J'étais couchée dans ma chambre, repensant à ma journée que j'avais plus qu'appréciée. Tout le monde était endormi, toutefois, je n'arrivais pas à faire de même. M'ennuyant à chier, j'avais envoyé un message à mon cousin. « Tu dors? »il me répondit presqu'immédiatement « non ».
Je m'étais donc rendue dans la chambre de Stephane sur la pointe des pieds. Sans prendre la peine de toquer, j'y avais pénétré.
Je l'avais trouvé couché sur son lit, son ordinateur portable, sur son ventre. Lorsqu'il me vit, il me regarda surpris, puis un sourire se dessina sur son visage. Je grimpai sur son lit et me couchai juste près de lui.
-Yeuchhh! Qu'est-ce que tu vois comme ça? M'indignais-je une fois que j'eus posé mes yeux sur l'écran de son ordinateur.
-Ah pardon Ebanga, tu m'as dit que tu n'es plus un enfant n'est-ce pas? Pourquoi ça t'étonne de voir un porno? Me répliqua t-il en rigolant.
J'étais donc restée silencieuse et vu que je m'ennuyais, je me mis à regarder le film en sa compagnie, ce qui fut une très mauvaise idée de ma part. Car quelques minutes plus tard, je fus envahie d'une grande bouffée de chaleur, mon cœur s'était mis à battre à vive allure, mes mains devinrent moites... et plus je regardais ces images obscènes, plus mon désir s'amplifiait.
Et comme à chaque fois que j'en avais envie, je n'arrivais plus à réfléchir normalement et à contrôler mes pulsions. Du coup, j'avais posé ma main sur son sexe. L'ayant remarqué, il m'avait regardé en souriant.
-Tu veux faire quoi petite? Me demanda t-il.
-Je t'ai déjà dit que je ne suis pas petite.
-Prouve-moi le contraire...me dit-il d'une voix suave tout en déposant son ordinateur sur son chevet.
Je montai sur lui et m'assis sur son bassin. Je me mis à me frotter lentement contre son sexe qui peu à peu prenait du volume. Je passai lentement mes mains sur son torse parfaitement tracé et le caressai comme si ma vie en dépendait. Il enleva ma robe de chambre et se mit à m'appuyer les seins, les presser, les sucer...
Je me mis à embrasser langoureusement son cou, ses lèvres, ses épaules, sa clavicule, son torse tout en ne cessant pas de cambrer sur lui.
-Je confirme que tu n'es plus une petite fille...me chuchota t-il en rigolant.
-Et là ce n'est qu'un aperçu...lui répondis-je en descendant lentement ma langue jusqu'au niveau de son bassin.
Je pris sa verge dans ma bouche et me me mis à la lécher, sucer comme si ma vie en dépendait. J'effectuais des mouvements de vas et viens qui semblaient faire perdre la tête à Stephane, qui quant à lui, s'efforçait à étouffer ses gémissements afin de ne pas réveiller toute la maison...
Il passa ensuite au dessus , enfila un préservatif à la vite fait et s'encra doucement en moi. Il se mit à effectuer des mouvements de vas et viens qui lents au début, finirent par devenir rapides.
Je ressentais tellement de bien, cela faisait longtemps je n'avais pas eu droit au sexe, et merde que c'était bon.....
C'était tellement dommage que je ne puisse pas hurler de plaisir, de peur de réveiller toute la maison.....
(......)
Nous étions à table en train de prendre le petit déjeuner en famille. Je ne cessais de regarder Stephane en souriant, me remémorant de la nuit torride que nous avions passée.
-On dirait que tu veux l'avaler...me chuchota soudainement Méduse, me regardant avec un sourcil relevé.
-Qu'est-ce que tu racontes? C'est mon cousin! Lui répondis-je en centrant mes yeux sur mon plat.
-Vous avez toujours été très proches et techniquement, vous n'êtes pas si cousins que ça!
-Tu vois trop la télé! Lui répondis-je un peu irritée par le fait, qu'elle se mette soudainement à vouloir faire amie-amie avec moi.
Nous avions terminé de prendre le petit déjeuner. Tout le monde était sur son portable, tandis que la femme de ménage, cuisinait...
Soudain, j'avais vu dans le groupe de l'école que les notes étaient sorties. Tout en tremblant, je m'étais mise à les regarder....
Je m'étais rendue compte que j'avais validé toutes les matières mise à part celle du professeur Rodrigue Bengono, car il m'avait mise à la porte ce jour. J'avais donc écrit à la délégué de classe et lui avais signalé mon problème. Elle m'avait snobé mais plusieurs minutes plus tard, m'avait envoyé une capture d'écran de sa conversation avec le professeur qui avait remplacé Rodrigue.
