ADDICTION

By JustMeCam

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Un père violent, c'était ça que possédait uniquement Alec Lightwood. Des coups, il recevait ça à chaque jour... More

NDA
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Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
NDA
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Bonus #1
Chapitre 29
Chapitre 30
NDA
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Note de l'auteur
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48 partie 1
Chapitre 48 partie 2
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Épilogue

Chapitre 42

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By JustMeCam

— Alors, comment va Isabelle? demanda Alec en entrant dans l'appartement posant sa veste de cuir sur le porte-manteau avant de se diriger vers Magnus qui se tenait accoter sur le mur pour poser ses lèvres sur les siennes.

Désormais, c'en était devenu une habitude, l'embrasser dès qu'il le voyait. N'était-ce pas si niais et romantique?

— Elle allait bien, répondit l'asiatique avant d'embrasser de nouveau son petit ami, ses mains sur les hanches du jeune homme.

— Et? lâcha le plus jeune en laissant ses yeux bleus vaguer dans ceux d'un brun tournant au vert à la lumière de Magnus sachant que son petit-ami n'avait pas terminé sa phrase.

L'asiatique soupira longuement avant d'annoncer:

— Izzy était différente d'à l'habitude. L'état de sa mère, en fait votre mère, cela la chicote et d'autant plus que, elle sent qu'il y a quelque chose qui cloche entre toi et elle.

Alec qui replaçait inconsciemment la manche de la veste de Magnus s'arrêta sec dans son mouvement. Voilà que ses problèmes lui retombaient en plein dans la figure.

— Avec moi? fut les seuls mots qui réussirent de sortir de sa bouche.

Magnus lâcha les hanches de son petit ami alors que ses bras pendaient le long de son corps. Il soupira de nouveau alors qu'Alec réalisa à quel point cette situation le mettait dans un endroit où il devait cacher la vérité pour protéger so bien-aimé, mais devait être tout de même présent pour sa meilleure amie qui demandait son soutien.

— Je suis désolé Magnus.

— Tu n'as pas à l'être Alexander.

Ce dernier se mordilla les lèvres alors que cela se voyait bien que l'asiatique lui en voulait un peu. La logique s'imposait aussi. Magnus vivait pour être entouré et ses amis, c'était presque ce qui le maintenait en vie, mais cacher la vérité, ça, Alec pouvait voir que cela le faisait souffrir.

Quelques minutes passèrent, Magnus étant reparti vers le salon, Alec le suivait du regard tout en réfléchissant alors que par la baie vitrée, la journée commençait à annoncer sa fin.

Il était entrain de perdre Isabelle par simplement lui cacher la vérité qu'il était lui-même son frère.

Sa propre mère s'éloignait de sa propre fille lui cachant le fait qu'elle avait revu son fils qu'elle croyait perdu.

Et même Magnus lui en voulait un peu de devoir laisser Isabelle sans réponse.

Cela aux bénéfices de qui, Alec lui-même. C'était lui le problème face à ce dilemme, c'était pour lui que Maryse et Magnus osaient mentir pour protéger le jeune homme. Face à cette réalisation, le cœur d'Alec s'emballa rapidement et il dut s'accoter sur le mur pour reprendre son sens. Depuis un moment, les gens donnaient beaucoup plus pour lui que lui pouvaient en donner en retour. Était-il égoïste? Cette pensée lui donna des frissons. Était-il vraiment égoïste?

Quelque chose dans son esprit lui disait que non, pourtant Alec n'en était pas convaincu. Peut-être qu'à présent, il était temps qu'il fasse ses preuves lui aussi?

Alors, repoussant ses démons devenus si petits maintenant, il se dirigea vers le salon et trouva Magnus assis sur le canapé lisant un livre qu'Alec avait sûrement du laisser traîner là par inadvertance puisqu'il en louait souvent à la librairie du lycée.

— Ne m'attends pas pour manger, annonça-t-il en posant ses mains sur le rebord du canapé se penchant un peu vers l'avant pour mieux voir le visage de Magnus.

— Pourquoi? demanda l'asiatique en relevant la tête de son livre, le regard légèrement confus.

— Tu verras Magnus, répondit le jeune homme en posant ses lèvres sur le front de Magnus et repartant aussi vite qu'il était parti ce matin saisissant bien sûr sa célèbre veste de cuir avant de partir.

