Dynasties / Eliane

Per ombrenoire

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Empires naissants et royaumes à l'aube de leur gloire, contrées en déclin et cités dépéries. Sur le continent... Més

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Per ombrenoire

Secouée par l'entrevue, à laquelle elle avait en réalité assisté en tant que spectatrice, Eliane mit quelques secondes à reprendre ses esprits. Entendant les échos des pas de son père s'éloigner, elle se redressa, s'inclina devant son roi et son fiancé puis, sans réellement justifier son départ, fila dehors, rattrapa son père au pas de course.

— Père, qu'est-ce que...?

Zerrhus pivota pour lui faire face. Il y avait une sauvagerie animale dans son regard, une indescriptible fureur qu'elle ne reconnut d'abord pas.

— Le passé qui nous unit, Laurus et moi, souffla-t-il d'une voix rauque, est souillé de sang et de violence. Pourtant...

Il hésita, et sa voix se craquela.

— Pourtant, à une époque, nous étions amis. Mais c'était avant que la royauté ne nous éloigne, avant que nos devoirs et notre éducation ne nous fassent réaliser que nous étions trop différents. C'était avant Alia.

La souffrance muette qui exsudait par tous les pores de sa peau frappa Eliane avec la force d'un bélier, et elle réalisa ce qui – ou plutôt qui – avait provoqué la rupture. Brutalement secouée par l'évocation du nom, elle replongea plus de quinze hivers en arrière, à une époque où un doux rire féminin, familier et rassurant, lui chatouillait les tympans au quotidien. Un instant, la solide couche de magie qui enveloppait son cœur et la protégeait de souvenirs douloureux se fissura, et elle entendit à nouveau la voix de sa mère, cristalline, comme si elle se tenait, là, à ses côtés. Les larmes affleurèrent dans ses yeux.

La colère de Zerrhus fut aussi explosive que fugitive. Lorsqu'il vit sa fille si vulnérable, secouée par les échos d'un passé qu'elle aurait dû avoir oublié, il se calma d'un seul coup, rompit d'un pas la distance qu'elle avait instaurée par réflexe, perturbée par son comportement, et l'étreignit fortement. Blottie contre lui, elle laissa échapper quelques larmes silencieuses, qui coulèrent le long de ses joues en laissant un sillon de sel sur leur passage, murmura doucement :

— Maman...

Son père passa une main dans ses cheveux, déposa un baiser papillon sur sa tempe, lui souffla à l'oreille :

— Si tu le souhaites, je t'enverrai Lewuen. D'accord ?

Elle grommela une phrase incompréhensible, garda encore quelques instants le nez enfoui dans la fourrure du col de son père, puis se détacha lentement de lui. Ses yeux azurins étaient rougis, sa tristesse palpable. Face au regard interrogateur de son père, elle soupira.

— Je ne sais pas encore... lâcha-t-elle d'une voix chevrotante. Peut-être... peut-être que je voudrai... essayer de me souvenir...

Zerrhus la considéra quelques secondes avec une attention mêlée de tendresse, puis sourit doucement.

— D'accord.

Il lui prit les mains, les serra. Dans ses yeux polaires, une douleur aussi profonde – si ce n'était plus encore – que celle d'Eliane, affleurait, et pourtant, sa voix ne trembla pas lorsqu'il souffla :

— Alia serait fière de ce que tu fais pour Ombre.

Eliane ravala un sanglot amer, se remit en chemin. Les longs couloirs sombres étaient vides, et les échos de sa voix s'entremêlaient en rebondissant sur les murs, formant un doux brouhaha incompréhensible pour quiconque aurait essayé d'écouter de loin.

— J'espérais connaître ce qu'elle avait connu... un homme fort... capable... murmura-t-elle en essuyant ses larmes. Au début, j'aurais pu croire qu'il avait l'allure d'un roi... mais il n'en est rien. Un mur de faux-semblants qui dissimule ses lacunes et ses doutes sur tout et tous, y compris lui-même. Il est futile, enfantin, colérique.

— T'a-t-il déjà fait heurtée ?

Elle secoua la tête.

— Non.

Pas physiquement en tout cas, ajouta-t-elle pour elle-même en songeant à leurs disputes nocturnes qui s'éternisaient parfois au-delà de ses capacités mentales. Vilhelm n'aimait pas être contredit et, même s'il admettait parfois avoir tort, il cherchait en priorité à réprimer toute voix qui se serait élevée contre lui. Elle se rappelait encore de la première nuit qu'ils avaient passée ensemble, le soir de l'annonce des fiançailles, qui lui avait ouvert les yeux sur l'enfant que son Prince était encore, aveugle et naïf.