« Elle fera un exposé sur le thème suivant:(...), elle peut faire appel à son parrain de deuxième année, car j'avoue qu'il est vraiment très compliqué. Elle a deux semaines pour me le remettre » disait le professeur.
J'étais vraiment très joyeuse car c'était une occasion en or pour moi, de me rapprocher à nouveau d'Evan. J'espérais qu'il n'allait plus me laisser en plan comme avec le premier exposé que le professeur n'avait heureusement plus considéré.
(......)
C'était la nuit et j'hésitais à repartir à nouveau dans la chambre de Stephane, vivre une nuit aussi torride que celle d'hier, quand soudain ma porte s'ouvrît brusquement sur lui.
J'étais surprise, mais surtout très heureuse, depuis que j'avais à nouveau goûté au sexe, je ne pouvais plus m'en passer, et j'en avais tout le temps envie. N'ayant pas un copain en ma disposition, Stéphane était ma seule option. J'essayais de me convaincre que nous n'étions pas vraiment cousins, car il était le fils du mari de ma tante et non le sien.
Il ne parla pas et se précipita sur mes lèvres. Je ressentais comment il avait été aussi traumatisé que moi, par cette nuit. Qu'il mourrait de désir comme moi....
Nous étions donc à moitié nus en train de nous embrasser fougueusement, lorsque quelqu'un toquât à ma porte. « C'est qui? »demandais-je en tentant de reprendre mon souffle.
-C'est Méduse, j'aimerais que tu m'aides pour un truc....me répondit-elle à travers la porte.
Nous nous habillâmes immédiatement et je lui répondis après avoir allumé l'interrupteur: « entre! Je suis même avec Stéphane comme ça! »
Elle entra et nous regarda bizarrement. « Qu'est-ce que vous faisiez? » nous demanda t -elle, la main sur la hanche.
-C'est quelle question ça? C'est maintenant que Cassidy et moi passons du temps ensemble ? Lui répondit Stephane en sortant de la chambre.
-Tu voulais me dire quoi? Demandais-je doucement à ma cousine. Elle me regarda minutieusement, puis prit la parole.
-Je veux que tu m'aides à avoir beaucoup d'abonnés sur les réseaux s'il te plaît... je veux être une influenceuse comme toi. Me dit-elle en baissant la tête gênée.
-Tu n'as pas besoin d'avoir honte de me demander des conseils. Je suis ta Soeur et je vais t'aider...
Elle me remercia et je me mis à lui citer les choses à faire afin d'avoir plus d'audience sur les réseaux sociaux. Quand j'eus fini après environ une heure, elle me dit en souriant: « merci pour tout Cassidy »
Par la suite, elle se leva et avant de s'en aller elle me dit: « Je sais que quelque chose se passe entre Stephane et toi. Je te prierai d'arrêter ça! Même s'il n'est pas ton cousin de sang, il le demeure tout de même. Et maman n'aurait jamais été d'accord avec une histoire pareille, elle qui prenait Stephane comme son propre fils. » par la suite, elle sortit de la chambre, me laissant en pleine cogitation.
Au milieu de la nuit, ma porte s'était à nouveau ouverte, laissant une fois de plus apparaître Stephane.
-Elle voulait quoi? Me demanda t-il en s'asseyant sur le lit.
-Des conseils pour être influenceuse. Lui répondis-je doucement.
Il se rapprocha de moi, afin de m'embrasser, toutefois je détournais la tête. Il fronça les sourcils ne comprenant pas mon soudain retrait.
Il voulut encore essayer, mais le résultat demeura le même.
-Qu'est-ce qu'il y'a? Me demanda t-il en soufflant.
-Nous sommes cousins et cette histoire est malsaine... nous avons pris notre pied, mais tout doit s'arrêter maintenant! Lui répondis-je en mettant de la distance entre nous.
-Nous ne sommes pas cousins! Je ne suis pas le fils de ta feu tante!
-Non, mais elle te considérait comme tel et tu ne vas pas me dire le contraire! Au départ tu vivais avec ta mère, nous ne connaissions pas et je peux dire que la première fois que nous nous sommes vus, nous avions flashé l'un sur l'autre et c'était un peu normal. Mais maintenant nous sommes grands, nous sommes plus conscients de notre parenté, si nous ne tuons pas ça maintenant, à chaque fois que nous allons nous voir, cette histoire va perdurer et peut même devenir plus forte qu'une simple attirance, et là ça deviendra ingérable. Donc s'il te plaît sors de ma chambre! Lui dis-je doucement.
Il me regarda, puis sortit de ma chambre en colère. Il n'oublia pas de claquer la porte de toutes ses forces, se foutant royalement de réveiller toute la maison.....
