La Quête De l'Anneau (Histoir...

By Zazadoremi

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Elendiell 116 ans, elfes, sorcière et chasseuse d'ombre, souveraine de la fédération magique et de la terre d... More

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Prologue
Chapitre 1: Les Cavaliers Noirs
chapitre 2: Le Conseil d'Elrond
Chapitre 4: L'entraînement
Chapitre 5: Discussion nocturne
Chapitre 6: Le Départ
Chapitre 7: Le Col de Caradhras
Chapitre 8: Un voyage dans l'obscurité
Chapitre 9: La Lothlórien
Chapitre 10: Le Bal
Chapitre 11: le depart de la Lorien
Chapitre 12: Les chemins se séparent
Chapitre 13: Valinor
Chapitre 14: la forêt de Fangorn
Chapitre 15: Le château d'or
Chapitre 16: La route de Gouffre de Helm
Chapitre 17: Le gouffre de Helm
Chapitre 18: Le Palentir
Chapitre 19: Minas Thirit
Chapitre 20: Morgoth
Chapitre 21: Mauvais rêve ou Réalité?
Chapitre 22: L'entrée des morts
Chapitre 23 : la bataille du Gondor
Chapitre 24: La tour Infernale
Chapitre 25 : Le couronnement d'Elessar
Epilogue.
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Chapitre 3: Imladriss

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By Zazadoremi

Pointde vue Arwen :

Le conseil c'était achevé y a plus d'une heure, il devait être décidé notre date de départ lors du repas de ce soir. Il ne devait être pas plus de 18 h, il me reste une heure avant le banquet donc en attendant je me promène dans la cité elfique. La cité était constituée de plusieurs​ maisonnettes en bois de hêtre tailler, avec plusieurs arcade et colombage ainsi qu'un toit fais de bois poli en forme de tuile plate. Si et là siégeait, moult et moult, arbres de différentes espèces, avec différentes fleurs, laissant échapper d'innombrables parfums, tous aussi délicieux et harmonieux chacun.
Là-bas, se trouvait la place publique et à côté de celle-ci, longer une rivière dégringole d'une magnifique cascade, coulant sur les rochers. Je m'assis sur un des rochers et fermai les yeux. Écoutant le bruit de l'eau, couler sur la roche et le grésillement des grillons et le gazouillis des rouges-gorges et moineaux. Puis dans cette paisibilitée, je sentis soudainement une présence qui m'était familière.

J'ouvris les yeux et me retourna. Devant moi se tenais Aragorn. Voilà plus de 66 ans que je le connaissais. Il avait vécu ici. Je me souviens d'innombrable moment que nous passions ensemble avant qu'il décide de partir à la découverte du monde et de devenir un rôdeur.

-Mae govanne Bereth Elendiell.* me dit ce dernier d'une voix douce en s'inclinant. Heureuse rencontre reine Elendiell

-Mae govanne Aran Aragorn dis- je d'une voix angélique en faisant une petite révérence et en lui lançant mon plus beau sourire. Heureuse rencontre roi Aragorn (sidarin)

- Vous savez que je ne suis pas roi Arwen répondit-il amusé

- Vous savez que je ne suis pas reine dis-je d'une voix malicieuse

À l'entente de mes dires, il laissa échapper un rire franc et me prit dans ses bras. Je lui rendis son éteinte. Que c'est bon d'être dans ses bras, dieu sait à quel point il m'avait manqué...

-Je suis tellement heureuse de vous revoir ! Lui chuchotais-je tout vas en posant la tête sur son épaule. Vous m'avez manqué melmë*. Vous m'avez manqué mon amour*.(Quenya)

À ces mots il me sera encore plus dans contre lui, caressant doucement mes cheveux avec sa main droite, tendis que l'autre était dans mon dos.

-Vous m'avez également manqué Meleth*. Dit-il posant un chaste baiser sur mon front. Vous m'avez également manqué mon amour (sidarin)

Nous restâmes ainsi quelques minutes au calme profitant de nos retrouvailles.

