates excuses. Je regrette profondément tout ce que je vous ai fait. Dit-elle

-Hum, je ne sais pas quoi te dire. C'est le néant total dans ma tête et mon ami Kallé, ma mère et ma sœur ne m'ont jamais parlé de toi ou de ce que tu m'aurais fait. Dit-il surpris

-C'est normal, ils me détestent et je le mérite largement. Euh, c'est quoi ce boucan ?

-Oh non, pas encore ! Fit-il en se prenant la tête et Daouda ouvre la porte.

-Amadou, cette situation ne peut plus continuer. À la longue je ne vais plus embaucher des femmes. Fit Daouda en colère.

-C'est pas de ma faute si elles se querellent.

-Bien-sûr que si, tu changes chaque semaine de partenaires et ça amène le chaos ici.

-Désolé je vais arrêter alors mais c'est qu'elles me cherchent trop et moi j'en profite juste.