On voulait de lui qu'il fasse ses propres preuves alors Alec volerait de ses propres ailes lui-aussi. Alors décidé, le jeune homme était déjà à l'extérieur de l'immeuble sous un ciel commençant à devenir noir et sans étoile en direction du coin de la rue où se trouvait une station d'autobus. Sous l'abris, il pensa à comment pourrait-il agir quand il reverrait sa mère. Une part de lui, une plus petite part de son être, ne pouvait s'empêcher de lui dire à l'oreille que ce n'était pas une bonne idée d'aller chez Maryse, elle le tirait, pourtant Alec en était agacé. Il pouvait arranger les choses alors il essayerait.

L'autobus arriva, ses phares éclairant la route devant lui et aveuglant dans la même lancée Alec qui se trouvait seul à l'arrêt. Les portes métallique s'ouvrirent et il entra saluant le vieux chauffeur d'un signe de tête avant de prendre un banc dans l'allée. Il posa ses yeux à l'extérieur observant l'agitation de Brooklyn en fin de journée d'un regard lassé alors qu'à l'intérieur de lui, il paniquait un peu.

Le trajet était long à cause de l'habituel traffic qui caractérisait New York et Alec en avait déjà mal à la tête. Jamais n'avait-il adoré prendre les transports en commun. Tout un tas de personne se trouvaient dans un même bus et tout cela en même temps, tassé les uns sur les autres lorsque la malchance tombaient avec soi. À présent, les bancs de plastique étaient majoritairement occupés, une vieille dame aux côtés d'Alec sentant beaucoup trop les fleurs et devant lui, une jeune femme de son âge écoutant de la musique extrêmement forte au travers de ses écouteurs lui servaient de voisins. La Big Apple vivait tout aussi la nuit que lors de la journée et à ce moment, ce qui différenciait cela était les immeubles et les enceintes des magasins éclairant les rues et le nombre de gens qui se trouvaient encore sur les trottoirs. Parfois, on entendait des criards de voitures, d'autres fois des crissements de pneus et malgré cela, l'autobus n'avançait toujours pas.

Alec jura dans sa tête et grogna captant l'attention de la vieille dame à ses côtés qui tenait son sac à main dessus ses genoux.

— Vous allez bien? demanda-t-elle en l'observant par dessus ses lunettes roses.

Le jeune homme hocha la tête rapidement avec un faible sourire sur les lèvres avant de reposer son regard à travers la vitre et d'observer, désormais, l'agitation de New York.

Une heure plus tard, l'autobus s'arrêta à un arrêt qu'Alec savait être à quelques rues de la maison de sa mère et avec empressement, il débarqua humant l'air frais d'une bonne bouffée. À vrai dire, il commençait à étouffer dans le bus, car l'odeur de la vieille dame était beaucoup trop forte le faisant même suffoquer en plus de la chaleur répandue grâce aux nombres de gens à l'intérieur d'un seul automobile.

Mettre pieds sur terre, cela rassura le jeune homme qui se mit à marcher dans la rue éclairée par les lampadaires se trouvant positionnés sur le gazon à intervalles réguliers. Les mains dans les poches de sa veste et nerveux, il songea que faire ses propres pas semblait particulièrement difficile. Non dans le sens qu'Alec n'avait jamais dû prendre parfois son propre chemin, mais maintenant , les décisions qu'il eut prises étaient selon sa conscience et le moment présent. Ces deux points faisaient toute la différence.

Marcher lui prit quelques temps, mais il finit par arriver devant la demeure de sa famille, sa mère, sa sœur et son frère. Les grandes fenêtres permettaient de voir à l'intérieur et éclairaient quelque peu le perron où autour des plantes, fleurs et buissons, avaient été plantées. Incertain, Alec regardait la maison sans bouger en songeant que si une personne passait derrière lui, il penserait avoir affaire à un tueur. Puis, ces pensées délirantes se transformèrent en un doute. Que faire si Isabelle ou son petit frère se trouvaient à l'intérieur ou pire que ce soit l'un d'eux qui vienne ouvrir la porte?