Puis il desserra notre étreinte et me dit d'une voix douce à quelques centimètres de mon visage :

- Nous devrions y aller le banquet va bientôt commencer. Et je crains que si vous continuez à être en retard vous risquiez de faire perdre la tête à ce pauvre Elrond.

Sa dernière phrase sonner à mon oreiller avec une note d'amusement.

-Vous avez raison. Enfin si ce n'est pas déjà fait. Répondis-je amusée

-Vous n'avez décidément pas changé. Dit-il en rigolant de plus belle

-Devrais-je ? Demanda d'une voix angélique.

-Non je vous aime ainsi, dit-il en posant un doux baiser. Même si un peu de ponctualité ne vous ferai pas de mal.

- Mais c'est pour mieux vous faire languir... Répondis-je amusée en lui rendant son baisé au coin des lèvres.

-Au vraiment ? Répondit-il d'un ton sérieux, en arquant un sourcil.

-Qui sait.... Aller allons-y​! Sinon je dirais que c'est vous qui m'avez retardée ! Dis-je en rigolant avant de lui tirer la langue et de partir en courant pour essayer de lui échapper.

Ce qui fut vain, puisqu'il me rattrapait​ sans la moindre difficulté me bloquant ainsi contre un mur a seulement un mètre du lieu de réception.

-C'était quoi, ça demanda-t-il faussement outré. Cela ne va pas du tout, Elendiell. C'est ton manque de discernement qui nous retardera.

Nous nous regardons droit dans les yeux attendant de voir qui ferait le premier pas et finalement il se pencha vers moi pour voler un baiser qui lui était dû.
Peu de temps après, nous nous détachâmes et nous partîmes à la salle de banquet. Tout en gardant une distance raisonnable pour que personne ne se doute de notre relation.
Seuls Elrond et Mithrandir étaient au courant. Même si je dois vous l'avouer, Elrond ne valide pas notre relation. Enfin pas tant que Aragorn n'est pas couronné. Et ça, ce n'est pas pour après-demain... La sonnerie de nombreuses cloches nous appelait à la grande salle. La grande salle de la maison d'Elrond était pleine de gens: des Elfes pour la plupart, mais il y avait également des nains , des hommes et les Hobbit que nous avions vus quelques heures plutôt. Elrond, comme à son habitude, siégeait dans un grand fauteuil au bout de la longue table sur l'estrade, et près de lui était assis d'un côté Glorfindel et de l'autre Gandalf. Frodon les regarda avec étonnement, car il n'avait encore jamais vu Elrond sous cette facette-là, lui qui était sujet de tant de contes, et même Gandalf qu'il croyait si bien connaître, étaient révélés sous le jour de seigneurs puissants et de haut rang.
Si Gandalf était de stature plus courte que les deux autres, sa longue et abondante barbe grise et ses larges épaules lui donnaient l'air de quelque sage roi de l'ancienne légende. Dans son visage âgé, sous de grands sourcils neigeux, ses yeux sombres étaient enchâssés comme des charbons capables de s'embraser soudain.
  Le visage d'Elrond était sans âge, ni jeune ni vieux, bien qu'on y pût lire le souvenir de maintes choses, tant heureuses, que tristes. Sa chevelure était sombre comme les ombres du crépuscule, et elle était ceinte d'un bandeau d'argent, ses yeux étaient d'un gris d'un soir clair, et il y avait en eux une lumière semblable à celle des étoiles. Il paraissait aussi vénérable qu'un roi couronné de maints hivers, et pourtant aussi vigoureux qu'un guerrier éprouvé dans toute la plénitude de sa force. Il était le Seigneur de Fondcombe, et puissant parmi les Elfes comme parmi les Hommes.
Frodon quant à lui avait revêtu les vêtements qu'on lui avait passés une chemise ample blanc cassé et un pantalon beige ces cheveux ondulés et tomber dans sa nuque il ne donnait pas plus de la vingtaine et toujours à son habitude il était pied nu il était assis à côté de Sam et de Pippin et face à Gandalf. Merry quant à lui était à côté de Pippin et de Gimli.
Ce dernier était avec son peuple et ils avaient plutôt l'aire de bien s'amuser se moquant totalement des regards indignés que lançaient quelques elfes face à tant de grossièreté. Ces derniers étaient assis face au nain. Le prince Legolas était assis avec cette assemblée et à sa droite se trouver Boromir.
Au milieu de la table, contre les tentures du mur, se trouvaient deux places vacantes. Aragorn et moi-même, nous nous assîmes à ces places et le repas commença. Le festin était joyeux et la chère répondait à tout ce que sa faim pouvait désirer. Un bon moment s'écoula avant qu'il ne regardât de nouveau autour de lui ou même ne se tournât vers ses voisins, il vit le nain de tout à l'heure d'aspect important, richement vêtu. Sa barbe, très longue et fourchue, était presque aussi blanche que le drap d'un blanc de neige de ses habits.
Il portait une ceinture et, à son cou, pendait une chaîne d'argent et de diamants. Frodon s'arrêta de manger pour le regarder.

