PDV Annouar
J'étais sur le point de fermer la porte de mon bureau et de rentrer lorsque mon téléphone sonna. C'était ma belle mère qui me demanda si tout allait bien, parce que Myriam avec prévue de venir leur rendre visite mais jusqu'à présent aucun signe d'elle.
Moi : vous l'avez appelé sur son téléphone ?
Mère de Myriam : oui mais c'est sans réponse !
Moi: d'accord ne vous inquiétez pas je rentre de suite à la maison et je vous ferai signe.
Pendant tout le trajet vers la maison, j'essayais de joindre Myriam sans succès. Je commence réellement à m'inquiéter. J'espère que tout va bien.
Je me gare vite fait puis je rentre dans la maison, tout étonné que la porte soit ouverte. Je redouble de vitesse et commence à arpenter les escaliers le cœur battant à mille allures. Je scanne toutes le pièces de la maison mais je ne l'a trouve pas ! Par contre son téléphone oui, il était posé sur la commode de sa chambre. J'ai aussi remarqué des habits posé sur le lit, ce qu'elle a l'habitude de faire bien sûr quand elle veut se changer !
Là je ne sais plus quoi faire et commence à faire les cents pas, cherchant à trouver une explication à ce mystère.
Quelques minutes plus tard, j'informe ses parents de la situation. Et bientôt toute la famille est au courant ! La mère de Myriam, sa fille et mon père sont déjà à la maison, et les questions fusent de tous parts. J'ai aussitôt pensé au gars de la berline noir dont elle m'a parlé. Et si elle avait été kidnappée ?
Comment ai je pu être si négligeant ! J'aurais pu prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter un quelconque désagrément. Sans hésiter j'appelle la police leur informant ainsi de la situation.
- Je suis désolé Monsieur mais il faut attendre 24h pour mener l'enquête !
Moi : Mais elle a disparue depuis ce matin !
- Et il est 23h maintenant, veuillez attendre jusqu'à demain matin, si elle ne réapparaît pas vous pouvez nous contacter.
Expliquant la situation à mon père, il décida d'intervenir et faisant ainsi jouer ses relations. Mais malheureusement il a fallu demain matin pour que la police intervienne.
Pendant que la police faisait son travail, je reçois un appel d'un numéro inconnu.
- est-ce Annouar à l'appareil ?
Moi : oui, et vous êtes ?
- Celui qui détient votre femme..
Moi : Comment ? Dites moi où vous êtes je viens la chercher tout de suite !
- du calme.... j'ai kidnappé votre femme et si vous espérez la revoir un jour, il fautque vous m'apportez 100 000 euros cash !
Moi : Sale ordure ! Je ne sais pas qui vous êtes et pourquoi vous l'avez kidnappé mais sachez que vous venez de vous mettre dans un sale pétrin ! Et si vous osez toucher un seul de ses cheveux je vous jure par ce qui m'ai le plus cher que je vous ferez la peau !
La voix de mon interlocuteur ricana un instant et répond :
- gardez votre salive pour plus tard, mais sachez que si vous informer là police oui que vous répliquer avec quelqu'un d'autre je vous jure aussi que je n'hésiterai pas à la tuer ! Je m'en fous royalement des conséquences !
Moi : vous n'oseriez pass sale ordure....je vous remet l'argent où et quand ? Demandais-je impatient et très irrité.
- Vous avez jusqu'à demain à 20h pour récupérer la somme et je vous appellerai pour vous communiquer l'adresse !
Moi : attendez ! Je dois être convaincu qu'elle est avec vous d'abord et que elle va bien !
- demain, faut attendre demain, finit-il par dire en rigolant puis me raccrochant au nez.
Moi : espèce d'enfoirer, dis-je entre les dents.
- à qui tu parlais ??
Je me retournais et fis face à Zeinab la soeur de Myriam. Ah oui je l'avais oublié celle là, elle a passé la nuit chez moi.
Zeinab : j'ai tout entendu alors ne me ment pas, dit-elle en s'approchant dangereusement de moi.
Je finis par tout lui expliquer. Au moins maintenant nous étions deux à réfléchir sur la meilleure solution à faire.
Zeinab : faut avertir la police, dit-elle, si tu dis que tu vas faire ça solo ça fini toujours par merder ! On a vu ça dans des films et puis moi j'ai pas envie de perdre ma soeur à cause de tes conneries !