Le jeune homme fronça les sourcils, mais se résigna à penser d'avantages à ce dilemme. Après une grande respiration, il monta les trois marches du perron et devant la porte, s'apprêta à cogner, mais laissa sa main flotter dans l'air. Était-ce une bonne idée? Si sa mère avait été à sa place, aurait-elle cognée? Et ce fut cette pensée qui le poussa à exécuter cette action.

Il cogna quatre rapides petits coups avant de regarder le pot de fleurs, celles-ci dansant à cause du petit vent, situé au bas de la porte à côté d'un banc de bois. Avant même qu'Alec ait pu prendre une grande respiration pour se calmer, la porte de l'entrée s'ouvrît et ses yeux tombèrent dans ceux que la femme elle-même, lui avait donnés .

— Oh Alexander! s'exclama Maryse, une veste de laine autour de son corps pour se protéger du froid.

Ses yeux s'embuèrent à la vue de son fils, mais elle resta devant lui tenant la porte comme pour s'empêcher de tomber par terre.

— J'ai pensé que tu ne reviendrais pas, commença sa mère d'une voix tremblante.

— Je suis désolé, prononça Alec en voyant ce qu'il avait causé à sa mère.

Ça se voyait bien que la femme devant lui en avait souffert. Une étincelle dans ses yeux était différente de la dernière fois, beaucoup plus triste et moins scintillante. Cela pinça le cœur d'Alec en voyant que par sa faute, une autre personne avait été bouleversé.

— Je suis désolé d'avoir pris autant de temps...

— Je suppose que tu en avais besoin Alexander et c'est correct, répondit Maryse en chassant une larme qui coulait sur sa joue d'un geste rapide de la main.

Ils se regardèrent les deux dans leurs yeux de la même teinte et sa mère s'avança pour le prendre dans ses bras. Leur étreinte était tout aussi chaleureuse et bonne que la dernière fois étant preuve que l'amour d'une mère fut plus fort que tout et laissait une marque tissée de fils d'argent.

— Tu peux entrer si tu le veux bien, annonça la grande femme devant lui dont la silhouette lui avait tout aussi été légué.

— Isabelle n'est pas là?

Malgré tout, il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir une petite crainte d'être vu avec sa mère par sa soeur ou même son petit frère. Même si dans une fin future, ils devraient savoir la vérité, Alec ne se sentait pas près encore à l'avouer à eux et bien avant cela, il devait s'assurer d'être bien à l'aise avec Maryse.

— Non, elle est chez un jeune homme qui s'appelle Simon...

— Lewis? ajouta Alec inconsciemment alors que sa mère fronça les sourcils.

— Exactement, tu le connais? demanda-t-elle ses traits étant maintenant beaucoup plus sérieux.

Le jeune homme réalisa sa bêtise avant de soupirer.

— Ils sont les deux mes amis, avoua Alec d'une voix basse alors que sa mère haussa ses sourcils noirs fins.

— Je pensais que tu n'avais pas rencontré Isabelle, répliqua Maryse en laissant deux minutes de silence passer, bégayante. Et Max se trouve chez un ami.

Max. Son petit frère s'appelait alors Max. C'était un joli prénom, certes courts, mais il sonnait pourtant si bien quand sa mère le nommait. Max, c'en avait presque l'air enfantin.

— Allez, entre, il fait froid à l'extérieur, annonça Maryse en lui tenant la porte pour qu'il entre à l'intérieur.

Comme la dernière fois, il laissa ses yeux vaguer sur les hauts murs gris, l'escalier à sa droite menant au premier étage et c'était au même moment que le jeune homme réalisa que cette demeure aspirait une histoire chaleureuse et colorée. En y rentrant, bien malgré la banalité des meubles, on y voyait de vieux dessins accrochés aux murs, des photos de familles et de petites guirlandes sûrement faites par son frère et sa soeur lorsqu'il était jeune et Maryse n'avait pas osé les ôter depuis. Cette maison regorgeait de bonheur et cela fit sourire faiblement Alec alors que sa mère le guidait vers un salon où de gros divans prenaient la majorité de la place.

Sa mère se laissa tomber dans un alors que son fils prit place dans un autre gardant tout de même un espace respectable entre eux, puis après un petit temps, Maryse se retourna et lui demanda:

— Comment vas-tu?