-Bienvenue et bonne rencontre ! Dit le nain, se tournant vers lui.

Puis il se leva pour s'incliner :
- Gloïn, pour vous servir, dit-il avec un salut encore plus profond.

-Frodon, à votre service et à celui de votre famille, répondit selon la bienséance Frodon, se levant surpris et répandant ses coussins. Suis-je dans le vrai en supposant que vous êtes le Gloïn, l'un des douze compagnons du grand Thorïn Ecu-de-Chêne ?

- Tout juste, répondit le nain, ramassant les coussins et aidant courtoisement Frodon à remonter sur son siège. Et je ne le demande pas, car j'ai déjà appris que vous êtes le parent et l'héritier de notre célèbre ami Bilbon. Permettez-moi de vous féliciter de votre rétablissement.

- Je vous remercie infiniment, dit Frodon.

Ils conversèrent durant tout le reste du repas, mais Frodon écoutait plus qu'il ne parlait, car les nouvelles de la Comté, à part celles de l'Anneau, semblaient menues, lointaines et insignifiantes, tandis que Gloïn avait à raconter beaucoup d'événements des régions septentrionales du Pays Sauvage. Frodon apprit que Grimbeorn l'Ancien, fils de Beorn, était à présent le seigneur de nombreux hommes forts et que dans leur pays, situé entre les Montagnes et la Forêt Noire, ni orque ni loup n'osaient pénétrer.

- En vérité, dit Gloïn, n'étaient les Beornides, le passage du Val à Fondcombe serait depuis longtemps devenu impossible. Ce sont de vaillants hommes, et ils maintiennent ouverts le Haut Col et le Gué de Carrock. Mais leurs péages sont élevés, ajoutait-il avec un hochement de tête, et comme le Beorn de jadis, ils n'aiment pas trop les nains. Ils sont toutefois sûrs, et c'est beaucoup de nos jours. Nulle part il n'y a d'hommes aussi bienveillants à notre égard que ceux du Val. Ce sont de bonnes gens que les Bardides. Ils sont gouvernés parles petits-fils de Bard l'Archer: Brand, fils de Bain fils de Bard. C'est un roi puissant, et son royaume s'étend maintenant loin au sud et à l'est d'Esgaroth.

- Et qu'en est-il de votre propre peuple ? Demanda Frodon.

- Il y a beaucoup à dire, du bon et du mauvais, répondit Gloïn, mais surtout du bon, nous avons jusqu'ici été fortunés, quoique nous n'échappions pas à l'assombrissement de ces temps. Si vous désirez vraiment entendre parler de nous, je vous donnerai volontiers des nouvelles. Mais arrêtez-moi quand vous en aurez assé ! La langue des Nains va toujours, quand ils parlent de leur Œuvre, dit-on.

Là-dessus, Gloïn se lança dans un long récit des actes du Royaume des Nains. Il était ravi d'avoir trouvé un auditeur aussi poli, car Frodon ne montrait aucun signe de lassitude et il ne fit aucune tentative pour changer de sujet, bien qu'en vérité, il fût bientôt perdu parmi les étranges noms de personnages et de lieux qu'il n'avait jamais entendus auparavant.