Au lieu de la raccompagner à sa chambre, comme il l'avait tout d'abord suggéré, Vilhelm avait, après les festivités, entraîné Eliane en direction de sa propre suite princière. Cependant, tandis que ses intentions semblaient avoir été claires tout le long du trajet pour la jeune femme, sur le pas de la porte, il s'était ravisé, s'était étendu sur le lit, seul, et n'avait pas semblé vouloir quoi que ce soit d'autre que dormir. Eliane, à la fois attristée et étrangement rassurée que l'homme ne la veuille pas dans son lit le lendemain même de la disparition de son aimée, s'était détournée pour partir.

Soudain, il éleva la voix dans l'obscurité.

— Consentiriez-vous à rester avec moi cette nuit ? demanda-t-il dans un souffle. Je n'ai pas envie d'être seul...

Eliane pivota, le fixa avec une rare douceur dans ses yeux de glace, et s'avança à nouveau vers lui. La voyant approcher, le Prince se décala légèrement dans son grand lit, lui fit signe de s'étendre à ses côtés. Elle obtempéra, sans pour autant se débarrasser de sa volumineuse robe, se coucha sur l'épais matelas rembourré de plumes et de tissus et se tourna vers son prince. Dans l'obscurité presque totale qu'Astryd venait de créer en tirant les rideaux et en fermant la porte, Vilhelm chercha la main de sa fiancée, entrelaça ses doigts aux siens lorsqu'il l'eut trouvée, et un semblant de sourire empli de gratitude étira ses lèvres.

— Merci, souffla-t-il.

La jeune femme ferma les yeux, le cœur battant. La soudaine proximité du Prince attisait ses désirs longtemps refoulés, réveillait les instincts primaires de son corps, qu'elle avait privé de présence masculine attentionnée depuis longtemps déjà. Elle hésita, se mordilla les lèvre, consciente que la différence entre ses mœurs et celles de son futur époux pouvait le troubler, et causer qu'il interprète mal sa proposition, mais elle finit par demander malgré tout :

— Souhaitez-vous... autre chose de moi cette nuit, Altesse ?

Il demeura muet si longtemps qu'elle craignit réellement l'avoir offensé. Puis, enfin, il se tortilla sur le lit, et répondit, une pointe d'amer humour dans la voix :

— Ce n'est pas exactement une offre que je pourrais refuser dans d'autres circonstances, mais... aujourd'hui, j'aurais l'impression d'abuser de vous. Vous êtes si conciliante à l'égard de mes sentiments pour une autre alors même que vous semblez vouloir construire une relation sincère avec moi... Comment pouvez-vous faire preuve d'autant d'abnégation ?

Des années d'entraînement et une culture radicalement différente, songea-t-elle avec mélancolie.

— Mon père m'a rappelé, il n'y a pas si longtemps, dans l'une de ses lettres, la différence fondamentale entre la population d'Ombre et celle des autres provinces.

Le changement de sujet sembla perturber Vilhelm, mais il continua d'écouter avec attention les paroles d'Eliane, qui poursuivait lentement :

— Dès notre enfance, on nous apprend à songer en priorité au bien-être de l'ensemble de la population. Si un choix doit être fait entre le bonheur personnel et le confort des autres, la question n'a pas à être posée, les autres seront toujours prioritaires. C'est aussi la raison pour laquelle notre éducation militaire est aussi poussée, ajouta-t-elle après un instant réflexion. Il s'agit de préserver tout le monde, de donner à chacun les moyens pour défendre à la fois ceux qu'il aime et ceux qui le défendront en retour.

— Et dire que nous prenons généralement vos hommes pour des brutes dépourvues d'émotions...

— Ce n'est pas de l'insensibilité, c'est un sens aigu du devoir inculqué dès le plus jeune âge, sourit Eliane.

— Même la manière dont vous avez exécuté ce soldat il y a deux décades ?

Eliane perçut, à la manière dont il se repliait sur lui-même, que Vilhelm regretta sa question à l'instant où il la proféra, mais il était trop tard. Un amer étau de culpabilité lui enserra la poitrine, elle battit des cils pour chasser une larme solitaire qui affleurait.

— Dites-moi, Altesse, vous souvenez-vous de la dernière guerre ? interrogea-t-elle.