(......)
Les jours qui suivaient, Stéphane m'avait évité comme la peste. Je me sentais vraiment mal que notre relation fusionnelle autrefois, ait été réduite en cendres. Toutefois, pour le moment c'était le cadet de mes soucis car nous étions présentement dans la voiture pour nous rendre au village afin d'enterrer ma marraine.
J'étais tellement malheureuse. Lorsque j'avais vu son corps inerte et violacé, mon cœur s'était déchiré en mille morceaux. Si longtemps, j'avais eu du mal à l'accepter, la vérité m'avait giflée en pleine face à cette vue brisante.
(.....)
Durant toute la cérémonie de deuil, j'étais en larmes. Lorsque fut venu le moment de la mettre sous la terre, mes larmes triplèrent. Mon cœur me fit tellement mal que je crus qu'il allait s'arracher de ma poitrine. Je pense qu'il n'y avait aucun mot assez fort pour décrire toute la douleur que je ressentais à l'idée de me dire que je n'allais plus jamais la voir, plus jamais lui parler, plus jamais passer du temps avec elle.
Merde! C'était ma marraine, une deuxième mère pour moi! A quoi allait ressembler ma vie sans elle? Elle était mon petit rayon de soleil, celle qui me rassurait quand ça n'allait pas, celle qui me faisait rêver et avoir de grandes ambitions.
Elle était mon modèle, celle à qui je voulais ressembler à tous les prix, elle était celle qui me comprenait mieux que ma propre mère....
J'étais tellement triste que je m'assis en plein sol. Soudain, une personne vint me relever. Malgré la vue brouillée par les larmes, je pus reconnaître Stephane. Il me prit dans ses bras et me chuchota à plusieurs reprises: « je suis avec toi, pleure sur mes épaules.. »
Cela me faisait tellement de bien de me faire réconforter. Depuis le début, tout le monde était préoccupé par mes cousins. Je trouvais cela normal, mais moi aussi j'avais besoin d'une épaule sur qui pleurer, surtout que je la considérais aussi comme ma propre mère.
J'avais ressenti une joie immense, lorsque Stephane était venu me prendre dans ses bras, malgré tout, il avait pensé à moi.....
(......)
Aujourd'hui était encore un jour triste pour moi, car mes cousins rentraient aux États-Unis d'Amérique. J'étais vraiment très triste de les voir s'en aller, surtout que je ne savais plus quand est-ce que j'allais les revoir.
J'avais embrassé tout le monde et quand ce fut le moment de dire au revoir à Stephane, je ne savais pas comment m'y prendre. Même s'il m'avait consolé durant tout le deuil, je n'étais pas sure que tout soit rentré dans l'ordre entre nous.
Alors que je lui avais tendu la main, il me prit dans ses bras, ce qui me soulagea.
-Je suis vraiment désolé d'avoir été un gros con avec toi! Sache que même s'il n'y a plus cette tension sexuelle entre nous, tu seras toujours ma cousine préférée et je serai toujours là pour toi...me chuchota t-il, avant de se décaler de moi.
Matteo et Aïcha étaient en pleurs, ce qui me fendait le cœur. Je leur donnais deux bracelets à moi, ce qui les calma un peu. Ils entrèrent dans la voiture après m'avoir fait un signe de la main.
-Merci pour tout Cassidy, mes abonnés augmentent de jours en jours! Me dit Méduse avant de grimper dans la voiture à son tour. Je lui souris et lui fis un signe de la main auquel elle répondit.
-Prends soin de toi, on s'écrit! Me dit Stephane avant de grimper dans la voiture en souriant.
Je dis au revoir à mon oncle, et avant de grimper à son tour dans la voiture, il me laissa une somme de trois cent mille francs. « Si jamais tu as un problème, n'hésite pas à m'appeler! Certes ma femme n'est plus de ce monde, mais rien ne changera entre nous. Je prendrai toujours soin de toi, comme elle le faisait de son vivant ».
Il grimpa à son tour dans la voiture et démarra. Une fois qu'ils furent partis, j'éclatais en sanglots....
Note de l'auteur
Il est important de passer beaucoup de temps avec les membres de sa famille, afin qu'à vos yeux, ils soient perçus comme des frères et non des inconnus...
Évitez de vous mettre dans des situations bizarres: genre regarder les vidéos malsaines en compagnie de son frère, son cousin etc...... ça a un impact négatif.
Cassidy et Stéphane ne s'étaient vus qu'une seule fois. Cette fois était la deuxième, donc ils n'ont pas vraiment eu le temps de tisser des liens fraternels. D'où cet incident.....