Il fut toutefois intéressé d'apprendre que Dain était toujours Roi sous la Montagne, qu'il était maintenant vieux (ayant passé sa deux cents cinquantièmes années), vénérable et fabuleusement riche. Sur les dix compagnons qui avaient survécu à la Bataille des Cinq Armées, sept étaient encore avec lui Dwalïn, Gloïn, Dori, Nori, Bifur, Bofur, et Bombur. Ce dernier était maintenant si gros qu'il ne pouvait plus se mouvoir de son lit à la table et qu'il fallait six jeunes nains pour le soulever.

- Et que sont devenus Balïn, Ori et Crin? Demanda Frodon.

Une ombre passa sur le visage de Gloïn:
- On l'ignore, répondit-il. C'est en grande partie à cause de Ballin que je suis venue demander l'avis de ceux qui résident à Fondcombe. Mais, pour ce soir, parlons de choses plus joyeuses !

Gloïn se mit alors à parler des œuvres de son peuple, racontant à Frodon leurs grands travaux du Val et sous la Montagne

- Nous avons fait de belles choses, dit-il. Mais dans le travail des métaux, nous ne pouvons rivaliser avec nos pères, dont bien des secrets se sont perdus. Nous faisons de bonnes armures et des épées acérées, mais nous ne pouvons fabriquer de cottes de mailles ou de lames valant celles qui furent faites avant la venue du dragon. Ce n'est que dans l'exploitation minière et dans la construction que nous avons surpassé les temps anciens. Il faudrait que vous voyiez les canaux du Val, Frodon, et les montagnes et les fontaines !Vous devriez voir les routes pavées de diverses couleurs! Et les salles et rues caverneuses sous terre, aux voûtes sculptées comme des arbres, et les terrasses et les tours aux flancs de la Montagne! Vous verriez alors que nous n'avons point paressé.

-J'irai voir cela, si jamais je le peux, dit Frodon. Combien Bilbon aurait été surpris de voir tous les changements apportés à la Désolation du Smaug !

Gloïn regarda Frodon et sourit:

- Vous aimez beaucoup Bilbon, n'est-ce pas? Demanda-t-il.

- Oui,répondit Frodon. Je préférerais le voir lui que tous les palais et tours du monde.

À l'Entente de sa réponse, je souris décidément, j'aimais bien ce jeune Hobbit il était plein de surprises et avais un cœur pur. -Je me demande bien quel est la raison de ce sourire melmë. Me dit mon compagnon me faisan sortir de mon observation.

-La réponse de Monsieur Frodon à la remarque de Gloïn.

-On ne vous a donc jamais apprit à ne pas espionner les discussions des gens ? Dit-il amusé.

-Je sais, mais leurs discussions étaient intéressantes, je n'ai pu m'empêcher. Excusez-moi d'avoir une ouïe développée... Dis-je faussement vexé.

-mum je vais y réfléchir... Dit-il pensif

-Réfléchir à quoi ? Dépendais-je confuse

-Au moyen de vous faire pardonner. Dit-il avec une voix pleine de sous-entendus.

À cette remarque, je sentis mes joues s'empourprer et je lui donnai un coup de coude pour le faire taire. Je vis Elrond nous regarder en fronçant les yeux de façon réprobatrice.

- On ferait mieux de remettre cette conversation a plus tard. Lui dis-je en chuchotant.

Il vit Elrond nous regarder et acquiesça.

-Remarquable votre performance de tout à l'heure. Me dit subitement Gimli qui était à ma gauche.

-Je vous remercie maître nain lui répondis-je en lui souriant sincèrement.

-Gimli pour vous servir dit-il en s'inclinant poliment.

-Elendiell pour vous servir. Dis-je à mon tour en faisant jolie révérence.

-Très jolie comme prénom, mais... comment dire... Vous n'avez pas un nom plus court demanda-t-il embarrassé.

Je laissai échapper un petit rire discret

-appelez-moi Arwen si vous voulez Dis-je amusé en lui faisant un clin d'œil.