Un souffle de vent froid s'engouffra dans la chambre par la fenêtre ouverte, secouant les rideaux. Le Prince se crispa, mais Eliane était certaine que ce n'était pas la fraîcheur soudaine de l'air ambiant qui avait raidi ses muscles. Dans le lourd silence que l'évocation de la guerre avait causé, la jeune femme entendit les battements de son propre cœur résonner dans sa poitrine, et les souvenirs affleurer devant ses paupières fermées. Vilhelm de son côté demeura quelques instants muet, puis finit par marmonner :

— C'était il y a si longtemps, éluda-t-il, je ne...

— Évidemment.

Elle-même ne s'en rappelait que trop bien, et le fait que plus de dix-sept hivers se soient écoulés ne changeait pas la vividité des images dans son esprit. Elle poussa un long soupir de dépit, mais sa voix était cassante lorsqu'elle reprit :

— Pour ma part, je me souviens. Je me souviens des hommes qui ont agonisé pendant des heures, tandis que la Noblesse célébrait la victoire, de l'odeur de sang et de mort qui a émané des plaines pendant encore des lunes. Je me souviens du prix que nous avons tous payé pour que votre dynastie demeure sur le trône, et même à l'époque, il m'a semblé bien trop élevé.

— Mon père a vaillamment combattu durant cette guerre, tout autant que les soldats de votre père, rétorqua Vilhelm, soudain sur la défensive.

— Et a-t-il veillé ensuite à ce que ses hommes à lui soient dédommagés ? A-t-il vérifié que l'on s'occupait des orphelins dont les parents étaient morts ? A-t-il pensé à écouter les doléances de ceux qui l'ont vaillamment servi et qui ont perdu des êtres chers durant les combats ?

Elle laissa passer un bref silence, n'obtint aucune réponse à ses questions. Un sourire amer ourla ses lèvres, elle soupira :

— L'unique raison pour laquelle Ombre s'est relevée plus rapidement que les autres provinces, c'est parce qu'elle ne s'est pas aveuglément engagée dans une guerre que Ciel avait causée.

— Elle avait pourtant un devoir !

— Une province sans sa population ne vaut rien, Altesse. Et le rôle d'un souverain est avant tout de songer aux intérêts de sa population.

— Vous n'allez quand même pas m'apprendre mon travail ! Ne vous croyez pas tout permis simplement parce que vous êtes ma fiancée, cingla-t-il, virulent ; cela peut encore changer à tout moment !

Soudain tendue, Eliane relâcha la main de Vilhelm, qu'elle avait tenue jusque là et qui s'était violemment crispée, se leva et s'avança jusqu'à la fenêtre pour inspirer une bouffée d'air froid et apaisant. Elle savait pourquoi il réagissait ainsi. Elle savait que le sortilège d'oubli creusait un vide profond dans la poitrine, si profond que seule la colère semblait pouvoir le remplir. Elle se souvenait de cette douloureuse sensation d'impuissance, de tristesse et d'abandon, alors que les arcanes forçaient les souvenirs à s'effacer, la souffrance muette qui en résultait, impossible à juguler. Cela ne justifiait pas ses mots, ni l'agressivité de son comportement, mais cela les expliquait à ses yeux. Ainsi, lorsqu'elle pivota vers Vilhelm, ses traits étaient impavides, mais ses iris de glace étincelaient de colère sous le faible éclat des diamants qui piquetaient la voûte céleste.

— Je vais être honnête avec vous, Altesse, je n'ai pas besoin de votre permission. Vous pouvez m'épouser, mais vous choisissez d'écouter mes avis. Si vous désirez me répudier, vous n'aurez plus aucune obligation envers moi.

Soudain pétrifié par l'assurance et la fureur qui se dégageaient de sa promise, Vilhelm se raidit, la considéra avec attention.

— Que sous-entendez-vous ? interrogea-t-il, tendu et anxieux.

— Rien d'autre que ce que votre père a déjà pu vous dire, sourit-elle, venimeuse. Ombre ne tolèrera pas des fiançailles si brutalement annulées, et Ciel n'a pas les moyens de canaliser la révolte qui y gronde déjà. Si vous choisissez de me rejeter, soit, mais vous en assumerez les conséquences, qui seront de feu et de sang. Si en revanche le mariage est maintenu, vous devrez...

Elle durcit encore un peu sa voix, et le Prince sembla se recroqueviller sous la sévérité qui émanait d'elle.

— ... prendre en compte ce que je vous dirai. Je ne serai jamais une pâle figurine de cire qui se contentera de rester dans votre ombre. Si c'est ce genre de Reine que vous voulez, nous pouvons rompre les fiançailles maintenant.

