Partie 15

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Bonne lecture

            Dans la Peau d'Awa

J'émerge tout doucement de mon sommeil et je me rends compte que je suis attachée à une chaise, pieds et poignets liés.

Comment ai-je atterri ici ?

Oh seigneur sauvez moi, par pitié ne me laissez pas mourir entre les mains de voyous criminels sans cœur.

Je ne sais pas du tout ce qu'ils attendent de moi et sincèrement j'ai très peur qu'ils me fassent du mal.

Vous allez sûrement trouver ça folle, complètement barjo même mais j'espère de tout cœur que mon prince charmant entrera dans cette pièce délabrée qui se situe je ne sais où pour me sauver, un peu comme Arnav le fait à chaque fois avec Kouchi.

Durant tout le temps que j'étais en couple avec Kallé, j'avais cru qu'il était le bon, mon ASR mais bon il est au chevet de Fatima la seule qu'il aime sincèrement sans retenue et je suis heureuse de le savoir.

J'étais certes très très blessée de ce qui c'était passé à la soirée et d'avoir cru que Fatima m'avait menti délibérément mais non tout n'était que malentendu.

Quand je l'ai rejoins dans la chambrette de Fatima, il s'est vite mis à essuyer ses joues pour que je ne me rende pas compte qu'il pleurait mais ces yeux tout rouge l'ont grave cramés.

Cette image m'a vraiment déplu et plu à la fois car il est très rare de voir un homme pleuré, c'est même un privilège d'y assister.

Il m'a expliqué en profondeur ce qui s'était vraiment passé entre eux et le truc qui m'a le plus marqué et chamboulé est que Fatima lui ai demandé de revenir avec moi, de ne pas me faire souffrir et de l'oublier malgré le fait qu'elle l'aime car cela saute aux yeux.

Je l'ai toujours considérée comme une vraie amie et elle a prouvé qu'elle en était digne contrairement à moi, désormais je veillerai à ce que la coupable de son état soit punie qu'importe que cette dernière soit mon amie.

Jamais je ne serai un obstacle à leur bonheur et ça je l'ai même dit à Kallé donc je ne laisserai pas non plus Ramata leur causait du tort.

Je ne souhaite qu'une chose maintenant, c'est la revoir sur pied en pleine forme mais pour l'heure il faut que je sorte d'ici vivante.

Je jette quelques coups d'œil à la pièce mais je ne vois rien qui ressemblerait à l'ombre d'une personne ou même d'un outil pouvant m'aider à me détacher.

À cet instant précis, j'aimerai bien être dans un film et me libérer comme par magie mais non c'est la réalité ce que je vis et les cordes sont si serrées que j'arrive même pas à bouger le petit doigt.

-Tiens tiens ! On dirait que notre belle au bois dormant vient de se réveiller, dit une femme qui vient d'entrer.

-Laissez moi partir je vous prie, je vous donnerai tout ce que vous voulez mais par pitié ne me faites pas de mal.

-Tu es incapable de me donner ce que je souhaite vraiment mais crois moi, tu ne sortiras pas d'ici tant que tu n'avouera pas tes crimes, fit elle en s'approchant trop près de moi.

-Mais je vous reconnais. Dis-je les yeux écarquillés.

-Eh ben, il ne faut pas accepter l'aide de tout le monde, Fit-elle avec un clin d'œil.

Cette femme m'avait approché au sortir de l'hôpital. Assise sur un banc public, j'étais en larmes, très triste de l'état de Fatima et surtout dégoutée de savoir que c'est mon amie Ramata qui est la cause de son état.

Un Bel Homme BriséWhere stories live. Discover now