Ce dernier devin rouge comme une tomate et tomba de son tabouret. Je ne pus m'empêcher de rigoler comme la majorité de l'Assemblée qui avait suivi la discussion. Mithrandir nous regarda amuser et me dit :

-Elendiell, qu'avait vous fait à ce pauvre Gmili ! Vous ne devriez pas utiliser vos charmes sur ce pauvre nain. Regardé dans quel état vous l'avez mis !

Je rigolais et je l'aidai à se remettre sur son tabouret. Et je lui dis :

-Je vous prie de m'excuser Gimli, je ne voulais pas vous offenser

-Non...Vous vous en.. En fait pe...pas! Dit-il, en bégayant pas, totalement remis

Le repas prit finalement fin et Elrond nous invita à passer dans une autre salle. Je le rejoignis et une fois à ses côtés et nous traversons la salle, et la compagnie nous suivit dans l'ordre voulu. Les portes furent ouvertes en grand, et tout le monde traversa un large couloir et passa par d'autres portes pour déboucher dans une autre salle. Il n'y avait plus là de tables, mais un feu clair brûlant dans un grand âtre entre les colonnes sculptées de part et d'autre.
Frodon se trouva marcher à côté de Gandalf :

- C'est ici la Salle du Feu, dit le magicien. Vous y entendrez maintes chansons et maints récits pour peu que vous puissiez rester éveillé. Mais, sauf pour les grandes occasions, elle reste en général vide et silencieuse, et seuls y viennent ceux qui cherchent la paix pour penser. Du feu y brûle toute l'année, mais il y a peu d'autre lumière.

Comme Elrond entrait et gagnait le siège préparé pour lui, des ménestrels commencèrent de faire entendre une douce musique. Je m'assis à ses côtés et la salle se remplit lentement. Frodon contempla avec ravissement les belles personnes ainsi rassemblées en grand nombre, la lumière dorée du feu jouait sur leurs visages et chatoyait dans leurs cheveux. Soudain, il remarqua, non loin de l'autre bout du feu, une petite forme sombre assise sur un tabouret, le dos appuyé contre une colonne. À côté, étaient posés à terre une tasse et du pain. Frodon se demanda si le personnage était malade (si jamais on pouvait être malade à Fondcombe) et n'avait pu se rendre au festin. Le sommeil semblait avoir fait tomber sa tête sur sa poitrine, et son manteau sombre était ramené sur son visage. Elrond s'avança et se tint debout à côté de la forme silencieuse :

-Éveillez-vous, petit maître ! Dit-il souriant.

Puis, se tournant vers Frodon, il l'appela à lui :

- Voici enfin venue l'heure que vous souhaitiez, Frodon, dit-il. Voici un ami qui vous a longtemps manqué.

La forme sombre leva la tête et découvrit son visage.

-Bilbon! Cria Frodon, le reconnaissant brusquement et il bondit en avant.

-Salut, Frodon, mon gars ! Dit Bilbon. Alors, tu as fini par arriver. J'espérais que tu y parviendrais. Bon, bon ! Ainsi, toutes ces festivités sont en ton honneur, ma t'on dit. J'espère que tu en as bien profité ?

-Pourquoi n'y étais-tu pas présent ? S'écria Frodon. Et pourquoi ne m'a t'il pas été permis de te voir plus tôt 

-Parce que tu dormais. Moi, je t'ai beaucoup vu. Je suis restée assise à ton chevet avec Sam chaque jour. Mais pour ce qui est du festin, je ne pratique plus beaucoup ce genre de choses, à présent. Et j'avais autre chose à faire.

- Que faisais-tu donc ?

- Eh bien, je me tenais là à penser. Je le fais beaucoup, à présent, et c'est ici le meilleur endroit, en règle générale. Me réveiller, vous en avez de bonnes ! Dit-il avec un clin d'œil à Elrond. (Il y avait dans son regard un éclair de malice, et Frodon n'y pouvait déceler aucune trace de torpeur.) Me réveiller ! Je ne dormais pas, Maître Elrond. Si vous tenez à le savoir, vous êtes tous sortis de votre banquet trop tôt, et vous m'avez dérangée en pleine composition d'une chanson. J'étais arrêtée par un ou deux vers, et j'y réfléchissais, mais, maintenant, je pense que je n'arriverai jamais à les mettre sur pied. Il va y avoir tant de chants, que les idées vont être purement et simplement balayées de ma tête. Il me va falloir avoir recours à mon ami Dunadan. Où est-il ?