Pris au dépourvu par un assaut aussi frontal, Vilhelm ne répondit rien. Sa fureur éphémère s'était évanouie, glacée par la froide autorité que la jeune femme dégageait. Ils s'était habitué à ce que, depuis sa plus tendre enfance, rares soient ceux qui oseraient le défier aussi ouvertement, mais la Dame d'Ombre ne manifestait aucune crainte. Au contraire, plus la situation se tendait et plus elle paraissait sereine, dans son élément. La brève colère qu'elle avait manifestée s'était elle aussi estompée, ses traits étaient aussi lisses que la surface d'un lac étale, elle le fixait en face, pas vraiment défiante, juste interrogatrice. Mais lorsqu'elle reprit, il perçut dans sa voix sèche qu'elle n'avait pas digéré l'affront qu'il lui avait fait en la menaçant.

— Si vous n'avez plus besoin de moi, Mon Prince, je vais retourner dans ma chambre. Je vous souhaite une bonne nuit.

Elle s'inclina, un semblant de sourire amer aux lèvres, se dirigea vers la porte et, dans sa démarche souple, féline, Vilhelm lut une pointe de méfiance, comme si elle craignait qu'il ne tente de la retenir. Mais il demeura muet, immobile, toujours redressé, la suivit du regard dans l'obscurité de la chambre jusqu'à ce que la porte claque doucement et qu'il demeure seul. Alors seulement, il exhala un long soupir nerveux, et se laissa retomber dans son lit en songeant aux paroles de son père. Tu ne perdras rien en l'ayant à tes côtés et en apprenant à la connaître, mais le contraire peut te causer beaucoup de tort. Combien de vérité y avait-il dans ces paroles ?

Au début, il avait toujours pensé qu'Eliane n'était qu'une prétendante comme une autre, à la recherche de pouvoir. Face à la froide distance qu'elle lui avait manifestée à son arrivée à la Cour, il s'était gardé de trop l'approcher, d'autant que de nombreuses rumeurs circulaient à son sujet. Et, bien vite, Imogen était venue à son tour, avait fait chavirer son cœur par sa beauté et sa joie de vivre spontanée, et il s'était désintéressé de la glaciale et inaccessible Eliane d'Ombre.

Aujourd'hui cependant, il se prenait à envier sa droiture, sa fermeté et son assurance. Le temps qui s'était écoulé clarifiait ses réflexions jusque là brouillées par l'amour inconditionnel qu'il avait porté à Imogen, et lui permettait de voir avec un peu plus d'aisance ce que son père avait voulu dire. Il n'épouserait pas une Dame. Il n'épouserait pas sa favorite, son premier véritable amour. Il épouserait une femme qui, dans sa mentalité et son attitude, était déjà Reine depuis longtemps. L'admiration, encore mêlée de crainte, qu'il ressentait lorsqu'elle démontrait son autorité ou retournait une situation à son avantage avec aisance, commençaient à dominer la tristesse qu'il ressentait toujours. Il ferma les yeux, l'esprit à la dérive, songea un instant qu'il avait encore beaucoup à apprendre avant de se sentir digne de s'asseoir sur le trône, et un léger sourire vint flotter sur ses lèvres lorsqu'il réalisa que, peut-être, il était possible de tirer quelque chose de bon de ce choix qui lui avait été imposé.


— Ce n'est qu'un enfant... souffla-t-elle après avoir résumé sa première soirée avec Vilhelm, un profond dépit dans sa voix.

Zerrhus demeura muet quelques instants, pensif, finit par souffler :

— Mais pas toi, non ?

Elle hésita.

— J'ai parfois l'impression de n'être toujours qu'une petite gamine terrifiée qui vient quérir ton aide au moindre problème, admit-elle, la tête basse.

En guise de réponse, elle l'entendit souffler par le nez, amusé, et elle leva les yeux, hésitante. Les semaines d'organisation, de prises de tête et de tension constante, en plus des évènements qui avaient précédé les fiançailles officielles, l'avaient éreintée, avaient porté un coup à son moral et à sa force mentale. Astryd avait certes été là pour la soutenir, mais ce n'était pas la même chose d'avoir en face Zerrhus d'Ombre, Noble aimé et respecté par tous à Ombre, figure exemplaire pour elle.

— Même enfant, tu étais bien plus responsable et consciente que lui ou que tout enfant de noble famille. Tu seras une reine digne, avec ou sans l'appui de Vilhelm.

Elle fut parcourue d'un frisson quand elle réalisa la sincérité du compliment, plongea à nouveau dans son étreinte familière, et son père la serra fort contre lui.

◊~◊~◊

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