Je la foudroie du regard, puis me lève pour quitter la pièce. Et elle ne s'est pas gênée pour me suivre et argumenter ses propos.
Moi : écoute moi on va faire alors ce que tu as dit ! On le dira à la police mais faut qu'il reste loin et prêt à intervenir au moindre problème.
Zeinab : bien évidemment c'est leur métier ! Finit-elle par dire, tu te charges de leur restituer correctement ce qu'il t'a dit.
Et sur ces paroles elle tourna la salon et quitta la pièce. Je fis pareil aussi puis rejoins notre chambre dans laquelle je commençais à préparer un sac.
Vous ne pensez tout de même pas que je vais rester comme ça en attendant que la police fasse son boulot ! Et bien non, j'irai seul là bas dès qu'il m'aura communiqué l'adresse. C'est risqué je sais ! Et c'est pourquoi je vais engager un homme pour me suivre de près.
Moi : finalement je ne suis pas aussi con que les gens le pretendent.
Je rentre dans le dressing, prend un sac et le remplis de papier puis je poussais ensuite sous le lit.
Vers 15h un inspecteur de police débarqua chez moi. Il y avait ma mère, ma belle mère et Zeinab.
Je lui racontai tout de notre conversation avec mon interlocuteur, tout en dissimulant l'heure du rendez vous.
Inspecteur : et il ne vous a pas dis là où vous allez le rejoindre ?
Moi : non il m'a juste dit qu'il me contacterai d'ici demain soir.
Inspecteur : donc on va attendre patiemment, lorsque qu'il va communiqué l'adresse nous irons moi et mon équipe sur le lieu.
Moi : j'irai avec vous aussi.
Inspecteur : bien évidemment, et concernant la berline noire vous n'avez pas eu le réflexe de retenir le numéro de la plaque?
Moi : non malheureusement..., Mais attendez !
Je me mis à farfouiller aussitôt la galerie de mon iphone, me rappellant avoir pris une photo juste devant la voiture.
Moi : tenez voici une photo où vous pouvez apercevoir la voiture.
L'inspecteur prend le téléphone de ma main puis structura la photo avant de donner son verdict.
Inspecteur : oui en effet mais on aperçoit juste une partie et si on zoome..oui..on peut effectivement aprecevoir deux ou trois numéros de la plaque.
Moi : alors vous pouvez vous débrouillez avec ?
Inspecteur : oui je pense mais ça va prendre du temps... veuillez m'envoyer la photo et nous verrons ce que nous pouvons faire avec.
L'inspecteur pris congé de nous. La mère de Myriam et Zeinab aussi. Il ne restait plus que ma mère.
Le lendemain matin, j'ai réussi à me faufiller et puis mettre le sac dans ma voiture.
Dans les alentours de 19h je reçois l'appel du kidnappeur. Il me passa Myriam au téléphone et me communiqua l'adresse en s'assurant que j'ai effectivement l'argent demandé.
Avant de quitter la maison je prend soin de ne pas me faire remarquer par ma mère, Zeinab qui est venue ce matin et l'inspecteur. D'ailleurs les résultats sont en cours rien de concluant pour le moment.
Dans la voiture je saisis l'adresse sur le GPS puis me laissai guidé. Je n'arrive toujours pas à réaliser ce que je suis entrain de faire. Je prend un risque énorme et pour Myriam et pour moi. Je ne sais pas comment est cet homme et de quoi il est capable. S'il est armé ou pas. S'il est seul ou en groupe. Je m'engage dans le néant complet ! Mais tout ce qui reste en boucle dans ma tête c'est "retrouver Myriam, retrouver Myriam" . Myriam. Je n'ai que ce nom dans la tête et sur mes lèvres.
Je suis tellement impatient de la retrouver et de la prendre dans mes et lui murmurer que tout va bien, que je suis là pour elle et pour toujours.
Moi : Myriam je t'...
Ma gorge se noua, impossible de prononcer ce mot. C'est si difficile pour moi, je ne peux pas.
Après 30mim de trajet je m'arrête devant une sorte de petite maison ou cabane je dirais. La cabane était enfouis dans une sorte de forêt, beaucoup d'arbustes se dressaient autour.
Il commençait déjà à faire sombre, la nuit tombait. Le sac à la main, je sors et ferme la portière de la voiture. Un léger vent frais soufflait. Alors, d'une démarche ferme et déterminée je me dirigais vers cette petite maison espérant sauver ma femme.
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La suite est en cours d'écriture !