Elrond rit

-On va vous le trouver, dit-il. Vous vous retirerez dans un coin pour finir votre tâche, et on entendra cela et on en jugera avant la fin de nos réjouissances. En attendant qu'Aragorn arrive, Frodon et Bilbon s'assirent côte à côte, et Sam vint vivement prendre place auprès d'eux. Ils s'entretinrent à mi-voix, au milieu de la gaieté et de la musique qui remplissaient la salle alentour. Bilbon n'avait pas grand-chose à dire de lui-même. En quittant Hobbitebourg, il avait erré sans but, le long de la Route ou dans le pays des deux côtés, mais il avait en quelque sorte toujours été dans la direction de Fondcombe.

- Je suis arrivée ici sans grande aventure, dit-il, et après un temps de repos, j'ai poursuivi mon chemin avec les nains jusqu'au Val : mon dernier voyage. Je ne courrai plus les routes. Le vieux Balïn était parti. Alors je suis revenue ici, et j'y suis restée. Je me suis occupée. J'ai continué à écrire mon livre. Et naturellement, je compose quelques Chansons. On les chante de temps en temps : juste pour me faire plaisir, je pense, car, naturellement, elles ne sont pas vraiment assez bonnes pour Fondcombe. Et j'écoute et je pense. Il semble que le temps ne s'écoule pas, ici :il existe, tout simplement. Un endroit remarquable en tout point.

-Monsieur Bilbon ! Dis-je d'une voix joyeuse, comment allez-vous aujourd'hui ?

-Oh Votre Altesse. Très bien, j'étais justement en train de faire un résumé de mes aventures depuis que je suis partie de Hobbitbourg. Répondit-il en s'inclinant

-Voyons mon ami pourquoi toutes ces formalités ? À ces mots, il sourit et tourna son attention vers Aragorn qui venait d'arriver.

-Il paraît que vous aviez besoin de mon aide Bilbon dit mon compagnon sur le même ton que moi.

-Ah vous voilà Dunadan

-Grand-Pas ! Dit Frodon vous paraissez avoir beaucoup de noms.

-Et bien, Grands-Pas en est un que je n'avais encore jamais entendu, en tout cas, dit Bilbon. Pourquoi l'appelles-tu ainsi ?

-C'est le nom qu'on me donne à Bree, dit Grands-Pas en riant, et celui sous lequel je lui ai été présentée.

- Et pourquoi l'appelles-tu Dunadan? Demanda Frodon.

- Le Dunadan, dit Bilbon. On l'appelle souvent ainsi, ici. Mais je pensais que tu connaissais assez d'elfique pour comprendre dun-adan: Homme de l'Ouest, Numénorien. Mais ce n'est pas le moment des leçons ! Et se tournant vers Grands-Pas

-Où avez-vous été, mon ami ?

-Elladan et Elru sont revenus inopinément des Terres Sauvages, et ils avaient des nouvelles que je désirais entendre immédiatement.

- Eh bien, mon cher, dit Bilbon, maintenant que vous avez entendu ces nouvelles, ne pouvez-vous me consacrer un moment ? J'ai besoin de votre aide pour une affaire urgente. Elrond dit qu'il faut terminer ma chanson avant la fin de la soirée, et je suis en panne. Allons dans un coin pour la fignoler ! Grands-Pas sourit :

- Allons-y, alors, dit-il. Faites-la-moi entendre ! Ils laissèrent Frodon en tête-à-tête avec lui-même pour un moment, car Sam s'était endormi. II était seul et il se sentait assez abandonné, bien qu'environné de tous les gens de Fondcombe.

-Vous n'êtes pas seul Frodon si c'est à ça a que vous pensez, lui dis-je en souriant.

-Vous lisez dans les pensées répondis ce dernier étonnant en me rendant mon sourire.