— Je vais bien, répondit Alec en songeant que cette fois-ci, c'était bel et bien la vérité.

— J'en suis heureuse Alexander, répondit-elle en lui souriant sincèrement. Comment se passe tes journées?

— Elles sont correctes.

— Correctes? répéta Maryse

Alec observa sa mère en fronçant ses sourcils créant ainsi une petite ride entre ses deux yeux. Il ne comprenait pas vraiment où elle voulait en venir.

— Oh Alexander, je veux savoir comment vont tes journées, que fais-tu et bien plus encore, annonça sa mère en replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Il y a tellement de temps qui s'est écoulé depuis... depuis la dernière fois que nous nous sommes vus... Je veux te connaître Alexander.

C'était étrange comme demande et pourtant, le jeune homme, son propre fils, n'avait aucune envie de parler de son passé, de le partager avec sa mère, car qu'allait-elle faire en apprenant la partie obscure de la vie de son fils? Mais Alec était-il obliger de dire, de lui montrer cette partie de lui? Inconsciemment, il tira sur les manches de sa veste dans le but d'y cacher ses cicatrices dont il n'avait plus toucher depuis longtemps.

— Je ne sais pas, je...

Sa réponse fit pleurer Maryse et il ne comprit même pas pourquoi. Des larmes coulaient sur ses joues, mais Alec ne savait pas si il devait s'approcher de sa mère ou la laisser pleurer.

Pourtant, lui-même avait été si seul dans sa vie, à pleurer en apprenant à sécher ses larmes par la suite.

Cependant, le noiraud n'était plus ce Alec Lightwood. Il n'était plus seul, son père n'était plus là et même maintenant, il avait un travail. Désormais, le jeune homme était une meilleure version de lui-même et il ne laisserait pas les autres subir des choses que lui-même avaient subies.

C'était donc pour cela qui se rapprocha de sa mère et la serra dans ses bras alors que cette dernière se laissa faire. Il la sentait pleurer dans son cou et Alec ne put rien faire que lui tapoter le dos dans le but de la réconforter.

— Je suis si désolée Alexander, marmonna-t-elle contre son cou  avant de se repousser doucement et d'observer son fils alors que des perles salées coulaient sur ses joues. Je regrette tellement d'être partie, je...

— J'ai juste besoin de temps, j'ai besoin de temps m-maman, répondit Alec avec un faible sourire alors que le regard de sa mère s'éclaircit à l'entente de son surnom.

Le pas qu'Alec avait fait était énorme, d'appeler sa mère «maman » était pourtant si normal, mais rien n'avait été ordinaire avec Alec Lightwood.

Alec Lightwood n'était pas comme les autres.

— Je pense que je vais y aller, annonça le jeune homme en souriant faiblement.

— Veux-tu que je te raccompagne? demanda Maryse en se levant elle aussi.

Alec secoua sa tête.

— Merci quand même.

Maryse lui sourit malgré ses joues et ses yeux rougis par ses pleurs. Elle l'accompagna jusqu'à l'entrée, Alec derrière elle. Ce dernier songea à quel point parler avec sa mère était quelque de rassurant.

— Hum... Je travaille dans un café à Brooklyn, annonça Alec alors que sa mère le regarda. Si tu veux faire un tour, tu peux.

— Je le ferais Alexander, je le ferais pour toi.

Dans la vie, il fallait apprendre à donner et recevoir. D'être aidé et aider les autres. Des amis, c'était précieux. Magnus et Isabelle étaient deux personnes qu'Alec chérissait tout comme sa mère dont il apprendrait à connaître avec le temps.

Parce que le temps était rare, pourtant si présent à la fois. Alec venait de comprendre cette leçon et ce n'était que le début.

///

Hehehe!
J'espère que ce chapitre vous a plus mes amis!
Comme cela, Mathew et sa femme attendent un enfant, si ce n'est pas chouette! 🤪

Sur une autre note, je vous remercie, car nous avons atteint les 20 000 vues! 🎊🎉 Je ne peux pas expliquer comment je suis tellement contente en ce moment même!

Merci à vous, énormément!

Je ne sais pas si je vais faire quelque chose de spéciale pour les 20k, je vous tiendrais au courant! 🥰

N'hésitez pas à voter et commenter,
-C

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