-En quelque sorte, disons que je ressens les émotions de chacun surtout quand c'est des émotions fortes, et je souhaite j'arrive à entendre la voix de votre esprit. Sam à l'aire d'apprécier les chants elfiques, dis-je en rigolant à la vu de ce dernier en dormis sur le sol en ronflent légèrement.

-Veuillez l'en excuser, répondit Frodon embarrassé.

-Non, ne vous inquiétez pas. Moi-même plus jeune je m'endormais devant ce genre de soirée c'est assez assomment surtout quand on ne connaît pas l'elfique. Je n'en tiendrais donc pas rigueur au contraire, je compatis. Il me sourit et puis dit :

- Je vous ai vu tout à l'heure rigolé avec Gimli. Je croyais que les elfes et les nains ne se supportaient pas ?

-Oh ça, disons qu'il est vrai, mais personnellement je n'aie rien contre eux et leur guéguerre à la noix ne m'intéresse pas d'autant que je suis prête à parier que de nos jours ils ne se souviennent même plus de quelle raison viens leur haine... Dis-je d'un ton désespéré

À ces mots, il rigola et finalement nous nous mîmes à écouter d'une oreille attentive les voix et instruments sans nous occuper de rien d'autre.
Au début, la beauté des mélodies et les mots s'entrelacés en langues elfiques, même s'il les comprenait peu, le tinrent sous le charme aussitôt qu'il eut commencé d'y prêter attention.
Les mots semblaient presque prendre forme, et des visions de terres lointaines et de choses brillantes qu'il n'avait encore jamais imaginé s'ouvrirent devant lui, et la salle éclairée par le feu devint comme une brume dorée au-dessus de mers écumeuses qui soupiraient aux bords du Monde.
Puis l'enchantement se fit de plus en plus semblable à un rêve jusqu'à ce qu'il sentît qu'une rivière sans fin d'or et d'argent roulait sur lui son flot gonflé, trop immense pour qu'il pût en embrasser le dessin :
elle devint partie de l'air vibrant qui l'entourait et elle le trempait et le noyait. Il sombra rapidement sous son poids brillant dans un profond royaume de sommeil. Là, il vagabonda longuement dans un rêve de musique qui se muait en eau courante, puis soudain en une voix. Elle lui parut être celle de Bilbon, chantant des vers. Faibles d'abords, puis plus claires, s'élevèrent les paroles

Eùrendel était un marin qui demeurait en Arvernien, il construisit un bateau d'arbres abattus à Nimbrethil pour naviguer, les voiles, il les tissa de beaux argents étaient faits les fanaux la proue était en forme de cygne et la lumière s'étendait sur ses bannières de l'armure des anciens rois d'anneaux attachés par des chaînes il s'arma, son brillant bouclier de runes était gravé pour détourner de lui toutes blessures et tout mal, son arc était de corne de dragon ses flèches taillées dans l'ébène, d'argent était son haubergeon son fourreau de calcédoine, vaillante était son épée d'acier dadamant était son haut casque un plumet d'aigle couronnait son cimier sur sa poitrine brillait une émeraude. Sous la lune et sous les étoiles, il erra loin des rives nordiques, désorienté sur des chemins en chantés au-delà des jours des terres mortelles. Du grincement de la Glace resserrée où l'ombre s'étend sur les collines gelées des chaleurs infernales et des déserts brûlants, il se détourna en hâte, et vagabondant encore, sur les eaux sans étoiles, égaré au loin, enfin, il aboutit à la Nuit du Néant, il passa sans jamais apercevoir la rive brillante ni la lumière qu'il cherchait. Les vents de la colère vinrent l'entraîner.

À la fin de la chanson, je remarquai que les Hobbits, certains Hommes et tous les Nains, s'étaient endormis. Je me retiens de ne pas rire aux éclats devant la mine déconfite des elfes face à ce spectacle. Peu de temps après Bilbon et Aragorn revinrent et Bilbon nous présenta ça chanson. Puis tout le monde regagna, c'est apparemment pour aller ce coucher. Aragorn et moi partîmes dans les jardins profiter de la fraîcheur du soir et du clair de lune. Ont d'assis dans l'herbe l'un contre l'autre et l'on regarda les étoiles dans la paisibilité de la nuit.

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